Chauffons une pierre puis abandonnons-là à elle-même. Elle se refroidit et regagne la température ambiante. Elle cherche à mettre fin au déséquilibre entre sa température et l'extérieur. Un être vivant, au contraire, maintient ce déséquilibre qu'il n'abandonnera qu'à sa mort. Comme un coureur penché vers l'avant, qui doit toujours courir pour ne pas tomber, la multitudes de fonctions vitales a pour but et pour effet de perpétuer les déséquilibres de la vie.