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Critiques de Jo Witek (2015)
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J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouve..

Assise sur le porte-bagage de la vieille mobylette de son oncle, Blabla, Efi, à tout juste 14 ans, savoure cette fin de journée lumineuse, la ville qu'elle quitte et espère retrouver à la rentrée prochaine et la promesse de vacances estivales auprès de sa famille et ses amies. Une famille qu'elle a laissée pour s'installer chez sa tante, Neila, afin de poursuivre sa scolarité. Elle se sent légère et épanouie. Mais aussi fière de ses bons résultats scolaires. En arrivant au village, elle distingue aussitôt sa sœur, Rana, et son frère, Solo, qui jouent avec leurs copains. Mais si Efi demande à son oncle de s'arrêter, il n'en fait rien et lui répète qu'il doit la conduire chez ses parents. Elle retrouve une mère fatiguée, enceinte, un père froid et distant. Tous se moquent de ses ambitions de devenir ingénieur, des livres qu'elle a rapportés. Et pour cause, comme le lui a souligné sa maman, la voici devenue une très belle jeune fille, nubile qui plus est...



Efi a 14 ans et si elle espère faire de grandes choses plus tard, d'autant que son bulletin scolaire est prometteur, ses projets vont très vite être balayés... Habitant un pays pauvre, que Jo Witek n'a pas situé, universalisant ainsi son propos, au sein d'une famille nombreuse, la jeune fille va, au vu du comportement de ses parents et de son grand frère, bientôt comprendre que ceux-ci ont arrangé son mariage avec un homme, semble-t-il, de bonne famille. Et c'est le choc pour l'adolescente, submergée alors de sentiments, la rage, la colère, la déception, l'incompréhension, la trahison, la solitude... mais aussi partagée entre son désir d'émancipation, de liberté et les coutumes de son pays. Avec beaucoup de sensibilité, de justesse et d'intelligence, l'auteure signe un roman fort, percutant et dur qui donne, évidemment à réfléchir, sur le sort de ces jeunes filles (pas moins de 12 millions d'entre elles chaque année, dans le monde), la puissance des traditions mais aussi sur le travail des ONG.

Un roman fort louable pour les adolescents...

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Mauv@ise connexion

Julie est une ado de 14 ans passionnée de mode, qui s'inscrit sur un tchat sous le pseudo de Marilou. Elle ment sur son âge et se fait passer pour une fille de 16 ans.

Sous cette nouvelle identité, Julie rencontre bientôt Laurent, un garçon de 20 ans. Mais si chacun ne révèle pas tout à fait la vérité, qui est vraiment ce Laurent?



D'une écriture juste, je recommande vivement la lecture de ce court roman. Empreint de réalité, ce livre nous montre une fois de plus qu'il est important de se protéger des dangers d'Internet, et de veiller aux relations que l'on peut entretenir virtuellement.
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J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouve..

Efi a 14 ans. Elle rentre du lycée pour les vacances d' été.

Dans son village, elle sent tout de suite un nouveau regard posé sur elle, de nouveaux interdits.

Ses amies proches sont au courant de ce qui leur arrive et l'acceptent. Elles sont nubiles et en âge d'être mariées.

Pour Efi, c'est un drame, elle voulait continuer ses études et devenir ingénieure pour aider son pays.

Son milieu pauvre et les traditions ne le permettent pas.

Elle n'accepte pas son sort, le côté inférieur de la femme, le vieux mari qu'on lui a choisi.

Je me suis posé la question de savoir dans quelle région du globe on se trouvait mais une fois les films bollywoodiens cités, j'ai bien imaginé qu'on se trouvait en Inde.

Le récit veut éveiller les jeunes à une réalité qu'ils ne connaissent peut-être pas.

Le récit est court mais tellement qu'on risque de ne pas vivre ce bref roman et de ne pas s'attacher au personnage.

Les chapitres sont courts également. Pour les jeunes lecteurs, ça répond à leur demande.

L'illustration de la couverture est belle et agréable à regarder.

Pour un adulte, la fin est peu plausible ou c'est moi qui ai perdu des illusions. En même temps, l'auteure a peut-être voulu donner une note optimiste à ce destin qui pouvait basculer vers la servitude à tout jamais.

Le livre a le mérite d'exister pour sensibiliser les jeunes du monde occidental à cette terrible réalité du mariage forcé, à cette terrible réalité du non respect des libertés de la femme.

J'avais choisi le livre parmi d'autres pour ma petite-fille qui doit faire un exposé sur un livre de son choix. C'était à sa demande car elle connaît mon penchant pour la lecture.Elle a choisi un autre mais lira certainement celui-ci pour ses lectures libres.

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Y'a pas de héros dans ma famille !

Maurice Dambek est en CM2, il est sympa, cool, bien intégré, très bon élève.

Mo vit dans un petit appartement avec ses parents, ses deux frères, sa soeur, leurs deux chiens. La famille est bruyante, un brin vulgaire sans doute, mais chaleureuse et aimante.

Grâce à son adaptabilité et à son intelligence intuitive, Maurice/Mo passe sans problème d'un univers à l'autre. Il y a des expressions qu'on emploie à l'école mais pas chez soi, et vice-versa...

Bref, tout va bien jusqu'au jour où son copain Hippolyte, de passage chez lui avec sa mère, lui fait comprendre que « sa famille, elle craint, elle est nulle. »

Voilà notre petit Mo tout perturbé, tiraillé entre ces deux mondes, trouvant soudain ses proches minables.



Histoire sympathique sur les apparences, le changement de regard sur les proches à la veille de l'adolescence, l'affrontement entre différentes cultures, les bienfaits de la mixité sociale. Le roman plaide aussi en faveur de la transparence sur le parcours familial : l'histoire des ancêtres, les anecdotes parentales, ça crée des liens. Petit clin d'oeil également au courage nécessaire aux migrants pour tout lâcher et repartir de zéro ailleurs, dans un univers inconnu.



Un bon livre, qui fait réfléchir, dont la fin est un peu convenue et gentillette mais les bonnes crêpes devraient aider à faire passer tout ça...
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Les errantes

Un gros coup de cœur pour cette histoire et pour toutes les femmes incroyables de ce récit.

Les Errantes est la surprenante et bouleversante histoire de trois jeunes filles .qui ont aménagé au sixième étage d’un immeuble haussmannien. Immeuble au triste passé dont la concierge est la mémoire et la gardienne.

Chacune va se trouver aux prises avec d’étranges phénomènes. De quoi s’agit-il ? Entité malfaisante, mise en garde ou message à délivrer ? Toutes trois vont essayer de s’en sortir ensemble. En enquêtant sur leurs revenantes, d’étonnantes révélations les attendent. Nos trois héroïnes en ressortiront plus fortes. Ces événements passés leur donneront envie d’aider d’autres femmes dans le présent.

Ce roman est un hommage aux premières féministes, à celles qui ont persévéré dans un univers masculin . Marguerite Porète fut brûlée vive pour ses idées, Hildegarde de Bingen est devenue célèbre. J’ai eu la joie de découvrir la peintre suédoise Hilma af Klint, pionnière de l’art abstrait. Son œuvre est magnifique !

Autre découverte moins honorable pour la France, Le Bon Pasteur, les irlandais avait les mêmes institutions pour les jeunes filles. Nombre d’entre elles y furent enfermées pour conduite légère dans les années cinquante.

Ce roman par le biais du fantastique est une immense réflexion sur le féminisme . Un livre qui incite à poursuivre sa route malgré les embûches.

Pour celles et ceux qui ne la connaisse pas . Jo Witek a eut le prix Babelio avec son roman : « J’ai quatorze ans et ce n’est pas une bonne chose ».

Les Errantes sort le 17 Août 2022

Merci aux éditions Acte Sud Junior.

#LesErrantes # NetGalleyFrance

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Pourquoi les princesses devraient-elles tou..

Aujourd'hui j'ai l'humeur primesautière, je ne saurais dire pourquoi... Ah si ! Je crois le savoir. Aujourd'hui c'est mercredi et mercredi, c'est... ?

« - C'est contrepèterie ! » Toute la classe s'est mise à rire.

Cette fois c'est la petite Isa qui, de son air polisson, a voulu amuser la galerie et damer le pion au petit Pat qui n'en n'est pas revenu. Il a fallu que ce soit de nouveau la petite Anna qui lui rappelle d'un air à la fois tendre et légèrement moqueur: « Mais non, mercredi ce sont les histoires de Berni. »

« La petite Nico ne sera pas parmi nous ce matin, a dit Sandrine la maîtresse d'école. Sa maman nous a appelé pour nous dire qu'elle avait le Covid. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. » Il y a eu des murmures de déception parmi les visages qui se regardaient d'une moue un peu triste. Puis la maîtresse a ajouté :

« Aujourd'hui nous accueillons une nouvelle élève, la petite Fanny. Elle a fait un geste pour accueillir la petite Fanny un peu intimidée, celle-ci est venue rejoindre le cercle des élèves qui s'est élargi pour lui faire une place. La petite Doriane lui a offert un de ses chocolats tandis qu'un peu effrayée, la petite Fanny ne cessait de contempler l'étrange caméléon posé sur l'épaule de son voisin, le petit Paulo. À sa manière, l'animal a pris la couleur d'un joli bienvenu.

J'ai montré aux enfants la belle couverture du livre que j'avais prévu de leur lire : Pourquoi les princesses devraient-elles toujours être tirées à quatre épingles ?

On y voit une jeune fille aux gestes gracieux dont l'immense chevelure se déploie et s'envole dans les airs. C'est elle la princesse.

« Les enfants, leur ai-je dit, ce matin nous allons faire tomber les stéréotypes ! »

- J'aime pas les stéréotypes, s'est exclamée la petite Francine.

- C'est quoi un stéréotype ? a demandé alors le petit Jean-Michel.

Les bras ballants, j'ai regardé Sandrine, son visage légèrement inquiet m'a fait comprendre que je venais d'utiliser un mot compliqué pour ses élèves et qu'ils risquaient vite d'être perdus. Une petite explication s'imposait. J'ai donc tenté une première approche.

« Un stéréotype, ce sont des préjugés, des clichés, des idées toutes faites, pas toujours exactes et qui empêchent d'imaginer autre chose.

- C'est quoi des préjugés ? a alors demandé la petite Chrystèle d'un air mi-intrigué, mi-espiègle.

Je voyais autour de moi des visages énigmatiques, qui fronçaient les sourcils, des yeux qui me scrutaient, interloqués.

Je sentais le sol se dérober sous mes pieds. J'étais en train de ramer. J'ai tenté d'ébaucher une explication à la va-comme-je-te-pousse...

« Souvent dans les contes traditionnels, les histoires se terminent toujours de la même manière. Ce serait bien d'aborder aujourd'hui une histoire qui casse les codes... »

Sandrine s'est approchée de moi dans l'idée de venir à ma rescousse, elle a alors proposé aux enfants : « nous allons chercher ensemble des exemples que tout le monde connaît. »

La petite Doriane s'est alors avancée et a dit d'un air presque révolté : « Par exemple, dans les contes le loup est toujours méchant, c'est pas juste. » Tout le monde a alors applaudi tandis que la maîtresse d'école acquiesçait. À propos de loup décalé, la petite Domm en a rajouté une couche, à propos d'une histoire que ses parents lui avaient racontée et qui s'intitulait « le loup en slip ». Ça a bien fait rire la petite troupe... !

Il y eut alors plein d'autres idées toutes aussi intéressantes les unes que les autres qui furent jetées à la volée.

« Les garçons ne pleurent jamais. »

« Les filles sont nulles en maths. »

« Maman fait la vaisselle pendant que Papa regarde le match de foot à la télé. »

« Les filles jouent à la poupée. »

« Les garçons puent des pieds. » C'était le petit Pat qui venait de s'exprimer.

« Ah non ! Ça, c'est pas un préjugé ! C'est une chose vraie ! » a répondu alors la petite Anne-Sophie. Et toutes les filles se sont mises à rire.

La petite Gaëlle a alors dit : « Tous les contes se terminent par : ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. C'est un peu dépassé, je trouve. »

Je voyais plein de visages qui opinaient du bonnet et voilà que toutes cew expressions me remettaient en selle vers mon histoire. Et j'ai commencé à ouvrir les pages du livre : « C'est comme les princesses qui doivent absolument épouser des princes ou bien être tirées à quatre épingles ». Alors les élèves se sont rapprochés de moi pour mieux écouter...

Le récit se passe tout d'abord dans une bibliothèque. C'est l'heure du conte, Lise, la bibliothécaire, devant un parterre d'enfants attentifs, commence : « Il était une fois… » C'est sans compter sur la réactivité et la curiosité de son auditoire : « Ça ressemble à quoi, un royaume ? », « Pourquoi les princesses doivent-elles toujours se marier ? », « Et pourquoi avec un prince ? Pourquoi pas un garagiste ou un médecin ? » Et puis quelqu'un d'autre vient s'en mêler, un chat qui dit d'un air faussement désabusé : « J'observe que dans les royaumes comme ailleurs, ce sont toujours les riches qui ont la meilleure part du gâteau ». Au fil des interruptions et questions, Lise la bibliothécaire est alors amenée à faire évoluer ce conte a priori classique vers une autre histoire… bien plus décoiffante qu'elle n'y apparaissait au début, loin des clichés !

J'ai aimé ce roman illustré et la manière astucieuse de l'autrice, Jo Witek, pour dénoncer les stéréotypes, sexistes ou sociétaux, présents dans les contes traditionnels à travers une habile et astucieuse mise en abyme... Les dessins pétillants de Maurèen Poignonec illustrent à merveille ce propos décapant. C'est un excellent album pour inciter les enfants à devenir des citoyens et citoyennes critiques et engagés.

Devant les élèves de la classe de Sandrine, je racontais l'histoire d'une bibliothécaire, Lise, racontant elle-même un conte à des enfants du même âge...

Je me suis alors reconnu dans cette bibliothécaire devant un parterre d'enfants curieux et prêts à en découdre avec les idées toutes faites...

« Pourquoi c'est une bibliothécaire qui raconte l'histoire ? » a demandé alors le petit Paul. « Pourquoi ce n'est pas un bibliothécaire ? » Les enfants se sont regardés les uns les autres, je sentais que brillaient déjà dans leurs yeux ébahis mille autres questions pour faire changer les choses...

Tandis que Sandrine continuait d'animer le fil des discussions, je me suis alors tout doucement esquivé sur la pointe des pieds, je devais déjà préparer l'histoire de mercredi prochain. J'avais tout simplement l'âme primesautière en sortant dans la rue, savourant la lumière étonnée de ce joli mercredi d'automne.

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Une fille de...

Voici un très beau texte lu d'une traite qui conte l'histoire d'Hannah, fille unique dOlga Sobolev, prostituée ukrainienne droguée, enlevée, arrivée en France par un réseau de prostitution .

Elle court à perdre haleine, avale des kilomètres de chemin quatre fois par semaine, se concentre sur son corps, s'évade, se forge un moral de championne pour résister aux insultes, au rythme de ses foulées, elle court pour exister , pour gagner sa dignité , pour se protéger.pour ne plus penser., pour renaître ...elle ne triche pas .....Son esprit se libère ......elle prépare le marathon de sa vie !

Pour avoir un corps que l'on ne piétine pas, que l'on n'avilit pas sans se soucier du regard des autres et surtout pas celui des hommes, pour se fondre dans le décor !

Elle a compris très tôt , a eu la prescience de sa marginalité dès son plus jeune âge .

Par amour pour sa mère, elle relève la tête et décide de raconter son histoire au rythme de ses foulées., elle se sentira libre et n'aura plus jamais honte ! Sa mère dont elle est fière a réussi malgré ce qu'elle vit et ce qu'elle a vécu à lui offrir beaucoup d'amour, ce qu'elle -même n'a jamais reçu !

Entre ses pensées et sa volonté , le silence se fait ! Son esprit se libère dans l'effort extrême, la souffrance , comme un dialogue grisant entre sa respiration maîtrisée , son souffle et ses muscles.

Elle se pose des questions , sera t-elle capable d'aimer ? De ce bonheur à deux , de ce temps suspendu, immortel que partagent les amoureux et que décrivent si bien les poétes ?

Comment peut- elle se construire alors que les regards braqués sur elle sont : arrogance , surprise et dégoût ?

C'est un ouvrage court, fort et saisissant , touchant , une confession violente et sensible , un portait sobre, intelligent , sans misérabilisme .

L'auteur utilise un ton juste , touche du doigt la misère morale , la crasse et la violence , l'odeur des hommes , la puanteur de l'argent ,du trafic , la course pour éviter les flics , l'esclavage physique et moral en plein 21° SIÉCLE !

À LIRE ET À FAIRE LIRE pour le message de tolérance et d'espoir qu'il fait passer !

Un sujet difficile .....



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Y'a pas de héros dans ma famille !

****

Maurice Dambek a 10 ans. Il est bon élève, vit dans une famille aimante mais un peu loufoque, entouré de ses parents, de ses trois frères et sœur et de leur deux chiens. Ça fait du monde dans un petit appartement !!! Mais Maurice ne s'en est jamais rendu compte. Il vit sa vie d'élève de CM2 sereinement, en distinguant bien ce qu'il est chez lui et son rôle à l'école. Jusqu'au jour où son meilleur ami vient chez lui pour un exposé. Là, tout bascule...

Quelle belle découverte que la plume de Jo Witek !!! L'histoire est très bien écrite, les personnages sont attachants et tout sonne juste : les deux mondes dans lesquels ont souvent l'impression de vivre les enfants, la famille qu'on voudrait idéale mais qui ne l'est pas, les personnes qu'on place sur un pied d'estal mais qui n'ont rien d'enviable... L'auteur a su trouvé les mots pour raconter la gêne et l'amour qu'on porte souvent à nos familles, rassurer sur leur "normalité" et prouver qu'on a tous des héros cachés à nos côtés...
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Trop tôt

Trop tôt, c’est l’histoire de Pia, une adolescente qui passe ses vacances au bord de la mer, à Royan. C’est l’été, il fait beau, il fait chaud, et avec sa cousine Marthe, elles ne rêvent que d’une chose, sortir avec un garçon. C’est à la toute fin de leur séjour que le « rêve » va devenir réalité.



La réalité, c’est Nathan, rencontré un soir. Il est beau, bronzé, souriant. Etourdie par ce bellâtre, Pia est sous le charme et de caresses en baisers, ils vont faire l’amour. Pour Pia, c’est la première fois mais même la première fois, une grossesse est possible, Pia va l’apprendre à ses dépens, un peu plus tard…



En 90 pages, Jo Witek réussit un récit percutant et incroyablement juste, un livre choc.



L’adolescence, la première fois et ses conséquences possibles, le choix douloureux qui s’en suit, la liberté pour une fille devenue femme plus vite qu’elle ne l’aurait voulu de disposer de son corps. Un sujet plus que jamais d’actualité.



Un livre indispensable à lire et à faire lire !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Peur express

J'ai énormément aimé ce livre à la fois étrange, fantastique et policier ce qui fait très bon mélange. On s'attache vite à tous les personnages et le huis-clos au début est vraiment bien,c'est donc pour ça que la troisième parti m'a un peu déçu car on quitte le train pour revenir à la réalité... C'est un livre que je conseille !
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J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouve..

Efi est une jeune fille de 14 ans qui comme toutes les autres adolescentes de son âge vivant dans un pays pauvre, rêve d'un avenir meilleur, elle habite avec sa famille dans un village où le progrès technique est insuffisant, les catastrophes climatiques font rage, ruinant les agriculteurs et le reste de la population.



Élève brillante, personnage dynamique, plein de vie, rebelle, altruiste, lucide ; Efi a de grandes ambitions pour son pays ; elle veut être ingénieure et participer au progrès technique de celui-ci.



Lors des vacances d'été, elle revient du collège de la ville où elle étudie mais ne reçoit pas le même accueil qu'à l'accoutumée, inquiète, la jeune fille se demande ce qui se trame derrière tout cela. La froideur soudaine de son père, de son frère, des gens du village, tous semblent s'être ligués contre la jeune fille qui a peut-être grandi trop vite pendant que les mentalités, elles, sont restées figées dans les traditions ancestrales et la domination masculine, en sacrifiant le bonheur de leurs enfants aux besoins immédiats et au regard pas toujours juste ni bienveillant de la communauté, de la misère et de l'ignorance.



Les projets de sa famille, pour elle, sont à l'opposé de la vie dont elle avait rêvé comme peuvent en rêver toutes les jeunes filles de son âge et de sa condition, Efi en est bouleversée, « Un drame » pour la jeune fille, son univers s'écroule. On comprend alors pourquoi selon le titre du récit, avoir 14 ans pour elle n'est pas une bonne nouvelle, elle se sent trahie.



Auteure jeunesse que j'apprécie, j'ai lu d'autres récits de Jo Witek que qui m'ont beaucoup plu, ils me semblent intéressants pour les adolescents.



Le livre présent est engagé sur la condition féminine dans le monde, les inégalités entre les femmes selon leur endroit de naissance. Il dénonce la violence des hommes envers les femmes et le poids et la puissance des traditions qui les réduisent à l'état d'un corps obéissant, d'objet, au mutisme, les empêchant ainsi de choisir librement leur destinée et de vivre leur vie de femme et de jeune fille condamnées au silence et à la servitude.



Mais le combat bien que difficile n'est pas terminé pour Efi.



Ce livre est bien écrit, avec un personnage bien construit dont on entend toutes les pensées, la colère et les cris de révolte aussi bien intérieurs qu'extérieurs afin de développer la compassion et l'attention du lecteur et l'interpeller aussi. Il peut faire écho et sensibiliser les jeunes à la problématique du mariage forcée.

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Un hiver en enfer

Mal dans sa peau, atteint de TOC, sujet aux crises d'angoisses, harcelé au lycée sous prétexte que sa mère est dingue, Edward, quinze ans, se réfugie dans les jeux vidéos dès qu'il rentre chez lui. Il est accro : « Comment ne pas devenir dépendant d'un monde qui fait de vous un être exceptionnel ? » quand tout ou presque foire IRL (dans la vraie vie).



Parce que oui, Edward vit dans une somptueuse baraque, il a un super papa architecte qui s'occupe bien de lui et dont il est très fier, une vieille nounou qui fait la cuisine, une jeune ado-sitter italienne sympa et punchy. Mais "un seul être vous manque et tout est dépeuplé", et sa mère est pour le moins absente, même quand elle est là. Elle se traîne depuis la naissance d'Edward, alternant les phases maniaques et dépressives. Son fils a l'impression de ne pas exister. Peut-il la croire quand elle rentre de deux semaines de soins et annonce que cette fois, c'est bon, elle est définitivement guérie ?



Maladie mentale dans l'entourage, famille asphyxiante, relations mère-fils tumultueuses, adolescence, mal-être, harcèlement au lycée, violences morales et physiques entre jeunes, addiction aux jeux vidéos, deuil... Voilà les thèmes sombres abordés dans ce roman pour adolescents.

Mais attention, une fois qu'on a pigé , on se sent soudain beaucoup plus léger, ça explique que l'auteur ait chargé la barque et pourquoi on trouve des invraisemblances dès le début. Le livre prend alors un autre aspect, il reste noir et angoissant, mais on le lit avec du recul, comme un bon Georges Simenon ou un Patricia Highsmith, rien de plus traumatisant. Cette mise à distance est facilitée par les rebondissements de plus en plus rocambolesques sur la fin, et les grosses ficelles déjà vues ailleurs.



Avis mitigé donc, je suis à la fois déçue et soulagée que cette terrible histoire se révèle être si peu crédible.
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Une photo de vacances

La vie de famille, c’est de composer avec les envies de chacun pour faire des deux précieuses semaines de vacances annuelles un formidable moment partagé. Pas facile pour Eugénie, dix ans, face à des parents adeptes de la sieste, un bébé et sa grande sœur en pleine adolescence qui a ramené sa copine, par-dessus le marché. Et voilà qu’elle-même se met à douter de ses propres envies en cet été charnière, entre enfance et adolescence…



On lit ce roman comme on feuillette un album photo. Jo Witek trouve les mots justes pour dire l’ennui et les sorties, les relations élastiques entre sœurs et le baume des tranches de rigolade, la famille qui prend ses marques et invente ses petits rituels dans un tendre ballet. On rit, on s’attendrit. Le charme de ces vacances semble familier : à croire que les congés en famille ont quelque chose d’universel ? La narration d’Eugénie révèle pourtant, par petites touches, que nous sommes dans un milieu social singulier, modeste. On sent bien que le budget est limité, que sur le papier, l’horizon n’est peut-être pas le plus ouvert.



On aurait tort de les réduire à cela : voilà avant tout une famille forte de ses rêves, de l’amour partagé. Assez politisée aussi, avec notamment cette maman déléguée syndicale qui n’aime rien tant que lire l’actualité et causer politique. Ils sont chouettes, les Manzatti !



Un roman frais, entraînant comme des boules de pétanque qui s’entrechoquent au son des cigales.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouve..

A la bibliothèque, j'ai emprunté : J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouvelle de Jo Witek.

En rentrant du collège pour les vacances scolaires, Efi est convaincue qu’elle est une ado comme les autres et qu’à quatorze ans le monde lui appartient. Elle a la chance d'avoir pu faire des études, grâce à sa mère, et elle veut devenir ingénieure. Accomplir de grandes choses...

Elle oublie qu'elle vit dans un pays très pauvre dans lequel les filles nubiles (c'est à dire bonnes à marier) n'ont plus de liberté, plus d’horizons, plus de livres ni de balades avec les copines.

Son avenir est désormais entre les mains d’un père, puis celles du mari qu’on lui a choisi. Efi est devenue une marchandise, un beau cadeau offert à une famille...

Arrachée à l’enfance, ses rêves piétinés, Efi entre dans l’enfer du mariage forcé.

Son destin serait-il au XXIe siècle de vivre à jamais en servante emprisonnée ?

J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouvelle est un roman pour ados qui m'a pris aux tripes. Il est poignant, comme l'autrice Jo Witek sait en écrire. Court mais percutant, je peux vous assurer que ce roman ne vous laissera pas indifférent.

Efi est une adolescente de 14 ans comme les autres, du moins en apparence. Là où elle vit, même si la loi interdit les mariages avant 15 ans, c'est la tradition qui prend le dessus. A partir de 14 ans, une fille est bonne à marier, un point c'est tout ! Pas question d'attendre un an de plus.

Avant de rentrer dans son village, la jeune fille n'avait pas intégrer cette donne. Insouciante, heureuse de retrouver les siens, la pauvre va vite déchanter ! Dès son arrivée elle comprend que les choses ont changées, que son destin sera très différent de celui qu'elle imaginait. Adieu études, bonjour mariage. Elle n'appartient plus à sa famille mais à sa future belle-famille.

J'ai trouvé ça horrible, c'est impensable de faire un truc pareil à une jeune fille. Tout en sachant très bien que ça arrive tous les jours dans certains pays.

C'est un roman très réaliste avec une écriture qui fait mouche. L'autrice n'en fait ni trop ni pas assez. La fin est très crédible.

J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouvelle est un excellent roman que j'invite tout le monde, ados comme adultes, à lire.

Ma note : 5 étoiles.
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Mentine, Tome 1 : Privée de réseau !

Bien écrit, pétillant, le récit que fait Mentine de son été est plein d'humour. Elle doit s'adapter à un autre environnement, et c'est le prétexte de situations bien drôles. un bon moment de lecture pour les ados.
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Mauv@ise connexion

Julie a 14 ans, elle se passionne pour la mode. Souvent, avec son amie Katia, elles se photographient ou réalisent des vidéos de défilé de mannequins en se mettant elles-mêmes en scène. Mais ce n'est pas du goût de sa mère qui ne supporte ni le rouge carmin sur ses lèvres, ni les hauts talons dorés, ni la mini-jupe de poupée. Alors, un soir où elles se sont disputées à ce propos, Katia s'inscrit sur un Tchat sous le pseudo de Marilou qu'elle trouve plus en adéquation avec la fille qu'elle veut être et préfère laisser entendre qu'elle est âgée de 16 ans. C'est ainsi qu'elle fait la connaissance de Laurent, un garçon de 20 ans... Mais peut-être ment-il lui-aussi...

Mon avis : Lors de mon dernier comité lecture jeunesse, notre libraire nous a offert des ouvrages « service de presse » à se partager entre bibliothécaires. J'ai été interpellée par la première de couverture de « Mauvaise connexion » au moins autant, si ce n'est plus, que par le titre lui-même. Cette silhouette de jeune fille visiblement nue, assise sur un lit, qui est d'autant plus floue qu'elle apparaît à contre jour et est entourée d'une lumière blafarde comme par temps de grisaille... Cette impression d'isolement, d’enfermement qui en émane... Puis, j'ai lu le prologue... et je n'ai plus été capable de lâcher le livre jusqu'à la fin. Un roman très court, comptant seulement 95 pages. Un roman dense et poignant... Mais surtout un roman comme une claque, qui ne dénonce que pour mieux prévenir. C'est Julie qui nous raconte sa propre histoire, quatre ans après les faits. Elle sait montrer du doigt la naïveté qui a fait d'elle une proie facile, une victime parfaite : ses ambitions de mannequinat, son envie de rencontrer le prince charmant, prêt à l'écouter... Elle démonte, pièce après pièce, tous les rouages du piège insidieux tendu par son prédateur : se montrer sérieux, flatter bien évidemment mais très discrètement, faire penser que tout est réalisable si on s'en donne les moyens – et pour ça, c'est sûr, il sera là pour aider - isoler aussi, mais doucement, tout doucement... et enfin, prendre possession, aliéner, assujettir, détruire... Julie sait parfaitement faire ressentir toutes les diverses émotions qui l'ont habitée au fur et à mesure de cette amère expérience, de cette descente aux enfers progressive. Et elle décrit très bien les profondes lacérations qu'elle en a longtemps gardées... Un livre comme un cri qui sait mettre en garde contre les innombrables déviances d'internet, encore trop peu dénoncées par une société toujours émerveillée par ce prodigieux miracle technologique... Il va rejoindre dès demain les rayonnages de romans juniors et romans jeunes adultes, avec une étiquette sur sa couverture "harcèlement sexuel" qui signalera clairement le thème qu'il aborde si justement.

Public : à partir de treize – quatorze ans, mais peut-être aussi proposé aux parents d'enfants plus jeunes qui choisiront peut-être d'accompagner la lecture.
Lien : http://noslivresnosemotions...
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J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouve..

Elle a 14 ans et rentre à la maison pour les vacances

Elle a 14 ans et son uniforme de collégienne est trop petit. Elle ne sait pas encore qu’elle n’en aura pas un autre.

Elle a 14 ans et des seins. Elle ne pourra plus se promener seule.

Elle a 14 ans et est nubile. Nubile donc bonne à marier. Qu’elle le veuille ou non, que son futur époux lui plaise ou non, qu’elle ait des espoirs et des projets ou non.

Elle a 14 ans et est « La Belle » Elle aurait préféré être « L’Intelligente » Mais la beauté est une denrée, qui se vend et qui peut rapporter gros à sa famille.

Elle a 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle.

Ce livre est un cri, le cri de révolte d’une jeune adolescente dont le monde s’écroule : on lui avait donné le droit d’aller au collège, l’espoir d’une vie différente. Mais ses parents ont des dettes et ne peuvent renoncer à la marier, pour l’argent que cela représente, mais aussi pour sauvegarder leur image au village. Elle va résister et sera finalement sauvée, mais à quel prix. Un roman comme un coup de poing qu’il faut lire et partager. Un roman qui malheureusement est encore la réalité pour beaucoup de jeunes filles, et aussi jeunes garçons. L’auteure a l’intelligence d’aborder aussi cette réalité du point de vue du frère d’Efi, qui subit lui aussi la contrainte des coutumes.

Je remercie infiniment les éditions Actes Sud Junior pour le partage de ce roman, à coté duquel je serai sûrement passée #Jai14ansetcenestpasunebonnenouvelle #NetGalleyFrance



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Un hiver en enfer

Un coup de coeur c'est certain pour cet excellentissime thriller jeunesse!!!



Jo Witek nous offre un roman poignant avec une écriture dynamique, imagée, efficace et précise. Un bon thriller en plusieurs étapes avec des accalmies puis une reprise hors norme de la tension psychologique.

Le récit propose une bonne installation du décor et des personnages à la psychologie particulière. L'auteur prend le temps de développer cet aspect important: les sentiments mêlés, les rêves et les frustrations de chacun. La psychologie du personnage principal sera développée tout au long des pages. Sa réaction violente, viscérale, est parfaitement bien rendue par un style imagé.

Les indices sont donnés au lecteur, disséminés peu à peu mais avec un tel talent qu'on n'y prête pas attention, on les voit comme des détails jusqu'au moment où ils prennent sens et où le puzzle se met en place. Pas de temps mort, rien d'inutile. Un récit haletant qui nous tient en alerte et nous bouleverse.



Je découvre cette auteur et je compte bien la lire encore!!
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Dans mon petit coeur

Une petite fille nous ouvre tout grand les portes de son cœur pour explorer ce qui se trouve à l'intérieur. Et comme elle le dit elle-même, quel bazar ! Éclats de joie, larmes de crocodile, zestes de frissons, son cœur est un trésor qui change de couleur suivant son humeur...

Mon avis : Une couverture blanche - qui bénéficie d'un généreux format carré - découpée en forme de cœur en son centre... un cœur qui laisse voir la couleur des différents cœurs que l'on va trouver, toujours découpés, de plus en plus petits, au fil des pages qui s’en suivent. Pour chaque émotion ou sentiment ressentis, une double page, le texte se trouvant toujours sur celle de gauche… La joie, le courage, la colère, la dispute, la tristesse, la tendresse, la peur, l’excitation se succèdent, portés par des phrases simples et poétiques ainsi que par des illustrations enfantines laissant toute leur place aux découpes rendues plus évidentes puisqu’elles se détachent dans un seul objet d’une unique couleur. Une des institutrices de la maternelle voulant aborder les émotions avec ses petits élèves a trouvé dans cet album un bon point de départ, qui permet en outre d’ouvrir le dialogue en ce début d’année scolaire.

Public : à partir de trois – quatre ans

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustratrice, Christine Roussey, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.christineroussey.com/index.php/
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Premier arrêt avant l'avenir

***,*



Pierre est un petit génie... C'est avec des rêves plein la tête qu'il part à Paris, suivre une prépa au célèbre lycée Henri IV. Mais dans le train qui l'emmène vers sa nouvelle vie, il croise le regard vert d'Olympe. Et c'est le coup de foudre ! Dans son regard, il croise la liberté, les idées qu'on défend avec vigueur, les espoirs qu'on fondent avec foi et la vie qu'on invente avec fougue... Qui est-il ? Que veut-il ? Olympe le détournera-t-elle de sa voie tracée d'avance ?



Jo Witek est une auteur que je connais, dont j'ai aimé les écrits jeunesse. Avec ce roman young adult, elle nous entraine aux côtés d'un couple improbable et attendrissant.



Pierre est un jeune garçon qui défie les codes sociaux. Mais si il semble mature et sûr de ce qu'il veut, il voit ses repères voler en éclat quand il rencontre Olympe, une jeune fille en perpétuelle rébellion.

Ce coup de foudre va ouvrir l'horizon de Pierre, lui permettre de s'affirmer en tant qu'individu. Il va s'accorder le droit d'être lui, de penser par lui-même tout en respectant ceux qui lui aider sur son chemin.



C'est un roman que j'ai eu un peu de mal à commencer, tant l'histoire a débuter de manière abrupte, mais qui finalement m'a conquise.

Un roman qui plaira pour son parfum de liberté, d'amour et d'affirmation de soi...



Un grand merci à NetGalley et aux Éditions Actes Sud Junior pour leur confiance.
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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