AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Max Vento (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Kokoschka

J'ai beaucoup aimé cette bande-dessinée qui m'a permis de découvrir Kokoschka, peintre et écrivain autrichien que je ne connaissais pasa.



Le livre se concentre sur la période de 1912 à 1921, qui correspond aux années de sa relation houleuse avec Alma Malher (la veuve de Gustav Malher) : les débuts passionnés, puis le désamour, la jalousie, l'incompréhension, le désir de liberté...



Au fil des pages, on découvre un homme entier, peu sociable, complètement dévoué à son art, jusqu'à sa rencontre avec Alma qui va complètement le bouleverser, tant sur le plan sentimental qu'artistique.

En arrière plan, il y a la Vienne bouillonnante du début du XXème siècle, la Première Guerre Mondiale qui va éclater...



Avec leurs couleurs franches et des traits marqués, les dessins de Max Vento sont très expressifs, ce qui fonctionne particulièrement bien avec un personnage haut en couleur comme Kokoschka. J'ai juste trouvé un peu déstabilisant sa façon de représenter les les yeux sans pupille, surtout les yeux bleus...



Une belle découverte, autant pour l'artiste que je ne connaissais pas que pour la B.D. elle-même.



#Kokoschka #NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          340
Kokoschka

Ayant vécu à Vienne pendant quatre ans, j'ai eu la chance de visiter les musées de la capitale autrichienne et de voir, entre autres, les expositions consacrées aux peintres de la Sécession comme Klimt, Egon Schiele, Kokoschka.... C'est ce dernier dont je connais le moins la vie, les influences et c'est ce qui m'a attirée vers cette BD.

L'auteur a réduit son propos à la période 1912-1921 marquée par sa passion destructrice pour la veuve de Gustav Mahler, Alma Mahler. A cette époque, Oskar Kokoschka peint des portraits auxquels on reproche de ne pas ressembler aux modèles et pour cause, car Oskar ne fait pas prendre la pose et veut peindre l'âme, la psyché et non pas l'aspect extérieur d'une personne (il était d'ailleurs surnommé "Le Freud de l'art"). Pour lui, peindre, c'est se connecter au sacré. Il se fait étriller par la presse ce qui déclenche chez lui des colères homériques.

C'est un homme excessif, passionné, impulsif, mystique et tous ces traits de caractère vont se retrouver, amplifiés par la jalousie, dans la passion totale qu'il voue à Alma Mahler à partir de 1912; celle-ci excédée, fatiguée, effrayée par son amant, avorte alors qu'elle attendait un enfant de lui, le quitte, en 1914 et épousera en 1915, Walter Gropius, un célèbre architecte dont elle était déjà la maîtresse du temps de son mari.

Ces deux années vont laisser une marque indélébile dans l’œuvre de Kokoschka avec le célèbre tableau "La fiancée du vent" reproduit avec talent dans la BD; revenu de la guerre en 1917, gravement blessé, il s'installe à Dresde; il fera réaliser une poupée à l'effigie d'Alma qu'il peint, qu'il emmène en promenade et au concert, qui bénéficie d'une femme de service pour l'habiller et lui servir le thé. Et en 1921, au cours d'une réception très arrosée, il la présente aux invités puis, dans une sorte de happening, il la décapite se libérant enfin de cet attachement délétère.

Kokoschka n'était pas que peintre mais aussi écrivain, en particulier de pièces de théâtre, poète, enseignant à Vienne et à Dresde.

Cette BD est une réussite tant par le scénario qui nous fait découvrir un Kokoschka tourmenté mais attachant que par le dessin précis et maîtrisé. L'auteur nous livre à la fin de l'ouvrage, une biographie simple mais suffisante, qui donnera envie aux lecteurs/trices qui veulent en savoir plus sur ce peintre, de creuser plus avant sa vie et son œuvre.

#Kokoschka #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          232
Le vieil homme et les narcos

Je n'ai jamais compris comment j'ai pu mettre la main sur cette BD qui est un chef d'oeuvre. Voilà j'ai eu la main heureuse simplement il y a 5 ans en furetant père père sur les étals de la librairie du coin, où malheureusement je ne trouve plus comme avant des pépites qui ont fait l'âge d'or de la BD. Une moisson aujourd'hui chez moi, c'est entre cinq à dix albums par an, ce qui devait être ma consommation mensuelle à une vache près.

Mais là, j'ai l'impression qu'une aide divine est passée par là ; bon point trop n'en faut non plus, car ce n'est pas une histoire à raconter pour envoyer les enfants au lit.



C'est tiré d'une histoire vraie qui se passe au Mexique chez les narcotrafiquants, mais qu'on ne s'inquiète pas, la chose arrive en France sans ménagement, malheureusement désertée par les politiques et aucune région n'est épargnée, mais comme toujours en France, il faut qu'on soit vraiment dans la merde jusqu'au cou pour réagir !..



Ce sont des amis espagnols Ricardo Vilvor et Max Vento qui se sont emparés de l'épisode pour nous relater avec brio cette histoire sordide d'un vieil homme Don Alejo « qui a refusé de s'agenouiller face à l'un des gangs les plus sanguinaires du Mexique ! Ne pouvant compter sur le soutien d'une police corrompue, il va résister seul à l'attaque des Zêtas surranés. Cette histoire a ému tout un peuple !.. »

Ce que je viens de mettre entre guillemets, c'est la quatrième de couverture cartonnée à souhait.



L'histoire est sublime, un thème en or, et le dessin et les couleurs sont dignes d'un Autheman ou d'un Blanc-Dumont ou d'un Lauzier, ou un Veyron. En bref comme une pépite égarée dont je ne pensais pas que ça pouvait exister encore ! le tout étant soutenu dans un rythme endiablé ou à couper le souffle, digne d'un bon vieux film américain où un esquimau Gervais n'a pas le temps de fondre dans votre bouche ! Magistral !
Commenter  J’apprécie          124
Kokoschka

Je remercie @netgalleyfrance et @steinkiseditions de m'avoir permis de découvrir ce magnifique roman graphique.



𝙍é𝙨𝙪𝙢é :

Oskar Kokoschka est un grand peintre Viennois mais aussi un auteur de pièces de théâtre.

Son art est mal vu par la bourgeoisie lorsqu'il expose ses œuvres dans les années 1910. En effet, ses tableaux ne représentent pas exactement les modèles. Sûr de lui et de son talent, il estime que peindre signifie comprendre. Cet homme exubérant est aussi très sensible et passionné.

Lorsqu'il rencontre Alma Malher, une musicienne et veuve un peu plus âgée que lui, il tombe éperdument amoureux.

Ses sentiments pour elle vont alors avoir des répercussions très impressionnantes sur sa vie mais également sur son art. Il va vivre au rythme de leur amour et de leurs déchirements, notamment un événement dont il ne se remettra jamais.



𝘼𝙫𝙞𝙨 :

J'ai adoré ce roman graphique !

Il retrace avec beaucoup de talent la vie de Kokoschka au moment de ses amours avec la charmante Alma Malher.

Le scénario nous plonge dans les jours et les tourments de cet artiste incroyable. Je connaissais quelques unes de ses œuvres mais pas la vie de l'homme.

Les planches sont magnifiques tant par les couleurs que par les dessins. Je dois ajouter que les tableaux du peintre y sont reproduits avec brio.

Le lettrage est lisible sans difficulté, l'utilisation du gras pour mettre en évidence certains mots est une bonne idée.



Je recommande ce roman graphique qui est extrêmement documenté. Une biographie de Kokoschka est présente à la fin du livre et peut aider à situer le lecteur avant de se plonger dans la vie culturelle viennoise de l'avant guerre mondiale.
Commenter  J’apprécie          20
Claudio et Lucia contre l'agence Fake, tome 1

Il y a des choses que j'apprécie beaucoup. Tomber dans une librairie sur une BD inconnue abordant la désinformation en est une.



Dans le cas présent, la bande-dessinée est à destination d'un public jeune. Après recherche sur le site de la maison d'édition - que je ne connaissais pas -, je constate que l'âge préconisé est : 12+.



Bon si vous lisez ces lignes vous aurez vu le nombre d'étoiles que j'ai attribuées, je ne vais donc pas tourner autour du pot.

Je trouve que l'exercice est plutôt raté.

Dénoncer le conspirationnisme en faisant preuve de conspirationnisme, comment dire... Ça ne me semble pas l'idée du siècle.



Dans cet album le héros adolescent, féru de science, va faire "équipe" avec sa future demi-sœur, accro aux réseaux sociaux et fan d'un artiste ridicule. Le sujet de leur enquête va concerner le réchauffement climatique.

Je ne vais pas m'attarder sur les échanges que je trouve un peu bêtassons - est-ce vraiment obligatoire quand on s'adresse à des jeunes ? - pour me concentrer sur le vrai gros problème : l'agence Fake, aka l'entité super-méchante de la BD.







Bon, je ne suis pas emballé non plus par le fil rouge scatologique, surtout en tant que ressort de l'histoire.

Je ne suis pas spécialiste de littérature jeunesse, mais j'ai l'impression - surtout après 12 ans - que l'on peut leur fournir un peu plus de finesse. C'est d'autant plus dommageable que je trouve la thématique essentielle et à traiter encore et encore.

Mais pas vraiment comme ça.



Je lirai néanmoins la suite, pour voir comment les aventures évoluent.
Commenter  J’apprécie          20
Le vieil homme et les narcos

Réaliste, sans concession, forte et bouleversante, Le vieil homme et les narcos est une BD coup de poings aux séquençage cinématographique et à l’intrigue parfaitement orchestrée. C’est beaucoup trop court à mon goût (même le dossier spécial en fin d’ouvrage) et peut être au final un peu empathique sur certains aspects mais ça reste un titre hommage bien fichu avec une tension palpable et quelques émotions....................
Lien : https://libre-r-et-associes-..
Commenter  J’apprécie          20
Kokoschka

Ce one-shot nous raconte la vie tumultueuse de Kokoschka, avec un coté psychédélique. C’est intéressant. De mon côté, je n’accroche pas plus que cela, les personnages majeurs ayant tous un côté assez fous et m’étant plutôt antipathiques. Le graphisme n’est pas trop mal dans celui-ci, avec un côté réaliste et la période du début du XXeme siècle en toile e de fond. L’art au niveau de la peinture de Kokoschka est très particulier, tout le monde ne voit pas cela de la même manière, certains y voient du génie. On sait en quelle année on est à chaque fois, ça s’est bien quand on joue avec la temporalité on est bien situé. Kokoschka est quelqu’un qui s’emporte très facilement.

Ce one-shot est édité par Steinkis. Au texte et dessin c’est Max Vento. A la fin une biographie et bibliographie ainsi que les « œuvres » d’Oskar Kokoschka présentes dans l’ouvrage.

Nous commençons en 1914 à Vienne. On nous parle de culture, art, de l’époque …

C’est séparé en partie avec sous-titre. Une partie est en texte manuscrit mais parfois un peu difficile à lire. Il y a aussi pas mal de scènes de nues. Ensuite, nous sommes emmenés en 1912. Oskar a un grand ami qui l’aide et l’écoute. C’est compliqué de vivre de l’art, il faut des relations. Il tombera sous le charme de l’intrigante Alma Mahler mais bien des gens lui tournent autour. Ils cherchent le talent, à s’élever. Elle est sa muse, il en oublie tout le reste, mais ils ne sont pas du même milieu, elle aime le talent sous toutes ses formes. Lui est jaloux par moment.

Prêt à suivre la drôle de vie de cet étrange peintre dans une période pas simple non plus ?
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et les narcos

Inspiré d’une histoire vraie, celle d’Alejo Garza Tamez, qui est mort en résistant courageusement aux narcotrafiquants, dans un Mexique totalement corrompu, ce récit permet de montrer la toute puissance des cartes dans ce pays où les politiques, les policiers et les militaires ferment les yeux, moyennant finance.
Lien : http://www.bdencre.com/2019/..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Max Vento (16)Voir plus

Quiz Voir plus

Où se passe l'action dans ces romans ?

de Albert Camus (France): où se passe l'action de "La peste" ?

Constantine
Alger
Oran

15 questions
285 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}