La troisième chambre s’était imposée dès les premières prières d’avortement. Simple et froide, cette pièce n’avait pas pour mission de flatter quiconque, bien au contraire. Comme on leur faisait traverser la salle des gueux respectables, puis celles des riches favorisés, les clientes reçues ici mesuraient leur détresse : ni riches ni pauvres, mais pitresses et honteuses. Toutefois, la discrétion leur était assurée par l’absence d’ouverture sur l’extérieur.
Chapitre 15 (p106)