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Critiques de Isabelle Maroger (185)
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Les filles peuvent le faire aussi / Les gar..

Les filles ont peur de tout et le football n'est pas pour les garçons !

Mais rien n'est interdit ! A toi de décider...

Tu peux être une danseuse gracieuse...

Ou une footballeuse courageuse...





Tu peux t'habiller en rose, avec des vêtements pailletés, qui brillent comme le soleil en été.

Ou en bleu, en noir, en gris

Avec dessus des dinosaures ou des oustitis

Tout est permis !





Tu peux jouer à la poupée, l'habiller et la câliner, comme si c'était ton bébé

Ou construire des maisons...

C'est pas que pour les garçons!





Tu peux aimer les costumes de pirates

Ou préfèrer te déguiser en princesse et rêver de vivre dans un château enchanté (ou un vaisseau spatial, comme la princesse Leïa dans Star Wars)





A l'école, à la maison ou chez les copains, tu peux être ce que tu veux, l'essentiel est d'être heureux !

C'est un album double face, avec une partie pour les garçons !





"Comme un garçon, moi je n'ai peur de rien

Comme un garçon, moi j'ai des copains

Et dans la bande c'est moi qui commande

Pourtant, je ne suis qu'une fille

Quand je suis dans tes bras...(Bon, je sors !)"

Sylvie Vartan, Comme un garçon.
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Lebensborn

Il ne faut pas se méprendre sur ce titre.

J'avais pensé à une incursion à l'époque des nazis dans l'un de ces fameux Lebensborn.

Mais il n'en est rien, ce récit est la quête de ses origines réalisée par la mère d'Isabelle Maroger, Katherine née en 1944 et se sait adoptée, et ceci des années 90 aux années 2000.

Au décès de sa mère adoptive très aimante, Katherine a un déclic, elle se décide enfin à partir sur les traces de ses parents biologiques.

La recherche se révèle, grâce à Internet, beaucoup plus facile qu'elle ne le pensait et elle va ainsi aller de découvertes en découvertes et de rencontres en rencontres qui se dérouleront de manières bien différentes.

Cette quête se révèle très touchante, pleine d'une très jolie émotion.

J'ai aimé le trait très doux, presque enfantin d'Isabelle Maroger, qui raconte cette histoire de son point de vue de femme moderne, et du choc que va provoquer cette histoire sur ses croyances familiales.

Il a cependant fallu du temps à Isabelle pour parvenir à accoucher de ce roman graphique très personnel (environ 7 ans).

Un petit bijou de tendresse et d'amour, qui pourra aussi être un joli point de départ pour une discussion avec des ados sur cette période de l'Histoire.

J'ai apprécié en fin de livre les explications historiques apportées par Isabelle Maroger. J'ai ainsi appris que Himmler avait demandé aux soldats SS de procréer avec le plus de femmes possible, y compris hors mariage afin de peupler l'Europe de bébés aryens, les parents subissant une série de tests afin de prouver leur « bon » profil à l'aide d'enquêtes généalogiques, cela essentiellement en Norvège. Il y a ainsi eu entre 10 et 15 lebensborn en Norvège, 10 en Allemagne, dans d'autres pays d'Europe dont un en France dans l'Oise ! Environ 15 000 enfants y sont nés et d'autres, kidnappés dans les pays de l'Est, y ont été "élevés" (comprendre arrachés à leur famille, on leur apprend l'allemand, puis ces soi-disant orphelins y sont proposés à l'adoption). Les enfants nés le 7 Octobre comme Himmler se le voient attribué comme parrain d'office ! (trop d'honneur...) !

J'ai tout aimé dans ce roman graphique qui se feuillette comme un album photo de famille que je vous recommande.

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Lebensborn

Tous ceux qui ont lu l’excellent roman “Max “ de Sarah Cohen-Scali connaissent les Lebensborn, ces maternités où étaient conçus les bébés représentant le mieux la race aryenne, de beaux bébés blonds aux yeux clairs qui étaient ensuite confiés à des familles allemandes afin d’y être élevés dans les valeurs du nazisme.

L’auteure de cette BD a toujours su que sa mère était née en Norvège mais elle ignorait que cette naissance était accompagnée d’un lourd secret de famille.

J’ai beaucoup aimé le fait que dans cette histoire, il n’y ait pas d’un côté les gentils et de l’autre les méchants, car rien n’est jamais ni tout noir ni tout blanc dans l’Histoire.

Une BD d’une grande force, sans être voyeuriste pour autant et qui révèle des faits bruts, après chacun vit avec ces révélations comme il le peut.

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Lebensborn

Club N°56 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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La découverte des Lebensborn à travers les yeux d'une fille dont la mère y est née.



Cette dernière découvrant son histoire, et ses origines au décès de sa mère adoptive.



Le sujet est abordé de telle manière qu'on en oublierait presque sa terrible réalité, bravo pour cela.



Mel

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Cet ouvrage nous permet à travers l'histoire personnel de l'auteur de découvrir les Lebensborn.



Sujet rarement abordé de la seconde guerre mondiale.



Sam

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L'auteur nous partage son histoire familiale et la découverte de ses origines.



C'est touchant.



Les dessins sont doux.



Le titre suggérait une approche plus historique du sujet.



Il s'agit là d'un témoignage personnel qui renvoie à un sujet historique.



Virginie

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Une histoire intime qui s'inscrit dans la grande histoire.



A découvrir.



Laure

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Lebensborn

Tout d'abord, l'ouvrage est joli, ni trop imposant, ni trop petit, ni trop rigide, ni trop mou et dans des tons tout doux. Bref un bel objet qui donne l'envie de l'ouvrir.

La période de la seconde guerre mondiale me réserve encore des surprises et ce roman graphique m'a ouvert à une nouvelle démarche durant la période nazie. Le sujet est grave, il y est question des Lebensborn, ces maternités crées durant cette guerre pour permettre de faire naitre un maximum d'enfants aryens. Une majorité de ces institutions étaient en Allemagne mais aussi en Norvège. Les soldats allemands basés dans ce pays avaient notamment pour mission d'avoir des enfants avec des femmes et recevaient une prime pour cela. Les bébés étaient ensuite pour beaucoup adoptés par des familles allemandes.

Lebensborn, c'est ainsi l'histoire de l'autrice, mais surtout de sa mère qui est née dans ce contexte. C'est donc aussi la quête d'une identité, la recherche de sa famille biologique, la question des origines et de la notion de "race" qui sont questionnées de manière intelligente, positive et sans jugement.

Isabelle Maroger raconte son point de vue, son vécu de cette découverte par sa mère à un moment où elle est aussi devenue mère.

Un roman graphique à la fois instructif et sensible.

Merci à Babelio et aux Editions Bayard graphic pour cette belle découverte que j'ai déjà conseillé à mes proches passionnés par cette période!

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Lebensborn

Isabelle Maroger dans cette BD nous raconte une histoire poignante et révélatrice d'une période sombre de l'histoire. Elle offre aux lecteurs une perspective intime et émouvante sur l'expérience de sa mère, née dans un Lebensborn pendant la Seconde Guerre mondiale.

La façon dont l'autrice explore les racines de sa propre famille, tout en éclairant le contexte historique des Lebensborn et de leurs conséquences, est à la fois instructive et émouvante. Le récit met en lumière des aspects souvent méconnus de cette période de l'histoire, tout en offrant un regard personnel et sensible sur les événements.

Le caractère informatif de la bande dessinée, combiné à son aspect narratif et visuel, en fait une lecture captivante et enrichissante. L'histoire transmet un message de résilience et de compréhension, invitant les lecteurs à réfléchir sur les conséquences durables de l'idéologie nazie et sur l'importance de la mémoire historique.

Cette bande dessinée est un témoignage poignant et nécessaire, offrant une nouvelle perspective sur une période sombre de l'histoire européenne.

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Lebensborn

Alors qu'elle se promène avec son enfant blond aux yeux bleus, la scénariste est interpellée par une femme qui admire son bébé : "Ça devient rare comme race." Choquant et bête, non ?

Elle est pourtant fière d'avoir pour descendance du sang norvégien de par sa mère. C'est ce qu'elle croit. Car en remontant dans les origines de sa génitrice, elle apprend que c'est une enfant née dans un Lebensborn (fontaines de vie en vieil allemand). Que son grand-père était un SS et qu'il est toujours en vie. Sa mère fera le voyage en Norvège où elle sera formidablement accueillie par sa famille qu'elle découvre. Par contre, en Allemagne...

Un graphisme moderne pour cette histoire ancienne qui hante un peu nos esprits : Que sont devenus ces 10000 enfants ? Quels sont les risques de consanguinité ?

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Lebensborn

Un grand merci à Babelio et aux éditions Bayard graphic’ pour m’avoir adressé ce roman graphique en échange d’une critique. Car il s’agit vraiment d’une très bonne surprise pour bien démarrer l’année !

Une « bonne surprise » ?

Oui, car le thème de ce roman graphique est touchant, sérieux et grave mais son traitement à travers le dessin et la mise en scène faite par Isabelle Maroger le rend léger, d’une poignante humanité et « acceptable ».



Plongeon dans une histoire familiale et européenne :



Le programme Lebensborn avait été imaginé dès 1935 par Heinrich Himmler et les autorités nazies en vue de faire croitre la population allemande et de favoriser le développement d'un type aryen parfaitement « pur et dominant ». Les pères, en grande majorité des soldats SS, étaient invités à concevoir avec leurs épouses légitimes au moins quatre enfants, puis, sous couvert de l’action de guerre, avec des femmes sélectionnées sur leurs mensurations et leur couleurs de cheveux et d’iris ; elles devaient être grandes, athlétiques, blondes et avoir des yeux bleus… cela va sans dire.

Quant à elles, les femmes enceintes allemandes jugées « racialement précieuses » étaient encouragées à donner naissance à leurs enfants dans les fameux Lebensborn.

Rapidement, d’autres maternités de l’horreur ouvrirent en Norvège (+ de 10), en Pologne (3), en Autriche (2), au Danemark (1), aux Pays-Bas (1), en Belgique (1) et même en France (1) dans l’Oise, où les femmes devaient accoucher anonymement et dans le plus grand secret – car le programme était frappé du sceau du secret défense au même titre que la production des fusées V2 – puis elles devaient remettre leur nouveau-né à la SS en vue de constituer l'élite du futur [sic].



On gratte page après page un bien sombre terreau – un terreau un peu noir mais heureusement tout à fait nourricier dans le cas de l’auteure – pour découvrir avec elle la complexité de ses racines familiales.

Elle qui se croyait française, se découvre à moitié norvégienne, avant de comprendre qu’elle serait aussi un peu suédoise (le père de sa grand-mère était Suédois) et 1/4 allemande (son grand-père secret).

Elle raconte l’adoption de sa mère en France. La discrétion sur ce passé. Les retrouvailles avec sa famille restée en Norvège.



Il faut se remettre dans le contexte de l’époque ; 400'000 soldats allemands se trouvaient en Norvège, pour un pays qui comptait à peine 2 millions d’habitants. Porter l’enfant d’un soldat allemand était vécu comme une honte pour les familles. L’exil de la mère ou l’abandon de l’enfant pouvait parfois être les seules solutions acceptables pour les familles… Ainsi, de grands drames se sont joués. Et puis tous ces soldats étaient-ils tous faits du même bois ? Certains (peut-être une majorité ?) se révélaient être de braves hommes, très amoureux de la fille qu’ils avaient rencontré un jour, ou un soir de bal, loin du pays, en proie à de sinistres tourments ; sans doute que de véritables idylles ont vu le jour...



Comme le disait Brecht : "Grand-peur et misère du IIIe Reich"…



La première de couverture est parfaite.

Un froid polaire, de la neige, des arbres nus, un manoir lugubre, des landaus alignés… Rien qui inspire une maternité heureuse… et pourtant : Une maman donna le jour à sa fille.

Elle l’aime et va s’enfuir avec elle pour se préserver toutes les deux ;

Si on regarde bien, de petites feuilles roses poussent sur les branches nues les grands arbres du parc ; l’espoir renaît !



Cet album est pour moi une révélation 2024 ; un coup de cœur assuré.
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Ma mère et moi, tome 1 : Chaud devant !

Des scènes de la vie quotidienne d'une mère d'aujourd'hui, cool souvent, protectrice toujours, et de sa fille adolescente, cool aussi, gaffeuse, amoureuse, râleuse, bref adolescente.



Ce n'est pas forcément à mourir de rire mais on peut, au détour d'une planche, esquisser un sourire en se reconnaissant dans une remarque, une posture, une situation.

C'est frais, tonique, pétillant, moderne. A lire pour se détendre.
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Lebensborn

Je remercie Babelio et Bayard Graphic' pour la réception de cet album en Masse Critique Privilégiée.



L'autrice et illustratrice Isabelle Maroger raconte ici l'histoire de sa mère, née en Norvège en 1944 et adoptée par un couple français en 1946. Katherine Maroger avait déjà raconté son histoire, publiée en 2008 sous le titre "Les racines du silence". Sa fille expose ici sa vision, sous forme de roman graphique, sous le titre "Lebensborn", car il s'agit du nom donné à ces "fontaines de vie". Ces maternités accueillaient en effet certaines mères et surtout, leurs enfants "potentiellement aryens"... J'ai découvert cet affreux concept en lisant cet album.



J'ai beaucoup aimé ce roman graphique. Les dessins sont simples, clairs, dans le style "dessins de presse" joliment crayonnés. Les couleurs sont intelligemment utilisées pour mettre en exergue certaines actions ou personnages. Le scénario n'est pas chronologique. Très bien rythmé, il met en avant le point de vue de l'autrice, tout en expliquant parfaitement l'expérience de sa mère et de sa grand-mère biologique. Les dernières pages de l'album m'ont beaucoup émue. C'est un récit très factuels et très sensibles à fois, tout en simplicité.
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Lebensborn

Isabelle Maroger a été la dessinatrice et coloriste de la série “Ma mère et moi” qui fait toujours beaucoup rire ma fille et dont les illustrations, notamment les représentations des personnages, sont très expressives.



C'est donc avec grand intérêt que je me suis plongée dans son premier roman graphique, où elle a assumé tous les rôles. Je remercie Babelio et Les éditions Bayard graphic' pour cette découverte.



S'agissant des dessins, on retrouve un coup de crayon, notamment dans les yeux, qui rappelle ses oeuvres antérieures. En revanche, le travail sur les décors et les couleurs est beaucoup plus abouti. Bâtiments, plage ou campagne montrent une belle technique de la perspective et des détails, juste dans la bonne mesure pour se sentir transporté dans les lieux. Par ailleurs, la coexistence de dessins en noir et blanc avec d'autres en couleurs vives permet d'orienter le regard du lecteur à travers le présent et le passé. Ainsi, même si Lebensborn est le premier roman graphique de l'autrice, on voit bien qu'elle n'en est pas à son coup d'essai concernant l'illustration !



S'agissant ensuite du récit, Isabelle Maroger a décidé de raconter une partie de son histoire personnelle et de celle de sa mère, qui rejoint un épisode historique de la deuxième guerre mondiale. Les nazis avaient deux programmes en parallèle. Si le premier, sur l'extermination des juifs dans des camps, est tristement connu, le deuxième sur la volonté d'encourager les naissances “aryennes” est moins souvent abordé, malgré la souffrance qu'il a aussi entraîné pour des enfants qui n'avaient rien demandé.



Isabelle Maroger décrit, à travers les recherches sur ses origines, l'histoire de sa grand-mère avec un soldat allemand. Ces hommes étaient envoyés en Norvège pour séduire de jeunes femmes blondes aux yeux bleus et percevaient des primes quand elles étaient enceintes et accouchaient dans des Lebensborn, littéralement “fontaines de vie”, des maternités au service de la nation. Avec la fin de la guerre, ces enfants ont été considérés comme une honte et souvent laissés à l'adoption.



L'enquête donne du dynamisme au récit, l'aspect historique des connaissances sur des faits parfois méconnus et le côté personnel de l'émotion. Additionné au graphisme décrit précédemment, cette bande dessinée est véritablement une très belle réussite ! A découvrir pour une autre perspective sur les drames issus du nazisme.

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Lebensborn

Dans cet ouvrage très intéressant est personnel, l'auteur part d'un événement banal : une femme la complimente sur la blondeur et les yeux bleus de son bébé.

Mais ce banal compliment renvoie la jeune femme à son histoire, à son ascendance : sa mère est née en Norvège, dans un Lebensborn SS.

C'est donc l'enquête et le cheminement qui a été fait par elle et sa mère qui nous est exposé simplement et sans fausse pudeur.

Elle remonte le fil de ce qui est très longtemps resté comme un des derniers tabous de l'histoire de la seconde guerre : des usines à bébés où les soldats SS répondant aux critères physiques et raciaux irréprochables selon les normes aryennes avaient le plus d'enfants possibles avec des femmes correspondant aux mêmes critères.

Cette BD est très touchante, accessible et profonde. Elle nous entraine avec innocence dans une situation qui ne l'était pas.

Le dessin est très rond, et participe à donner à l'ensemble une impression de douceur que contredis parfois le propos.

Une BD nécessaire.
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Lebensborn

Dans ce roman graphique, Isabelle Maroger témoigne de ses origines et d'un fait historique glaçant : les Lebensborn. Les Lebensborn étaient des maternités, et plus globalement un système, mis en place par le régime nazi pour permettre la naissance d'enfants blonds aux yeux bleus en bonne santé, correspondant à l'idéal nazi des aryens.



Je connaissais déjà les Lebensborn donc je n'ai pas appris grand chose, même si les quelques documents d'archives que contiennent ce livre ont tout de même éveillé mon intérêt.



J'ai beaucoup aimé ma lecture. Le partage de l'autrice est nécessaire pour appréhender cette période de l'histoire mais aussi l'après. Ses graphismes sont tout ce que j'aime : vivants, dynamiques, avec de beaux arrondis. C'est un chouette roman graphique sur le devoir de mémoire et la quête des origines.
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Les filles peuvent le faire aussi / Les gar..

La société impose des choix de couleurs, de sports et plus généralement de goûts à chaque sexe.



Pourtant des garçons détestent faire du football et des filles n'aiment pas le rose.



Ce livre est fait pour chacun d'entre eux pour prendre conscience des boîtes dans lesquelles on tente de les enfermer.



Il ouvre le champ des possibles et cela pour les garçons aussi bien que pour les filles.



Il montre visuellement qu'il ne faut pas avoir peur du regard des autres et ne pas trop essayer de se conformer à l'attendu sociétal.



C'est en cherchant qui on est vraiment que l'on peut s'épanouir. Ce n'est pas toujours facile mais cet album peut aider chacun à réfléchir à sa réelle identité.



Les images sont colorées et montrent bien le dilemme.



Le livre se découvre en deux parties séparées mais il aurait été aussi intéressant de les mêler afin de montrer que le poids des contraintes pèsent de la même façon pour les filles et les garçons.



A lire et à offfrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Ma mère et moi, tome 2 : Telle mère, telle fille

Cloé vit seule avec sa maman… et leur chat ! Il arrive que la petite « n’ait plus rien à se mettre », alors, elle emprunte des vêtements à sa maman, sans le lui demander, histoire de ne pas la traumatiser. Ah, oui ! Ce serait bien si maman pouvait lui refiler quelques billets pour… aller s’acheter des fringues !

La hantise de Cloé, enfin, une de ses hantises, c’est de voir un homme débarquer dans la maison, alors quand elle découvre un rasoir électrique, c’est la panique !

Quand la prof de Cloé la convoque en compagnie de sa maman, cette dernière se demande quelle peut bien en être la raison. Cloé est moins pressée de découvrir ce que la maîtresse a à leur dire…



Critique :



J’ai entrepris d’acheter la série « Ma mère et moi » pour fournir des bandes dessinées aux filles qui se plaignaient qu’il y avait trop de BD pour les garçons et pas grand-chose qui leur parle vraiment. Avec cette série, j’ai eu la main heureuse puisqu’elle répond tout-à-fait aux attentes des élèves de dix douze ans (et peut-être un peu plus, mais, en tant qu’instituteur je ne gère pas les plus « vieilles »).

Les histoires paraissent crédibles à ces petites demoiselles qui apprécient les scénarios pleins d’humour et les dessins très expressifs. Pas une seule critique négative n’est parvenue jusqu’à mes oreilles, ce qui est plutôt rare !

Ah ! Encore un détail : plusieurs garçons ont lu ces BD en cachette, comme s’ils commettaient un acte délictueux ! Je les ai vus se gondoler plus d’une fois, mais il suffisait que je leur demande : « Alors, cette BD t’a plu ? » pour m’entendre répondre « Pff ! C’est nul ! C’est pour les filles ! »

Oui, vous avez bien lu : c’est nul, c’est pour les filles ! Comme quoi, on peut à peine entrer dans l’adolescence et être déjà bourré de préjugés.

Encore une phrase de garçon : « Allez ! M’sieur ! S’il vous plaît, ne dites rien aux autres ! »

J’ai promis de me taire, mais j’ai passé un deal avec lui : « Ok ! Mais en échange, tu vas lire tous les autres albums de la série ! Et je t’interroge pour vérifier ! Rassure-toi ce sera pendant la récré pour qu’il n’y ait pas de témoins. » Sa réaction : « Mais m’sieur, c’est pas possible ! Pendant la récré, il y a foot ! » Ma réponse : « Désolé, c’est non négociable ! »

Il a accepté la transaction ! … Mais je ne l’ai plus vu rigoler car… il emmenait les livres à la maison, trop peur de la réaction des autres s’il les lisait en classe !

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Lebensborn

Roman graphique biographique. L'auteur nous raconte l'histoire de sa famille, celle des origines de sa mère enfant adoptée en 1946 en Norvège et qui découvre à la mort de ses parents adoptifs qu'elle est née dans une maternité gérée par les nazis pour continuer à perpétuer la race aryenne.

La BD relate l'enquête de sa famille pour retrouver ses origines et rencontrer sa famille initiale.

Un bon roman graphique aux dessins agréables.
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Lebensborn

J’avais des connaissances très vague de cette partie de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il faut dire que le sujet a rarement été traitée dans les ouvrages sur la guerre (inexistant devrait-on dire même).

J’ai trouvé ce témoignage d’une fille d’enfant née dans un Lebensborn norvégien extrêmement passionnant et rempli d’émotions. C’est important de parler de tels sujets car ces enfants ont été des victimes silencieuses de la barbarie Nazie. Des enfants souvent rejetés à cause de leurs origines allemande et qui ont trouvé refuge dans des familles qui leur ont caché leur histoire.

Le livre d’Isabelle Maroger est passionnant par la façon qu’elle raconte l’histoire d’abord d’elle ; découvrant petit à petit ce secret d me famille ; puis de sa mère recherchant ses origines. Des moments forts émotionnellement où elle retrouvera sa tante, son frère, sa sœur.. enfin je n’en raconte pas trop pour vous laisser le plaisir de la lecture et de la découverte de ce récit-témoignage.

J’ai bien aimé aussi qu’Isabelle Maroger termine sur un dossier « d’histoire » sur ces Lebensborn : leur fonctionnement, leur but et ce que leur a réservé l’histoire : pays accueillants ces établissements, procès de Nuremberg, destin des enfants nés en ces lieux…

Bref, un roman graphique très bien écrit et qui joue un rôle important de devoir de mémoire sur ce que les Nazis ont pu aussi organiser, au-delà de la Shoah. Mais c’est aussi un ouvrage magnifique qui montre l’importance de la reconstruction de son histoire et l’importance du lien familial ; un lien si fort qui brise la barrière de la langue et la barrière du secret.
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Lebensborn

En bref :

C’est un coup de cœur et pour l’objet, et pour l’intrigue.



Les dessins :

J’ai beaucoup aimé les dessins, ils font passer toutes les émotions des personnages. Grâce aux couleurs choisies, on différencie facilement le passé du présent. On sent qu’une véritable artiste est derrière ce roman graphique.



L’intrigue :

J’ai plusieurs fois eu les larmes aux yeux. C’est beau, touchant, émouvant et à la fois horrible. Nous apprenons à connaître les origines d’une enfant, la Maman de la narratrice, qui apprend bien tard que sa naissance et ces origines sont plus complexes que tout ce qu’elle a pu imaginer. Entre la rencontre avec une famille qu’elles ne connaissent pas et des racines ambigües qui laissera un sentiment de culpabilité à notre héroïne, nous sommes embarqués dans une histoire captivante et tellement touchante…



Pour finir :

Dès que j’ai ouvert mon colis, j’ai été impressionné par ce roman graphique. Le livre en lui-même dégage une grande qualité. La couverture m’avait de suite attirée, et alors en feuilletant, juste pour découvrir les dessins, j’ai été conquise alors que je n’avais encore lu aucuns mots.



Merci mille fois à Babelio pour cette masse critique !
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Lebensborn

Dans ce roman graphique, Isabelle Maroger nous plonge dans une quête intime de vérité sur son histoire familiale, tout en explorant le sinistre passé des cliniques nazies.



Tout commence dans un bus lyonnais, alors qu'elle se promène avec son bébé. Un compliment dérangeant sur son enfant blond aux yeux bleus la pousse à explorer ses origines. Elle découvre alors un pan méconnu de son passé : sa mère est née dans un Lebensborn, ces maternités nazies implantées dans toute l’Europe pour peupler le Reich d’enfants de "race aryenne".



A travers des illustrations émouvantes et une narration fluide, l'autrice nous guide dans un voyage rempli d'émotions, mêlant humour et réflexion. Au fur et à mesure de cette odyssée, Isabelle Maroger nous guide à travers son histoire et sa découverte d'une nouvelle famille, avec son lot de chocs et de retrouvailles émotionnelles.



Ce récit intelligent offre un regard profond et émouvant sur une période sombre et trop méconnue de l'histoire. Je l'ai vraiment beaucoup aimé.
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Lebensborn

Cet album nous emmène auprès d'Isabelle et de Katherine

Et

Auprès de Gerda et de Carrie

Auprès d'Arne et de Lisbeth

Auprès de Paul aussi

Et d'Arsène un peu



À leurs côtés nous allons à Lyon, à Paris, à Oslo, à Ski, à Langlade, à Düsseldorf



Cet album, c'est leur histoire construite, abîmée, poursuivie, inscrite dans la Grande Histoire, née d'un rêve de "pure race"

Elle est de celle qui a été tue ou ignorée ou dissimulée

Elle est de celle qui, paradoxalement, déborde des frontières



Le titre dit tout, le rose atténue la dureté, le trait est rond et sied parfaitement au récit, qu'il allège sans le dénaturer



Auprès d'Isabelle, qui les dessine et les raconte, et de Katherine sa mère, nous remontons le temps et les distances pour découvrir, avec elles leurs racines et poursuivre leur histoire



Ce faisant, il est aussi un récit de filiation, de relation mère-fille, d'amour maternel

Il dessine les caractères de chacun face aux révélations et aux épreuves de vie



J'avais repéré ce titre dès sa sortie

La rencontre et la discussion avec son autrice au Festival du Livre Paris a été un moment très fort tant Isabelle a été généreuse de son temps et de ses mots - un grand merci



Un album fort en émotions que je vous recommande chaleureusement
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