Et c'est pourquoi je me tus dans cette maison ce soir-là et écoutai simplement, parce que je ne voulais pas froisser, par une curiosité excessive, les amis qui devaient se sentir aussi coupables que moi, et aussi parce que j'étais au fait que le savoir, surtout le suicide, se communiquait ici autrement que par la parole. L'essentiel était dans le non-dit, dans les regards, dans les gestes, les pensées implicites qui apparaissent telles des rides sur un front, telles des lèvres pincées.