Kay O`Neill

J'avais très envie de découvrir d'autres livres de l'auteurice puisque j'avais beaucoup aimé Princesse princesse, et cette bande dessinée me tentait particulièrement.



Nous suivons Greta, qui est apprentie forgeronne et qui va faire la connaissance des deux personnes qui tiennent le cercle du dragon-thé, Hesekiel et Erik. Par la même occasion, elle va rencontrer la timide et mystérieuse Minette. Greta va également être initiée à l'art de préparer le thé dragon.



J'ai trouvé l'histoire toute mignonne et j'ai vraiment eu envie, moi aussi, de faire la connaissance des différents dragons... qui portent tous des noms de thés. Quant aux personnages, je les ai trouvés attachants, bien que nous n'ayons pas beaucoup d'informations sur eux pour le moment. Les illustrations sont rondes et les couleurs très douces, ce qui rend l'univers encore plus mignon.



J'ai bien aimé ce premier tome, qui m'a enveloppée de douceur et de joie pendant ma lecture !

Comment résister à cette couverture pleine de vie et absolument adorable, avec ses couleurs chaudes et pittoresques ? Ajoutons à cela une histoire sur des dragons trop mignons et la promesse d’un récit avec beaucoup d’émotions… Je n’ai pour ma part, pas pu résister.



Je n’ai su qu’à la fin de ma lecture que La tapisserie du dragon-thé était un tome trois. Pour ma part, je n’ai pas trouvé cela dérangeant, même si au début de ma lecture, je me suis dit que l’univers et les personnages manquaient un petit peu de contexte ! Mais franchement, c’est une impression qui a très vite disparu.



On sent dès le départ que l’histoire a un côté très onirique et centré sur les émotions. Il y a beaucoup d’introspection que cela soit chez les enfants, les adultes ou les petits dragons-thé même si ces derniers ne prennent au final pas beaucoup de place. Et j’ai aimé cette idée qu’à chaque moment de notre vie, nous pouvons avoir des doutes, besoin de se retrouver ou d’explorer de nouveaux horizons. Nous évoluons à chaque instant de notre vie et ce n’est pas une étape exclusivement réservée aux enfants ou adolescents. On peut penser avoir trouvé sa voie et finir par se dire des années plus tard que l’on a besoin de changements.



La vie au final est une suite d’aventures. C’est à nous de saisir les opportunités. Bien entendu, cela n’est pas toujours facile et il faut parfois un petit peu d’aide pour le comprendre. Dans La tapisserie du dragon-thé, nous sommes aussi face à l’autre. L’album est à mon sens un rappel que nous ne sommes pas seuls, surtout face à nos doutes. Que se confier, essayer de comprendre, de mettre le doigt sur ce qui ne va pas, communiquer sont des éléments tout aussi important que le voyage en lui-même.



Nos héros se sont construits une famille, une vie, parfois par hasard, ou au fil de rencontres inattendues. Le récit est doux, chaleureux, plein d’esprit et de cœur. On tourne les pages en se sentant dans un cocon avec ses personnages apaisants qui parfois rencontrent des obstacles. Mais l’auteur est toujours dans une optique d’espoir et se concentre sur l’avenir. L’important, au final, est de s’écouter et d’apprendre à écouter les autres.



La tapisserie du dragon-thé a été une découverte onirique à la hauteur de mes espérances. Un récit doux et charmant qui fait réfléchir. Beaucoup de philosophie sans trop en faire et avec des petits dragons à croquer (un petit plus à ne pas négliger !).

J'étais enthousiaste à l'idée de commencer cette bande dessinée pour enfants, puisqu'elle semblait remettre en cause les clichés des contes de fées : la princesse emprisonnée par une méchante sorcière, sauvée par un prince avec qui elle se marie à la fin...



Dans cette histoire, point d'homme : c'est Amira qui vient sauver Sadie. Et malgré leurs caractères très différents, les deux jeunes femmes vont s'entraider et se rapprocher...



C'était une très belle histoire pour les plus jeunes puisqu'elle était touchante, qu'elle avait le mérite de déconstruire des idées reçues et aussi de parler d'homosexualité féminine - une chose bien trop rare dans les livres jeunesse, j'ai l'impression -, ce qui a rendu ma lecture très agréable.



Je déplore seulement deux petits éléments sans grande importance : la rapidité à laquelle la bande dessinée se termine et les illustrations qui, bien que très chouettes, sont relativement simplistes.

J'avais été séduite par le premier tome, Le cercle du dragon-thé, et j'ai voulu découvrir davantage l'univers de K. O'Neill puisque c'était son deuxième ouvrage que je lisais et qui me plaisait beaucoup. J'étais ravie de lire le second tome de cette saga prometteuse !



Dans cette histoire, nous allons suivre Rinn, qui a grandi auprès de dragons-thé... Mais rencontrer un vrai dragon, c'est autre chose ! Pourtant, iel fait la connaissance d'un dragon, Aedhan, qui est venu pour le festival et protéger la ville... Seulement, il se rend compte qu'il s'est endormi pendant quatre-vingt ans ! Une enquête est alors menée par Erik et Hesekiel, chasseurs de prime, pour découvrir qui est à l'origine de ce sort, tandis que les préparatifs pour le festival ont lieu...



Avant de lire cette histoire, je pensais découvrir la suite directe du précédent volume. En réalité, l'intrigue se déroule bien avant Le cercle du dragon-thé, ledit cercle n'ayant même pas été créé par Erik et Hesekiel, personnages que nous retrouvons ici.



Après avoir passé cette surprise qui m'a un peu perdue dans le récit, j'ai pu apprécier pleinement l'histoire. Si les dragons-thé sont un peu mis au second plan, j'ai tout de même beaucoup aimé cette aventure ! L'univers de K. O'Neill me plaît énormément et je trouve que tout est très mignon !



J'ai de nouveau été séduite par les superbes illustrations qui nous entraînent dans un univers chouette, agréable et coloré. C'est encore une fois une histoire inclusive, mettant en avant - mais de façon subtile - des personnages LGBTQI+. C'est beau, c'est doux, et j'ai beaucoup aimé l'enquête qui était menée pour découvrir qui avait endormi Aedhan !

J'ai découvert K. O'Neill tardivement, avec Princesse princesse que j'avais adoré puis avec la formidable bande dessinée Le cercle du dragon-thé qui, avec le recul, a été un coup de cœur. Je me suis lancée avec enthousiasme dans La baie de l'aquicorne, aussitôt charmée par la couverture.



Dans cette histoire, nous allons suivre une jeune fille, Lana, qui revient dans son village natal avec son père. Iels étaient parti•es après la mort tragique de la mère de Lana et sont de retour pour aider à nettoyer les dégâts après une grosse tempête. Lana se rend compte comme sa tante et l'océan lui ont manqué... Elle se rend très rapidement à la plage, où elle va découvrir une créature semblable à un hippocampe qui est blessée. Aidée de sa tante, Lana va soigner la créature et la ramener, prenant ainsi connaissance du monde qui existe dans les profondeurs de l'océan...



C'est une histoire qui va parler de deuil, de relation amoureuse fantastique (au sens propre du terme) et d'écologie. Chacune de ces thématiques est abordée avec facilité et K. O'Neill invite à se questionner sur notre impact environnemental. Loin d'être moralisatrice, cette bande dessinée amène surtout à réfléchir et, pourquoi pas, à agir à son niveau.



Ce que j'ai aimé également, c'est que les personnages ne sont pas manichéens. Malgré toute l'admiration de Lana envers sa tante, elle va découvrir d'autres aspects de sa personnalité...



Quant aux illustrations, elles sont magnifiques et donnent envie de plonger dans l'océan pour en découvrir les profondeurs et les créatures fantastiques. J'ai aimé les couleurs douces et claires qui ont été utilisées.



C'est une formidable bande dessinée qui parle d'écologie, d'amour et du deuil. Ce récit est touchant et les illustrations sont très belles, j'ai adoré le ton et la douceur qui s'en dégageaient. L'auteur•rice a encore su me charmer avec sa plume et son coup de crayon !

Un dessin d’un style assez naïf à mon sens mais qui confère beaucoup de douceur à cette histoire singulière, hautement colorée là aussi tout en douceur.

Vous l’aurez compris, j’ai été plutôt charmée par la lecture de cette B.D. d’une auteure et illustratrice néozélandaise qui nous dévoile les mystères des dragons-thé d’abord dans une aventure sympathique puis dans les extraits d’un guide.

Une histoire où les valeurs de solidarité, d’écoute de l’autre, d’entraide priment et où l’on tente de maintenir intacte les traditions et surtout le savoir-faire artisanal.

Des feuillages et maintes petites fleurs ornent les pages pour notre plaisir.

Un bel objet livre à partager pour un moment de lecture subtil comme le parfum d’un thé...

Comme d'habitude, j'étais ravie de commencer une nouvelle histoire de K. O'Neill, avec une bande dessinée au format moins traditionnel (s'approchant davantage de l'album) et qui me semblait être pour les enfants.



Dans cette histoire, nous allons suivre Gouttelette, un petit Axolotl qui se prépare avec ses ami•es pour le festival sportif, chacun•e s'organisant dans son propre domaine. Alors que Gouttelette s'entraîne, il se rend compte que ses ami•es ont pleins de doutes et de craintes et il va tenter de les rassurer...



Il n'y a ni de grande surprise ni de grande révélation dans cette histoire qui comporte relativement peu d'action mais qui est une lecture qui fait du bien.



C'est une bande dessinée joliment illustrée, aux traits ronds et enfantins qui est pleine de couleurs et nous apporte pleins de bons sentiments. On voit Gouttelette encourager ses proches et leur redonner de l'espoir pour le festival sportif. Un ouvrage qui fait du bien au moral, qui est à mettre entre les mains des petits et grands pour se rappeler des choses essentielles.

Oups, il semblerait que j'ai lu le tome 2 avant de découvrir le tome 1... ^^' je me disais aussi! Bien que j'ai l'impression d'avoir tout de même compris le récit, il est vrai qu'il me manquait des éléments pour complètement rentrer dedans, comme si je devais déjà connaître l'univers des dragons thés (pas étonnant me direz-vous, haha, pour ma défense, ce n'était pas clairement inscrit sur la BD que c'était un deuxième d'une saga...). Après avoir fait quelques recherches, il semblerait donc que ce soit un préquel et que celui-ci peut se lire indépendamment du premier. Me concernant, je pense qu'il est quand même mieux de lire le 1 avant...



• Je n'ai pas résisté à l'envie de dévorer cet ouvrage (la couverture m'a appelée, carrément) directement à la médiathèque, bien assise tranquillement entre des enfants qui jouaient à cache-cache et les miens qui me réclamaient tout le temps, le combo parfait pour bien comprendre sa lecture n'est-ce pas :')... J'étais donc plus ou moins concentrée, mais aussi et surtout charmée, voire envoûtée par les superbes illustrations. Je retiens principalement de ce titre qui se veut inclusif toute sa bienveillance, sa tendresse et sa douceur. Je n'ai maintenant plus qu'à espérer trouver le tome 1 et l'emprunter, ça sera sans doute mieux pour lire en toute sérénité chez moi (ou pas?).



Ce fût donc une jolie découverte malgré tout (sous-entendu, ma bourde d'avoir lu le tome 2 en premier), une BD apaisante, réconfortante et attendrissante - oui, rien que ça - qui donne le sourire et mets du baume au coeur !

Histoire d'écologie, histoire d'amour fantastique, histoire de deuil, "La Baie de l'Aquicorne" est une bande-dessinée aux multiples sujets. Chacun d'entre eux est abordé de façon naturelle et ils s'imbriquent tous parfaitement.



J'ai adoré les personnages atypiques et spontanés. J'ai adoré l'histoire qui sensibilise à la protection des océans intelligemment et en apportant des solutions. J'ai adoré les dessins de l'auteur. J'avais déjà adoré le ton et la douceur de Katie O'Neill dans "Le cercle du Dragon-Thé". J'ai eu le plaisir de les retrouver dans "La Baie de l'Aquicorne". Bref, j'ai tout aimé dans cette bande-dessinée.



Katie O'Neill a une façon d'écrire inclusive et bienveillante. C'est ma première belle découverte, en tant qu'auteure, de ce début d'année 2021.

Dès le résumé, j’étais conquise.



L’histoire est très belle et douce, pleine de jolies valeurs et de poésie (elle est abordable même pour les lecteur.rice.s les plus jeunes), et on retrouve un petit dossier à la fin de la bande dessinée avec des explications sur les dragons-thé, les spécificités de chaque espèce…



Les personnages sont adorables, très attachants, mais surtout d’une grande diversité : c’était un plaisir d’en voir de toutes les formes, de toutes les tailles, de tous les genres, de toutes les couleurs, en situation de handicap, et de voir plein de représentations de l’amour différentes.



Les illustrations sont magnifiques, colorées, et je ne pense pas qu’il soit possible de ne pas les adorer.



Les couleurs varient au fil des saisons (le récit est séparé en quatre, pour le printemps, l’été, l’automne et l’hiver, vous l’aurez compris, c’était donc une parenthèse inutile), et nous font voyager.
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Dans cette deuxième histoire autour des dragons-thé, nous rencontrons Rinn et Aedhan, deux personnages attachants. Rin aime récolter des plantes, iel rencontre Aedhan lors d'une de ses cueillettes. Celui-ci s'était endormi pendant 80 ans alors qu'il devait veiller sur le village de Rin. Pas par flemme, à cause d'un esprit de la forêt.



J'aime beaucoup l'univers tout doux de Kay O'Neil. Très insclusif, très coloré, plein de nature et de fantastique aussi. Les relations entre les personnages sont vraiment adorables, bienveillantes.

Ce tome peut se lire indépendamment du premier tome sorti, "Le cercle du Dragon-Thé", même si on recroise deux personnages emblématiques : Erik et Hesekiel.

J'avais emprunté Princesse Princesse et la baie de l'Aquicorne en même temps donc j'ai pu lire ces 2 œuvres à peu de temps d'intervalle et voir la différence. Cette histoire m'a bien plus plu pour sa richesse des thématiques évoquées : l'écologie, les relations familiales comme amoureuses et le deuil. Les dessins et colorisations sont bien caractéristiques à l'auteur(e) et j'aime bien, ça fait très girly et rentre directement dans la case jeunesse. Une lecture passe-temps agréable et engagée via de la fantasy.

Troisième tome et dernier tome, me semble-t-il, dans l'univers des dragons-thé. Il peut se lire indépendamment du deuxième tome mais pas forcément du premier car il y a tout de même pas mal de références.



On retrouve Greta, qui tente encore de consoler le petit dragon thé qu'elle a recueilli, Hesekiel et Erik, personnages toujours aussi attachants, et Minette en proie au doute sur son passé et sa famille.

Ce n'est pas mon préféré des trois tomes mais l'univers reste toujours aussi charmant. L'histoire est belle, l'entente entre les personnages apaisante. Du cocooning et de la douceur à foison, avec quelques leçons de vie qui peuvent être utiles.

C'est l'heure du festival sportif. Tous et toutes les ami.e.s de Gouttelette se préparent avec assiduité. Parfois, le découragement et le doute viendront les assaillir, mais Gouttelette est là pour les encourager et leur remonter le moral.



Kay O'Neill est un.e auteur.e que j'affectionne. Ces univers sont toujours tout en sensibilité. Cette petite BD jeunesse ne déroge pas à la règle. C'est mignon, plein de bonnes ondes et joliment illustré. Un peu moins profond et subtil que ses autres oeuvres mais tout de même agréable. A partir de 6 ans.

En sauvant un petit dragon, Greta va découvrir un salon de thé un peu particulier.



Tout en douceur et en illustrations colorées, mignonnes comme tout, la bande-dessinée "Le cercle du Dragon-Thé" est une belle découverte. Katie O'Neill nous emmène dans un univers fantastique autour du thé, hyper bienveillant, où la simplicité, l'amour et l'amitié sont au coeur de tout. Les personnages sont attachants et leurs relations paraissent tellement spontanées et naturelles que je fonds devant tant d'amour et de douceur. L'idée des dragons thé est originale et bien amenée.



Cette bande-dessinée est une petite bulle inclusive réconfortante.

Conte doux et poétique aux jolis traits, "Le cercle du Dragon-Thé" est une bande dessinée qui nous entraîne à la suite de Greta, apprentie forgeronne qui va recueillir une créature fascinante et rarissime : un dragon thé. le monde onirique est magnifique et invite de suite le lecteur au voyage.

Pour soigner ce drôle de petit monstre, elle va se rapprocher des propriétaires du salon de thé de son village et découvrir leur univers si particulier. Absolument ravissant, ce premier tome, au-delà de son aspect de fable enfantine, aborde avec un naturel et une grande intelligence les questions comme le handicap et l'inclusivité. Cette série est une véritable promesse d'excellentes lectures !
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La gardienne des papillons est l’histoire d’Anya qui vit dans un monde séparé en deux peuples. Le premier vit la nuit, et l’autre la journée. Les deux peuples ne se mélangent pas. Elle fait partie du peuple de la nuit et celui-ci ne survit que grâce à des papillons apportant lumière et pollinisant les plantes. La magie des papillons est vitale obtenir des récoltes. Endosser le rôle de gardien.ne des papillons est donc un rôle primordial pour la survie du village mais c’est aussi un travail qui se rapproche de celui de berger chez nous. C’est un métier où l’on est tout seul pendant toutes les nuits alors que la communauté continue sa vie. Etre isolé, lutter contre l’ennui et l’endormissement, prendre soin des papillons… C’est une vie à la fois très respectée, nécessaire au village mais tellement déconnecté des autres que peu de candidats sont trouvés. Anya devient donc la nouvelle gardienne mais comme elle dénotait déjà dans son village avant ce statut, ça l'isole encore plus. Elle tient à respecter ses responsabilités mais à quel prix ? Ce questionnement devient de plus en plus omniprésent, d’autant plus qu’elle est de plus en plus attirée par le jour mais si elle cède qui va s'occuper des papillons ? Enormément de thématiques sont abordées pendant cette bande dessinée. Comment trouver sa place ? Comment s'accepter ? Comment accepter sa différence mais aussi la différence des autres ? Ce titre est aussi un bon moyen de traiter le fait de se sentir différent. Est-ce que c'est forcément synonyme d'être isolé, de ne pas être intégré ? Et bien sur pourquoi les différences ne pourraient-elles pas être une richesse ? C’est un titre très poétique, une très jolie histoire avec des réflexions importantes et de beaux messages. Encore une fois K. O’Neill m’a conquise.

Contente de tomber sur un autre titre de l'auteur(e) du cercle du dragon-thé, je me lance finalement dans une de ses premières oeuvres en réalité. C'est girly à souhait avec les colorisations pleine de peps, des héroïnes badass (Amira surtout) et on retrouve les thématiques chères au coeur de Kay O'Neill : le courage, la différence, la lgbtq+. Iel revisite les traditionnels contes où le prince sauve la princesse avec deux princesses en héroïnes ! Ca se lit bien mais j'ai trouvé que l'histoire était vraiment trop précipitée vers la fin et que les dessins confirment bien le début de carrière de l'auteur(e). Allez voir plutôt du côté de ses dragons-thé !

- la lecture choudoudou qui fait du bien

- un village en harmonie avec la nature, avec les animaux et entre humains

- des personnages variés et tous acceptés tels qu’ils sont

- une façon douce de valoriser les compétences quelles qu’elles soient sans hiérarchie de valeur

- une belle mise en avant de la différence entre capacités et loisirs

- de belles valeurs transmises par une jolie histoire toute douce

Je classerais d'emblée cet album dans la catégorie jeunesse féminine. Illuminé par de belles couleurs, chaque dessin s'anime de figures merveilleuses, de jeunes filles cornues accompagnées de créatures pokémonesques. L'ensemble génère beaucoup de poésie sans aller jusqu'à la mièvrerie. Le mal toutefois se tapit sous la formes de dragons noirs et les scènes de batailles restent minimisées. Un monde onirique qui plaira certainement à une tranche d'âge 9-12 ans.