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Critiques de Kid Toussaint (1336)
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Elles, tome 1 : La nouvelle

Vivement la suite de ce coup de coeur jeunesse 2021 ! On est littéralement sans voix !

Aussitôt reçue aussitôt lue cette magnifique BD. Un immense merci aux éditions Lombard (de Belgique) et à Babelio pour cette masse critique.



Dans sa très belle critique Ileauxtresors nous interpelle : « Intrigante, cette couverture où une jeune fille semble se démultiplier. En pas moins de cinq versions, à moins (cherchez bien) qu'il n'y en ait une sixième ? ». En effet, comme l'a remarqué ma fille la clé se trouve à la page 85 après l'indice de la première page. Ah, je ne peux pas garder le secret, car la page en question est tout simplement sublime. J'ai hâte de voir comme cela sera développé dans les tomes suivants.



Un très bon tome I qui nous met en appétit et qui crée un véritable suspense grâce à la petite enquête que mènent Elle et ses nouveaux copains au sujet de sa mère. Ma page préférée est la dernière, celle d'un cahier d'amitié où la protagoniste déclare « Mon nom est un palindrome qui peut voler car il a deux “ailes” ».



Je recommande à 1000% comme je l'ai déjà vu dans d'autres avis critiques. La coloration est extraordinaire et membre à part entière du récit, il y a beaucoup d'humour et des thèmes plus graves comme la souffrance psychique sont abordés avec subtilité.

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Elles, tome 2 : Universelle

Une pointe de déception, assez difficile à déceler et à expliquer sans dévoiler. En effet, après l'émerveillement du premier tome, cette suite tant attendue, semble un peu « en dessous ». Les graphismes sont tout aussi réussis, j'adore même, mais le scénario semble d'un rythme moins soutenu.



Cela dit, je lirai avec toujours autant d'appétit la suite, qui à mon sens explorera peut-être le passé de Elle. Page 86 on peut lire : « […] certains disent qu'il faut savoir d'où on vient pour savoir où l'on va... ».
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40 éléphants, tome 1 : Florrie, doigts de fée

Les hommes partis à la guerre, les femmes les suppléèrent dans de nombreux domaines, même les plus inattendus. Ainsi en 1920 à Londres, un groupe de voleuses, trafiquantes d'opium, proxénètes, kidnappeuses de bébés, et même tueuses, les 40 éléphants (du nom de leur quartier d'origine, Elephant & Castle), dirigé par Kate Bishop, concurrence un clan masculin décimé par la guerre, au nom évocateur des 40 voleurs. Mais à la différence des hommes dont elles ne veulent plus dépendre, Kate et ses « éléphants » écument Londres parfois avec un souci de justice sociale.



Tout n'est pas rose cependant au sein du groupe. Aux luttes intestines s'ajoutent la traque d'une police de plus en plus performante, et la résurgence des 40 voleurs qui va provoquer une guerre des gangs. C'est ce que découvre Florrie « doigts de fée » une nouvelle recrue, très douée pour subtiliser les portefeuilles et autres valeurs, qui va se révéler plus complexe qu'il n'y parait...



Kid Toussaint et Virginie Augustin ont su servir par un texte précis et un dessin élégant joliment coloré cette aventure étonnante de femmes hors-la-loi et féministes après la Première Guerre mondiale. Leur histoire inspirée de faits authentiques est digne d'un vrai roman noir dont il me tarde de connaître la suite.
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40 éléphants, tome 2 : Maggie Passe muraille

Désormais mené par Alice, le gang féminin des 40 Éléphants doit plus que jamais faire face à celui des 40 voleurs qui les accusent d'avoir une taupe parmi elles. Afin de clarifier la situation et se répartir les quartiers de Londres, Alice accepte de rencontrer leur chef, Art Stocker. Mais la survie du gang des femmes va être remise en question après qu'Alice est tombée dans un piège tendu par ce dernier...



Kid Toussaint et Virginie Augustin restituent avec talent l'ambiance sombre et violente d'une capitale britannique en proie à l'insécurité d'une guerre des gangs hommes contre femmes. Grâce aux décors et aux costumes d'époque soignés la plongée dans l'entre-deux-guerres est très réaliste — le dynamisme du dessin et du texte contribuant à l'immersion dans le monde interlope des bas quartiers de Londres.



« Ici, tous mentent, tous volent, tous trichent, personne n’accomplit son devoir, et le pire est qu’ils s’en flattent. » (Mateo Alemàn).
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Les Vies de Charlie

Charlie travaille, depuis des années, chez Recycle & Ternel, une entreprise spécialisée dans le recyclage des corps après la mort. Employé modèle, toujours souriant, toujours un petit bonjour pour les collègues, il excelle dans son boulot de standardiste au service clientèle et n'est pas peu fier, une fois sa journée finie, d'avoir trouvé des réponses à toutes les demandes. Toujours serviable, il accepte même les dossiers compliqués de ses collègues, qui, d'ailleurs, ne le lui rendent pas. Un soir, juste avant 17h, il reçoit l'appel d'un homme dévasté qui vient de perdre sa femme. Celui-ci lui passe alors son fils, alors même que Charlie sait qu'il n'a pas le droit de parler aux mineurs. L'enfant a une question bien particulière qui laisse sans voix le jeune homme. L'enfant veut savoir ce que va devenir l'âme de sa maman. S'il n'a, malheureusement, aucune réponse à lui apporter, Charlie va toutefois tout faire pour tenter d'élucider ce mystère, autant pour le petit garçon que pour lui-même...



Si la vie au sein de Recycle & Ternel est rythmée par une horloge omnipotente, jamais avare de bons conseils sur la santé, Charlie, employé serviable, généreux et empathique, semble s'en accommoder parfaitement, malgré sa vie plutôt solitaire, ses collègues ne manquant pas de décliner toutes ses invitations. Sa petite vie routinière va se trouver chamboulée dès lors que se pose la question de ce que deviennent les âmes des défunts. Peu à peu, le jeune homme va découvrir ce qui se cache derrière le mécanisme de la mort et va plonger dans un monde un brin fantastique où les défunts, pas totalement disparus, apparaissent. Au travers de ses recherches et questionnements vont remonter à la surface des souvenirs profondément enfouis qu'il avait oubliés. À travers cet album sensible, Kid Toussaint évoque les notions de karma, de bien et de mal, de réincarnation, de vie et de mort et questionne sur les raisons d'être, sur la finalité de notre passage sur terre, sur la vie après la mort. Si le personnage de Charlie se révèle touchant, celui d'Éléonore, particulièrement sensible, apporte une touche de romance, de fragilité et d'amour transcendant. Graphiquement, le dessin d'Aurélie Guarino, élégant et délicat, nous plonge dans une ambiance un brin onirique et fantastique, s'accordant parfaitement au récit, notamment en passant du noir et blanc à des couleurs plus éclatantes et vivantes.

Un album sensible et surprenant...



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Elles, tome 3 : Plurielle

Nous avons attendu avec beaucoup d'impatience la sortie (officiellement aujourd'hui) de ce dernier tome de la trilogie. Hélas, nous avons été déçues par l'histoire qui s'est « dissoute » comme une pastille effervescente dans l'eau. Pour ne pas divulguer le contenu de ce qui arrive à Elle, on dira simplement que même le fil narratif de la mère biologique n'est pas très abouti, qu'un père surgit de nulle part, etc.

C'est fort dommage, car les dessins sont toujours aussi beaux, tout comme la coloration et la présentation matérielle. Désolée, de ne plus être sous le charme particulier du premier tome. Trop d'ambiguïté semble tuer la force de l'ambiguïté.
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Killing Time

Il y a quelques semaines, le jury a rendu son verdict : prison à perpétuité pour Gyorgi Owens, le "Tueur des hôpitaux", reconnu coupable de trente-quatre homicides. Un jugement dont il n'a pas souhaité faire appel. Aujourd'hui, ayant obtenu toutes les accréditations nécessaires auprès de l'inspecteur de police, Sam Justice, la journaliste, Isabelle Bauffays, se rend au pénitencier Saint James pour s'entretenir avec le détenu afin d'écrire un article sur son histoire, ses motivations... N'a-t-il assassiné réellement que des personnes en fin de vie ?



Si Gyorgi Owens prétend n'avoir tué que des personnes en fin de vie, c'est tout de même une bien sombre histoire qu'il déroule à la journaliste au fil des entretiens. À l'aide de flashbacks entrecoupés par une conversation entre deux vieillards à l'hôpital (dont on comprend le pourquoi à la toute fin de l'album) et les enquêtes policières, Kid Toussaint retrace le parcours meurtrier du détenu sur fond de vengeance, de règlements de compte, de mafia. L'ambiance, poisseuse et sombre, sert parfaitement le récit. De même que les planches sombres au trait réaliste de Chris Evenhuis.
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Elles, tome 1 : La nouvelle

Intrigante, cette couverture où une jeune fille semble se démultiplier. En pas moins de cinq versions, à moins (cherchez bien) qu'il n'y en ait une sixième ?



L'intrigue construite autour des personnalités multiples de Elle a captivé mes moussaillons. L'adolescente intègre une chouette bande de copains dans son nouveau lycée. Mais très vite, les choses se compliquent : qui est l'inconnu qui semble la suivre ? Comment son comportement peut-il basculer d'une minute à l'autre ? Qui est-elle vraiment et de quoi est-elle capable ?



Plusieurs trouvailles permettent de développer cela de façon très maligne. Avant tout, l'idée de départ : créer une BD jeunesse à partir d'un personnage aux personnalités multiples. Le sujet est fascinant d'une manière générale (on le sait au moins depuis le L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mister Hyde de Stevenson), mais particulièrement intéressant à traiter à hauteur d'adolescent, âge par excellence de la quête de soi et des montagnes russes émotionnelles.



Deuxième trouvaille, le recours aux couleurs de cheveux et à un dessin très expressif permettant de différencier au premier coup d’œil chacune des personnalités de Elle. Il est rare que nous nous tournions, dans nos lectures, vers ce type de graphisme digital qui évoque les films d'animations avec leurs visages aux yeux immenses et leurs jeux de lumière (Aveline Stokart vient de là). Cela fonctionne ici très bien pour donner corps aux personnalités de la protagoniste.



Enfin, arrêtons-nous sur les planches oniriques qui ponctuent le récit : quelqu'un tire-t-il les ficelles du fonctionnement complexe de Elle du loin de cet ailleurs mystérieux ? Ou s'agit-il de rêves, de visions ou de représentations poétiques de ses tourments ? L'album nous laisse sur l'impression qu'il se joue quelque chose d'important à ce niveau-là. Voilà qui promet un deuxième tome (sur trois annoncés) des plus palpitants.
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Killing Time

En voilà une BD qu'elle est vachement bien, tiens.



Le tueur en série, Gyorgi Owens, va désormais pouvoir faire des pompes en série dans son tout nouveau T0, sise dans un pénitencier d'état.

"Le faucheur" en a terminé avec les vendanges, tardives ou non.

Charge à la journaliste Isabelle Bauffays de récolter les aveux de ce prisonnier modèle, notamment sur son dernier crime aujourd'hui encore inexpliqué.



On part sur un récit basique pour rapidement s'apercevoir qu'il n'en est rien.

Les motivations du tueur semblent louables.

Si, si, allant même jusqu'à faire réfléchir le lecteur interloqué sur la fin de vie mais chuuut, ne nous emballons pas.

Puis de mêler cette habile réflexion à la mafia, il n'y a qu'un pas hasardeux que franchit magistralement Kid Toussaint sans qu'il n'y ait de logique disruptive dans la narration.

Chapeau, Billy.



Le scénario tient parfaitement la route.

La patte de Chris Evenhuis lui tient la dragée haute.

Le tout se veut majoritairement sombre, éclairé ça et là par les dialogues de deux p'tits vieux cancéreux au verbe aussi haut que désopilant.



Si vous avez un moment à tuer...
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Love Love Love, tome 1 : Yeah Yeah Yeah

Dans un monde futuriste, les hommes ont crée de toutes pièces des androïdes, appelés mécha. Entassés dans des immeubles, cantonnés aux tâches ingrates, ayant une date d'obsolescence programmée et, aujourd'hui, une mauvaise réputation, ils sont dorénavant considérés comme de simples objets. Pourtant, ils ressentent les choses et ont une âme. C'est d'ailleurs grâce à l'amour reçu et aux échanges avec les humains qu'ils rechargent leur batterie. Ce jour-là, Elle, furieuse, sort en trombe du café et laisse tomber son boulot de serveuse. Elle se précipite dans la rame de métro. Malheureusement, le trafic est interrompu et elle jette, de colère, sa canette par terre... qui arrose malencontreusement Karel, un mécha. Confuse, elle lui propose de partager un Schüber. Le chauffeur refuse de laisser monter Karel. Ce qui énerve la jeune femme. Ils décident alors de faire un bout de chemin ensemble, faisant ainsi plus ample connaissance. Au moment de se quitter au pied de l'immeuble d'Elle, ils envisagent tous les deux la possibilité de se revoir...



C'est au cœur d'un Paris futuriste que Karel, confesseur encourageant, et Elle, serveuse maintenant au chômage, vont se rencontrer. Mais lui est un mécha et elle est humaine. Or les humains, étant les créateurs de ces méchas, sont socialement au-dessus d'eux. Et ce, malgré leur évolution et les sentiments qu'ils ont développés. Aussi leur couple ne va pas plaire du tout et leur histoire sera loin d'être simple. En effet, ils vont rencontrer de nombreux obstacles. Avec ce premier tome, Kid Toussaint nous offre un scénario original, prenant et dynamique au cœur duquel évoluent des personnages attachants. En premier lieu, Karel et Elle, mais aussi des personnages secondaires tels que Medhi, le robot médical, Dave, le fidèle ami ou encore Poly, à la tête d'une résistance. Toute une galerie qui donne lieu à des échanges enlevés. Graphiquement, Andrés Garrido joue beaucoup sur les couleurs, créant des ambiances singulières, dominées par différentes teintes (rose, bleu, rouge...). Son trait tout en rondeur se révèle délicat, et la mise en page dynamique.

Un album attendrissant et plaisant...

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Love love love, tome 2 : Bang bang shoot sh..

Difficile pour Elle, l'humaine, et Karel, le mécha, de poursuivre leur histoire d'amour. En effet, les esprits s'échauffent, la tension monte, les humains supportant de moins en moins la présence des méchas qui, eux, cherchent à s'émanciper et réclament plus de droit. D'ailleurs, certains d'entre eux se font tuer dans d'étranges circonstances et dans l'indifférence. Dans ce chaos ambiant, Elle et Karel tentent de s'octroyer des moments à deux. Mais l'obsolescence programmée de ce dernier plane toujours sur eux. Il ne lui reste aujourd'hui que deux ans à vivre. Pour tenter de le sauver, Elle propose qu'ils se rendent à Madrid, là où il a été conçu...



Dans ce deuxième tome, la relation entre Elle et Karel s'approfondit tandis que celle entre les humains et les méchas se détériore. Une situation qui arrange d'ailleurs le maire. En route pour Madrid, le jeune couple va, peu à peu, découvrir ce qui se passe au-delà des portes de Paris. Kid Toussaint nous propose un deuxième plus surprenant et plus riche en rebondissements, laissant de côté le côté romance afin de mettre en avant la stigmatisation, la lutte des classes, l'émancipation, le travail, la manipulation... Les personnages principaux sont toujours aussi attachants et leurs échanges donnent lieu à des dialogues enlevés, chacun voulant s'affirmer. Graphiquement, Andrès Garrido recrée les mêmes ambiances colorées avec une couleur prédominante selon l'ambiance. Son trait reste fin et élégant.

Un deuxième épisode qui laisse entrevoir une fin tout aussi prenante...



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Magic 7, tome 3 : Le retour de la bête !

J'avais apprécié le tome 1.. été déçue par le tome 2.. et donc un peu peur de me lancer dans le tome 3.

Mais en fait ce fut un réel plaisir. Les auteurs se sont repris et rien n'est décousu. On comprend cette fois-ci l'histoire. (pour le tome 2 a trop en faire on se perd). L'histoire reprend de l'intérêt puisqu'on va enfin connaître qui est le dernier larron du groupe.



Les graphismes et la colorisation sont toujours aussi punchy (et j'adore ça).



Un vrai regain d'intérêt pour cette série a l'issue de ce troisième opus. D'autant qu'on peut s'attendre grâce aux derniers dessins a une suite qui peu être très intéressante.
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Love love love, tome 3 : Bip bip yeah

Alors en route vers Madrid pour tenter de sauver Karel d'une mort prématurée, celui-ci se trouvant dans un état désormais critique, Elle décide de faire une halte chez ses parents, à Bergerac, dans le royaume d'Aquitaine. Après trois jours de repos, Karel fait alors la connaissance de ces derniers ainsi que de la fille d'Elle. Mais il est déjà temps de reprendre la route, sachant que plusieurs personnes sont à leurs trousses. Notamment Wal Acto, un chasseur de prime robotisé, un duo de flics soupçonnant Elle des meurtres de méchas mais aussi leurs amis, Medhi et Dave, déterminés à leur venir en aide...



En route pour Madrid, Elle et Karel, l'humaine et le mécha, vont avoir alors leur lot de surprises. Mais prêts à tout pour sauver leur histoire d'amour, ils sauront faire front et face aux événements. Assurément, voilà un dernier tome fort rythmé, riche en rebondissements et en péripéties. Peut-être un peu trop tant certains passages semblent expéditifs et résolus un peu rapidement, même la fin qui, pourtant, est inattendue. Mais qu'importe, Elle et Karel sont deux personnages que l'on a aimé suivre et leur histoire d'amour, fil conducteur de cette série, est touchante. Kid Toussaint interroge une fois encore sur les rapports entre humains et robots/IA. Graphiquement, Andrès Garrido nous régale toujours avec ses planches très colorées toujours en adéquation avec les différentes ambiances et son trait élégant.

Une belle découverte !



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40 éléphants, tome 3 : Dorothy, la poinçonneuse

Le tome 2 m’avait quelque peu déçu car on n’avait pas réussi à calibrer le format de la série, et la narration et le rythme en pâtissaient fortement : tel n’est pas le cas dans ce tome 3 intitulé "Dorothy, la poinçonneuse" qui forme une histoire complète en 1 seul volume…

Après avoir vidé son trésor de guerre pour se débarrasser du gang 100% masculin d’Art Stocker le gang 100% féminin des « 40 éléphants » repart de zéro et doit de nouveau gravir tous les échelons pour s’emparer du quartier de South London :

- il y a toute une partie humoristique réussie avec les autorités qui ne savent plus à quels saints de vouer, et qui sont obligé de combattre le mal par le mal en opposant à la criminalité féminine une police féminine..

- il y a toute une partie tragique réussie qui emprunte peu ou prou à "M le Maudit" du génial Fritz Lang, puisque Scotland Yard échouant à mettre la main sur un tueur de nonnes, les mafieuses décident de se chargee elles-même de la situation...

Sauf que les femmes mafieuses et les femmes policières ont la même idée au même moment : se déguiser en nonnes pour parsemer South London d’appâts pour le tueur en série… et celles qui connaissent bien Dorothy la soupçonne d’être elle-même responsable des meurtres, et celles qui ne la connaissent pas encore assez bien ne veulent pas croire à sa culpabilité. Car entre fausses pistes et vrai suspens nous découvrons dans des flashbacks à la Sergio Leone tout en niveaux de gris le triste passé de Dorothy et ses camarades,

Graphiquement la série est toujours bien stylée et bien soignée : elle se prêterait merveilleusement à un film d’animation (mais on est dans un pays ou les preneurs de décision se savent faire que du Disney quand ils ne aplatissement pas devant la Disney Corporation, donc une fois de plus c’est mort). Attention je préfère prévenir quand même : pesez bien le pour et le contre avant de lire la page 57, car la dernière planche fait basculer le récit du « happy end » ou « sad end » !
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Magic 7, tome 1 : Jamais seuls

Une chouette BD jeunesse.

7 enfants reçoivent des pouvoirs. Dans ce premier tome c'est surtout la rencontre des 5 premiers qui est traitée.

Un premier épisode qui donne le ton, mais ce sera surtout dans le tome deux ou on pourra, sans doute mieux juger cette BD.



Les graphismes sont sympas et très colorés.. de quoi plaire au plus jeune. Le scénario est aussi agréable, et les personnages ont un bon caractère qui peut laisser présager de belles aventures.



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La course du siècle

Club N°55 : BD non sélectionnée

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Très beau dessin et belle coloration.



Humour pour cette BD sur fond historique.



Intéressante et divertissante...



Sophie

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Le dossier final permet d'enrichir le propos de l'album qui reste un peu trop "cocasse".



Gwen

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Le marathon traité par dessus la jambe : pas fan de sport mais cette BD est fun. ;-)



Xel

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Message intéressant sur ce marathon olympique exemplaire et expérimental sur les participants, mais traité à la rigolade et pas très accrocheur sur le contenu...



JH

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Les Vies de Charlie

Club N°53 : BD non sélectionnée

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Gros coup de coeur pour moi.



Pour le sujet abordé : que deviennent nos âmes après la mort, que pour son traitement (très beau jeu de couleurs).



Le début est un peu dérangeant, il faut l'avouer : Charlie travaille dans une entreprise qui recycle les corps pour les transformer en objets du quotidien.



Mais ensuite la vision proposée est intéressante et très optimiste.



Virginie

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Plutôt intriguée sur le moment puisque l'histoire se dévoile peu à peu et change de directions de pétillante façon mais ce qu'il m'en reste aujourd'hui est maigre...



Gwen E.

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J'ai beaucoup aimé le dessin.



Après l'histoire prend un tournant qui ne m'a pas plu.



Trop de bons sentiments, de sourires, c'est vite agaçant.



Aaricia

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Magic 7, tome 4 : Vérités

Un tome qui sert de transition sans doute. On apprend beaucoup sur la génèse et le passif des différents mages.

Les graphismes sont travaillés et très différents quand on change d'époque. ce qui pour moi est un atout.



Maintenant on est dans un tome beaucoup plus "hard" que les précédents. Je ne suis pas tout à fait convaincue que certaines planches soient réellement adaptées au public visé. Personnellement, je n'en suis pas choquée mais pas sûre que tout le monde voit les choses de la même façon que moi.



J'ai malgré tout un énorme problème avec cette série. Il y a un manque d'équilibre notoire entre les différents tomes. J'ai beaucoup aimé les N°1 et 3, beaucoup moins le 2 et je reste sur ma faim avec ce n°4, qui pour moi ne fait pas avancer beaucoup l'affaire , même si j'ai trouvé plaisant de plonger dans certains contes et d'en voir une autre origine.
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Magic 7, tome 2 : Contre tous !

je suis assez déçue par ce deuxième tome.. non pas par l'histoire en elle même qui avance un peu mais on retrouve des personnages qui arrivent de nulle part, des situations qui n'ont pas de début.

Enfin bref pour une BD jeunesse j'ai bien eu du mal a m'y retrouvée.



Au niveau des graphismes ça reste sympa avec une colorisation qui donne du pep's.



Je lirais la suite en espérant une logique certaine dans le scénario.. et si ce n'est pas le cas j'abandonnerais.
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Les Vies de Charlie

Je ne me joins pas à l’engouement général autour de cette bande dessinée.



Le dessin de la couverture est assez élégant, léger et aérien, mais je n’ai pas retrouvé à l’intérieur. L’auteur joue sur l’aspect crayonné pour donner un aspect brut, mais on est plutôt dans le style d’illustrations de mode, taille cintrée, épaule carrée, grands yeux emprunté au manga, la spontanéité du crayonné n’est qu’un leurre pour un dessin au final très stéréotypé, académique et monotone. La couleur judicieusement répartie sur la couverture disparaît presque complètement pour laisser place à des planches très ternes, sans lumière, sans contraste, l’aspect brut encore ici ? Non, bien au contraire, juste un système pour donner une genre, une astuce artificielle. Je trouve le dessin très conventionnel et sans personnalité, mais ce qui me dérange le plus, c’est cette accumulation de sourires sans vie. Le Charlie en question n’a pas attiré mon empathie, je l’ai trouvé franchement agaçant avec ses sourires de fayot.



Il y a beaucoup d’autres détails qui m’ont agacé, par exemple, il y a des références, mais que viennent faire les Marx Brothers dans cette histoire, ce n’est pas parce qu’on les représente dans une image que ça fait référence, l’esprit en est à des kilomètres, c’est presque gênant de les trouver là sans raisons. Et puis les morts sont tous beaux, tiens, c'est nouveau ça.



J’avoue avoir été berné sur le sujet de cette histoire : Au départ, je pensais qu’il s’agissait d’une satire sur le monde du travail, mais en fait, il s’agit d’une histoire sur le thème de la réincarnation, et franchement, sur ce sujet, il n’y a que des poncifs, des clichés sans imagination, un thème délicat, surtout dans une œuvre pour la jeunesse, traité avec des gros sabots, c’en est même gênant.



J’ai tout trouvé maladroit, le dessin, les caractères, l’exploitation du thème, l’évolution de l’intrigue, non, vraiment, ce n’est pas pour moi.
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