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Critiques de H.G. Wells (834)
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L'Île du docteur Moreau

Edward Prendick « échoue » sur l'île du Docteur Moreau. Très rapidement, il se rend compte qu'elle est peuplée de créatures issues de l'expérimentation du docteur. Mi-bête mi-homme, ou des bêtes qui se prennent pour des hommes.



Absence réelle d'intrigue, suspense très limité, format court mais presque déjà trop long.

Manque de visuel, pas horrifié, à peine interloqué, peut être horrible et visionnaire en 1896, mais moi je le lis en 2016 et j'ai déjà lu beaucoup plus violent, plus puissant plus prenant. Bref, un récit sans réel relief et sans réel attrait. Le côté, c'est bien, parce que c'était original et prémonitoire à l'époque me laisse froid. Je lis avec mes critères du vingt et unième siècle et le résultat est sans appel. Mou et sans intérêt pour le côté divertissement et même réflexion. Le côté histoire de l'art et de l'écriture, ma foi, je ne suis pas qualifié pour juger et surtout pas intéressé.



La réflexion sur l'humanité et sur l'expérimentation animale est à peine esquissée, il ne reste pas grand-chose à ce livre.

Bref, à ne lire, que parce que c'est un livre célèbre qu'il « faut » avoir lu. (si on est intéressé par ce genre de lecture. Pour les autres, je vous épargne une presque douloureuse expérience).
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La guerre des mondes

Le texte de Wells est un texte bien écrit et la science-fiction comme genre sollicité ( pour ne pas dire crée ) par l’auteur est ici à sa pleine maturité .



C’est un texte assez court ( hors préface) , trépident , spectaculaire , une course-fuite pour la survie de personnages systématiquement ballotés par l’infortune , la perte de repère , la perte brutale de dignité , dans un monde ravagé intégralement . Devenus de véritables « riens « et brutalement projetés dans la terreur véritable et dans un environnement radicalement imprévisible . Un cadre qui est le théâtre d’une errance hallucinée.



En pratiquement un rien de temps , brutal , la civilisation s’effondre et naufrage .

Les êtres humains sont réduits à la solitude , à la poursuite de la survie au quotidien , une fuite éperdue pour échapper à des prédateurs impitoyables , avec des solutions qui s’effondrent comme des piles de dominos . Une humanité réduite au statut de lombrics pris dans les fourches caudines du jardinier envahisseur .

Une errance en compagnie aussi d’un personnage perdu dans une solitude individuelle , existentielle , palpable , intense et dense.



La langue a vieillie certes , mais elle est de qualité ( classique) et elle emporte le lecteur sans difficulté dans ce monde défiguré .



Il y a deux grands classiques de SF que vous devez découvrir en lecture , hormis Orwell .

Ces deux textes de qualités , dont la guerre des mondes qui fonde la science-fiction populaire édifiante à thèse , alors que le second , La planète des singes l’illustre brillamment :

- La planète des singes traite de la ségrégation et de racisme à une époque brulante .

- La guerre des mondes est un réquisitoire contre la colonisation violente ( Las Casas n’est pas très loin sur le fond du texte ) et aussi ce réquisitoire , est également un véritable Imago des grands conflits ravageurs , qu’un auteur lucide de la fin du XIXe siècle , à parfaitement sentis venir.



La fin du roman, La guerre des mondes , est délicieuse pour deux raisons .



D’abord , elle est délicieusement science-fictionnelle au titre du merveilleux scientifique à la sauce rationnelle .

Ensuite , elle montre le désarrois intérieur de l’auteur , car ce n’est pas la force ou la volonté qui sauve le monde ( au contraire des personnages ) . Mais c’est une sorte d’entropie arbitraire , fataliste et systémique qui le sauve , et c’est la raison pour laquelle la perte et la douleur résonnent si fort dans ce texte visionnaire , comme il raisonne dans la somme des âmes des êtres réduits à néant par leur semblables ( pas si semblables ) dans la longue histoire de l’humanité , pas très humaine .

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L'Île du docteur Moreau

Une des lectures possibles, c’est de voir dans ce roman une dystopie, par opposition à l’image des îles désertes paradisiaques et aux bonnes intentions initiales de Moreau.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », tel pourrait bien être le message. La cruauté de Moreau envers les animaux participe du même questionnement éthique. Moreau semble se comporter en dieu : les hybrides obéissent à ses lois, et cela n’est pas sans rappeler les dix commandements.
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La guerre des mondes

Ce mois-ci, il me fallait lire un livre qui a été adapté à l'écran. J'avais tellement le choix que je n'arrivais pas à me décider. C'est donc mon fils qui l'a fait pour moi et en est ressorti "La guerre des mondes" de H.G. Wells, qu'il a fallu sortir d'un coma profond puisque ça doit bien faire au moins cinq ans qu'il roupille sur l'une de mes étagères... Faut dire aussi que j'ai vu le film peu de temps après l'avoir acquis, que je n'ai pas du tout aimé et que ça m'a bien refroidi. Si j'avais su que le film n'avait en fait strictement rien à voir avec le roman, je l'aurais certainement lu bien plus tôt. Mais bon, voilà qui est fait et je n'ai aucun regret. Il n'a peut-être pas bien vieilli sur tous les plans, notamment du point de vue scientifique, mais c'est tout de même une chouette lecture qu'il faut savoir remettre dans son contexte puisqu'il a été publié en 1898.



Dans ce récit, si sont bien nommés tous les lieux avec précision (villes, quartiers, rues) dans lesquels se déroule l'action (dans le Surrey et à Londres essentiellement), peu de personnages le sont, pas même le narrateur. Ce n'est en rien dérangeant, d'ailleurs je ne m'en suis aperçu alors que ma lecture était déjà bien entamée.



Nous sommes à la fin du XIXe siècle, six ans se sont écoulés depuis l'invasion des Martiens. Le narrateur, que je devine être écrivain (ou quelque chose qui s'en rapproche) décide de mettre sur papier comment il a vécu les événements. Le voilà donc qu'il débute son récit à la veille de l'arrivée des Martiens, un vendredi soir comme les autres, si ce n'est que la planète Mars est en opposition avec la Terre, c'est-à-dire que c'est le moment où elles sont le plus proche l'une de l'autre. Pour ceux qui auraient eu l'occasion de l'observer au télescope cette nuit-là, ils y auraient vu des phénomènes étranges, sans pour autant pouvoir les expliquer. En fait, il s'avère que les Martiens y projetaient leurs premiers colons...



De là, s'ensuit tout un récit riche en événements et en émotions. Le narrateur ayant fait le choix de parler à la première personne, nous (re)vivons cette invasion comme si nous y étions. Rien est oublié et chaque étape est scrupuleusement dépeinte : l'arrivée du premier des dix cylindres qui transportent les Martiens, la curiosité des gens, la foule tout autour du cratère, puis les premiers affrontements, la panique, la confusion et le désordre, la fuite, les destructions et la progression des Martiens, etc. De temps à autre, le narrateur nous rapporte ce que son frère a vécu de son côté (il faisait partie des personnes qui ont quitté Londres précipitamment) pendant que lui-même est coincé dans le Surrey, aux premières loges, nous permettant de suivre les événements sur deux perspectives.



H.G. Wells met un point d'honneur à tout bien nous décrire tout en gardant un style très entraînant, même très moderne pour un livre qui a plus de cent ans. On peut tout facilement imaginer : les Martiens, les tripodes, leurs attaques, l'environnement dévasté, les incendies, la panique, la peur, etc. On ne nous laisse pas le temps de s'ennuyer, il s'en passe de tous les côtés.



D'autant que parallèlement, H.G. Wells met les humains à l'état de fourmis et qu'il donne clairement à réfléchir sur la façon dont on traite les êtres considérés comme "inférieurs" (animaux, indiens/autochtones). Ici, les Martiens sont les êtres supérieurs, parce qu'intellectuellement bien plus avancés que les humains, leur donnant le droit de les traiter comme des animaux. Subtilement, il nous invite à ouvrir les yeux sur nos propres comportements :



« Avant de les juger trop sévèrement, il faut nous remettre en mémoire quelles entières et barbares destructions furent accomplies par notre propre race, non seulement sur des espèces animales, comme le bison et le dodo, mais sur les races humaines inférieures. Les Tasmaniens, en dépit de leur conformation humaine, furent en l'espace de cinquante ans entièrement balayés du monde dans une guerre d'extermination engagée par les immigrants européens. Sommes-nous de tels apôtres de miséricorde que nous puissions nous plaindre de ce que les Martiens aient fait la guerre dans ce même esprit ? »



Je ne me souviens plus du tout de la fin du film (l'ai-je seulement vue ?), pourtant j'ai compris celle de H.G. Wells bien avant les derniers chapitres. Mais ce n'est pas grave, j'ai tout de même passé un bon moment et je suis contente de l'avoir enfin lu.

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La guerre des mondes

Ma lecture de la guerre des mondes remonte à plus de trente années.

C'est mon père qui m'avait passé le roman, sous une forme brochée et splendidement illustrée d'images en noir et gris.

Et c'est ainsi que je me remémore cette belle découverte de l'oeuvre-mère de la science fiction, d'une anticipation dont le thème (L'invasion extra-terrestre) n'a jamais cessé d'alimenter la littérature de l'imaginaire et lui faire prendre des routes toujours plus lointaines avec des messages et paraboles renouvelées.

Ce récit fondateur, toujours réédité et adapté au cinéma et en bande dessiné, n' a pas su, à mes yeux, prendre une ride. L'excellente adaptation

cinématographique de Spielberg n'a fait qu'en moderniser le décor.

En 1946, le numéro 1 du nouvel hebdomadaire Tintin, débutait la publication en feuilleton,de La Guerre des mondes illustrée par Edgar-Pierre Jacobs, le père de Blake et Mortimer. Ces dernier démaraient leur première aventure en dernière page du même numéro 1 de Tintin!

Un livre mythique, donc, que cette histoire de la guerre des mondes... et qui doit beaucoup, aussi, à ces artistes qui l'illustrèrent et en augmentèrent ainsi l'agrément de la lecture.
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La guerre des mondes

C'est à l'occasion de la sortie de deux (oui, deux) séries intitulées « La guerre des mondes » que je me suis enfin décidée à me plonger dans la lecture de cet auteur dont pour l'instant je n'avais lu que « la machine à explorer le temps ».

Il faut dire question imagination, H.G Wells n'est pas le dernier de la classe, puisqu'il est considéré par beaucoup comme le père de la science-fiction moderne.

Au cours de cette lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser aux lecteurs de l'époque de H.G Wells : certains devaient considérer ce livre plus comme un livre d'horreur que de science-fiction. En effet, l'auteur met en scène avec beaucoup de brio la panique qui s'empare des anglais lorsque les tripodes commencent à attaquer et se diriger vers Londres. Et je ne parle même pas de la description fort détaillée des martiens qui sont aux commandes de ces machines (ou devrais-je dire robots ?), car H.G Wells nous en dresse un portrait bien plus affreux que celui classique des petits hommes verts et il faut bien rajouter qu'ils n'ont rien pour plaire, ces aliens…

L'impact sur la population de l'époque n'était certes pas le même que maintenant, plus d'un siècle plus tard…. J'avoue que je me suis plus à m'imaginer les réactions des lecteurs à l'époque de la sortie du livre…

Le message que H.G. Wells passe aussi à l'époque est clair : ce livre est aussi une fervente critique du colonialisme et de l'impérialisme anglais…

J'ai regardé la mini-série que la BBC en a tiré et je dois reconnaitre qu'ils sont restés plus que fidèles à l'esprit du livre. Avec un petit clin d'oeil à l'auteur, puisque le héros de la série est quant à lui accompagné de sa future épouse et ancienne étudiante : Amy ( Wells a épousé en secondes noces une de ses étudiantes du même prénom )





Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge Solidaire 2020

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L'Homme invisible

Alors là, nostalgie , et qui dit "nostalgie "n'est pas objectif....

1963 , l'école, le samedi ( mais oui ... ) et ,dans la classe , un "responsable" de la distribution des livres...Et oui , là aussi , pas de livres pour tous à la maison mais un prêt régulier ( ben oui , l'école ,à ce moment - là, elle jouait déjà un super rôle social... ) . le "responsable" , ce samedi - là, c'était moi . Alors , pour lever la main en premier , c'était la meilleure place ... Pas normal ? Sans doute , mais chaque samedi , ça changeait et , chaque samedi , c'était le " responsable " qui l'emportait. Mais qui emportait quoi ? Ben , " L' homme invisible" , tiens....

.Vous imaginez le pouvoir ? Etre invisible ....A l'école, à la maison , dans la rue .... le rêve, le bonheur absolu ne pas être vu .....pas vu , pas pris ...Ce livre de la" bibliothèque verte" , sans doute modifié , simplifié , pour passionner un jeune public , pour donner " des pouvoirs magiques " à des enfants de 10 ans ,en 1963 !!! le héros , on l'apprend quand on perd un peu de son innocence, n'est pas aussi admirable que ça , mais....là , dix ans , en 1963 !!!

Etre invisible , dans la tête d'un gamin de cette époque , c'était aussi beau que de savoir voler , d'aller sur la Lune , et même , plus simple aujourd'hui , de survoler les pays en avion , juste incroyable , juste impossible ....Du fantastique , de l'inaccessible , un livre qui faisait rêver , un livre qui passait de mains en mains avec la complicité d'un maître , un vrai qui savait comment motiver les lecteurs ...

Pour moi , " L' homme invisible " , c'était ça . L' obsession jusqu'à l'extase , la déception de voir partir le livre dans d'autres mains avides , la convoitise , l'envie pour mieux apprécier le délicieux, le merveilleux moment de la possession et... de la lecture .

Quant au feuilleton , n'en parlons pas ... ouahh , une délicieuse friandise ...

Relire le livre ? Surtout pas . Il ne faut pas tuer les merveilleux instants magiques , les rêves insensés . Être invisible , rendez - vous compte , ce pouvoir , on l'a vécu, vraiment , alors à quoi bon ?....Des jaloux pourraient transformer notre rêve , le réduire en miettes , alors , pas question . le rêve...c'est dans les livres qu'on le trouve et il ne nous quitte jamais ...si personne ne s'en mêle.

" Atchoum " , je suis enrhumé...pas bon du tout ca , pour un petit " homme invisible ".
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La destruction libératrice

A l'adolescence, j'avais beaucoup aimé "Les premiers hommes dans la lune" ainsi que "L'île du docteur Moreau" et donc en découvrant, parmi les nouveautés de la médiathèque, cette réédition de la destruction libératrice, écrit par Wells en 1913, je n'ai pas hésité à en entamer la lecture.



Que de longueurs dans celle-ci et de digressions trop souvent peu compréhensibles, avec même une perception paradoxale d'inachevé dans ce livre auquel je n'aurais pourtant pas souhaité 10 pages de plus.



Oui, Wells a été en bonne partie visionnaire dans cet ouvrage, mais la destruction qu'il commente, avec de nombreuses répétitions, n'est vraiment pas libératrice d'une humanité panurgienne dont la plupart des représentants ne trouveront guère de libération ailleurs que dans la mort, après la guerre nucléaire de... 1956.



Alors, il y a dans ce livre quelques réflexions métaphysiques intéressantes, mais diluées dans une verve soporifique à laquelle je n'ai vraiment pas accroché. Autant lire un bon livre d'un analyste politique ou sociologue ou scientifique contemporain pour essayer de mieux cerner où va l'humanité, conduite hélas par quelques dirigeants politiques, quelques régimes totalitaires ou d'autres se prétendant libéraux mais les yeux bien fermés sur tous les maux que Wells n'a pas entrevus : drogue, asservissement, condition de la femme et des enfants, destruction vraiment pas libératrice de la terre.



Les héros du livre de Wells ne sont guère attachants, même pas ce pauvre Karénine des dernières pages qui livre encore quand même quelques belles réflexions sur nos destinées.



Donc, pour ma part, un ensemble très moyen et une lecture fastidieuse.
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La machine à explorer le temps

1895 est la date de parution de ce roman. On est à peine au début du XXe siècle .

Le style de ce texte est classique et assez agréable à lire. C'est bien tourné et franchement ce n'est pas désuet .La trame narrative est soignée et le narrateur ne fatigue pas le lecteur.

C'est un véritable texte de science-fiction car la science y est mise en fiction littéralement. le texte transcende la tonalité positiviste dominante de l'époque et il n'hésite pas à envisager un avenir pessimiste car la science ne peut pas finalement améliorer ou sauver monde ,si le genre humain ne joue pas la partition appropriée.

L'avenir est à la fois le retour à un jardin Eden et également le siège d'une dégradation certaine de la condition humaine et le lecteur connaitra les affres bien cachés et aux profondes racines de ce futur lointain. L'auteur fait plusieurs Sauts dans le temps Et c'est ainsi que la planète et ses habitants se métamorphosent sérieusement de même que les animaux et les plantes se métamorphosent . Soulignons que l'auteur souscrit à la toute récente (à l'époque) théorie évolutionniste de Darwin. le thème du voyage dans le temps est appréhendé scientifiquement et c'est intéressant voire les concepts mobilisés alors que la théorie de la relativité de Einstein n'est pas encore inscrite dans le paysage scientifique . Sur ce plan on est un peu dans un conte sur le voyage dans le temps. Mais il y a pourtant très nettement déjà une réflexion scientifique sur l'espace et le temps en tant que dimension et sur le rapport entre le temps et l'espace en soit. le temps long caractérise ce roman et le futur y est de ce fait significativement multiple.

Sinon le XIXe siècle se pose là, très fort pour la conception de la machine que l'on imagine comme un superbe objet métallique (ce siècle est le triomphe du fer et de la métallurgie ). C'est une machine faite de tiges et de boulons (pas de vapeur) qui ne déparerait pas dans un univers steam punk.

Le voyageur apporte des éléments probants qui attestent de la réalité de son voyage dans le futur (entre autre des plantes du futur). le XIXe siècle est très marqué par les affres de la condition de la classe ouvrière qui alimentent une misère immense er dégradante qui choquait les contemporains. de cette misère aliénante découlait aussi une grande dangerosité de ces classes ouvrières perçues comme une grande menace (avérée et potentielle) pour l'ordre social.

L'auteur extrapole ces rapports de classes et il les analyse comme étant l'objet potentiel d'une évolution Darwinienne qui place tout le monde dos à dos (les méchants ou les gentils) grâce à l'énoncé d'un Fatum impitoyable . Ces rapports mal gérés sur le long terme par l'espèce humaine viendront souligner sa responsabilité pour ce qui est de bâtir (réussir ou bien faillir) un avenir vivable ou même seulement meilleur (soyons fou).

Le texte s'essaye aussi à imaginer l'annonce et les prémices d'une fin pour notre monde ,que nous avons tendance à tort, à prendre pour éternel, alors que notre planète et le système solaire aussi d'ailleurs mourront tout autant que nous tous finalement.

Ce roman soigné est éloquent et il n'est pas significativement naïf. Il se donne comme un récit jeunesse ou un récit pour adulte très acceptable, dans notre monde contemporain . Il est d'une valeur documentaire cruciale sur l'histoire du genre SF.

La date de rédaction de ce texte donne beaucoup de pouvoir à l'honnête homme cultivé oisif et fortuné en lui permettant de réaliser de grandes choses s'il en a les moyens et la volonté .Pensez par exemple aux aventuriers de l'arche perdue par exemple qui met en lumière clairement ce topos social et littéraire.

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La machine à explorer le temps

Avant de vous lancer dans le voyage à travers le temps auquel vous convie H. G. Wells, mieux vaut laisser au placard tous vos repères technologiques et scientifiques et lâcher la bride à votre imagination car sinon, comment goûter pleinement cette aventure qui défie toutes les lois de la science moderne et rationnelle ?



Pour l'auteur, contemporain de Jules Verne, il semble important que le lecteur soit saisi par l'audace de sa proposition narrative qui consiste en un voyage en l'an 802 701, d'où une mise en scène de l'action à la fois simple et sensationnelle ; mais il est certain que ce qui pouvait fonctionner à merveille pour le lecteur de la toute fin du XIXème siècle fonctionne moins bien pour le lecteur du XXIème siècle.



Un savant - dont on ne saura ni le nom, ni l'âge, ni l'aspect -, moitié dandy moitié doux-dingue, aurait inventé une machine à voyager dans le Temps. Faite de cuivre, de bois, de métal, d'ivoire et de cristal, elle serait en mesure de télé-transporter son pilote dans le passé ou le futur, selon sa fantaisie. Pour preuve, le voyage initiatique que ledit savant entreprend lui-même et dont il fait le récit dans le roman : son premier voyage dans le futur est, comme on peut s'y attendre, riche en découvertes et en rencontres du... troisième type ?



Alors, notre société aura-t-elle évolué dans le bon sens ou aura-t-elle dégénéré dans ce lointain futur ? Difficile de se faire une opinion tranchée tant les choses ont changé ! Le narrateur lui-même nous invite à voir dans cette expérience paranormale un rêve ou une prophétie.



En ce qui me concerne, je ne sais pas quelles sortes de substances consommait H. G. Wells dans son fumoir, ni quels Bourbons libéraient en lui une telle imagination mais je lui reconnais le courage d'avoir sensibilisé ses contemporains à ce tout nouveau domaine littéraire qu'était alors la science-fiction. Son style n'aurait pas été aussi ampoulé - et mon intérêt pour la science aussi médiocre - que je lui aurais prêté un peu plus d'attention.





Challenge ABC 2016 - 2017

Challenge Petit Bac 2016 - 2017

Challenge MULTI-DÉFIS 2016

Challenge Petits Plaisirs 2016

Challenge 19ème siècle 2016
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Les premiers hommes dans la lune

Suite à la masse critique "mauvais genre", je remercie Babelio pour ma sélection. Je remercie également les éditions de l'Aube de m'avoir adressé un exemplaire des "premiers hommes dans la lune" publié récemment dans la collection MIKROS (poche). Cette collection a pour but de mettre en avant des ouvrages classiques de valeur mais peut être oubliés ou peu connus.



Que vous aimiez ou non la Science Fiction, je pense que vous avez déjà dû croiser dans une librairie ou une bibliothèque un livre de H.G. Wells. Cet auteur britannique est l'une des grandes plumes SF du début du XXème siècle. Parmi ces romans les plus connus, on peut citer : "La Machine à explorer le temps", "L'Île du docteur Moreau", "L'Homme invisible" ou encore "La Guerre des mondes". L'un des points communs de ces 4 ouvrages, est qu'ils ont été adaptés au cinéma. Cela prouve donc que H.G. Wells a su écrire sur des thèmes (souvent scientifiques) qui intéressent des générations de lecteurs mais aussi de spectateurs depuis plus de 100 ans.



Un peu moins connu "Les premiers hommes dans la lune" est publié en 1901. Ce roman aura aussi droit à deux adaptations cinématographiques.



Nous suivons les aventure d'un scientifique nommé Cavor. Ce dernier étudie des travaux sensés révolutionner les perspectives de la sciences par le développement d'une substance solide unique et innovante : la cavorite.

Ce métal singulier a la faculté de contre carrer les lois de la gravité et donc de créer de l'apesanteur. Après avoir construit un aéronef, il va voyager vers la Lune en compagnie de Bedford, un aventurier rencontré par hasard qui s’avéra être un compagnon bien plus odieux qu'attachant. Les deux comparses vont vivre une expérience riche en apprentissage notamment auprès d'une civilisation souterraine, les Sélénites.



Ce livre est très poétique, ce qui facilite sa lecture. Il reste peut être moins accessible que "L'Île du docteur Moreau" pour des jeunes lecteurs voulant découvrir les écrits de H.G. Wells.
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La guerre des mondes

J’ai voulu lire un grand classique de la science-fiction et j’ai eu ainsi l’occasion de découvrir ce que signifiait « un livre qui avait mal vieilli » !



C’est avec ce genre de lecture qu’on se rend parfaitement compte du temps qui passe et de quelle manière a évolué l’écriture au fil des années. Ce roman est vraiment lourd à lire, l’écriture y est vraiment dépassée et hors de notre temps. C’est un peu Sherlock Holmes au pays des extra-terrestres. L’histoire n’est pas très intéressante car finalement il ne se passe à peu près rien tout au long des 400 pages. En tout cas vous n’en saurez pas plus sur ces étranges extra-terrestres qui envahissent la terre.



Le meilleur résumé du livre se trouve écrit par l’auteur lui-même dans l’épilogue : « En terminant mon récit, je regrette de n’avoir pu contribuer qu’en une si faible mesure à jeter quelque clarté sur maintes questions controversées et qu’on discute encore. Sous un certain rapport, j’encourrai certainement des critiques, mais mon domaine particulier est la philosophie spéculative. »



Tout est là, dans ce petit paragraphe, une écriture d’un temps passé et une histoire philosophique spéculative sans grand intérêt.



Pas de héros, pas de solutions, pas de réponses, pas de guerre ni de grande confrontation, enfin bref, les extra-terrestres sont juste un prétexte à raconter une tranche de vie d’un homme sans grand intérêt.

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L'Homme invisible

Quand il arrive dans une auberge d'Iping, une localité rurale du Sussex, M. Griffin prétend avoir une maladie de peau qui l'oblige à dissimuler ses traits sous des bandages, un chapeau, des favoris, un nez trop rouge pour être vrai et des habits ridicules. Bien que certains pensent qu'il est "un nègre" ou un criminel en fuite, le propriétaire juif le tolère du moment qu'il paye sa chambre. En passant, HG Wells ne manque pas d'évoquer des pensées populaires de son époque teintées de racisme et d'antisémitisme.



Quand le défaut de paiement survient, un mystérieux vol d'argent est commis dans une maison voisine. Puis les événements s'enchaînent sans que l'on s'ennuie le moindre instant jusqu'à l'issue fatale.



L'un des intérêts du livre vient du dynamisme et du rythme des aventures mais il est aussi philosophique. H.G. Well a sûrement lu "La République" de Platon avec l'allégorie de "L'anneau de Gygès" qui évoque clairement la tentation de puisssance que confère l'invisibilité. L'âme humaine se trouve corrompue par ce pouvoir. L'invisibilité permet de voir sans être vu, d'espionner, de voler, de commettre bien des délits, voire des crimes en toute impunité. Il n'en ressort rien de bon pour ces deux auteurs.



L'autre intérêt vient de la naissance du méchant. Comment un simple chimiste devient l'incarnation du mal. Ses aventures constituent une grande réussite comme on en fait peu en littérature.

Griffin est présenté d'abord un scientifique victime de son invention qui a tout sacrifié pour parvenir à ses fins. Sans le sou, car il a tout dépensé dans sa quête. L'empathie que l'on pourrait éprouver pour le personnage acharné s'arrête quand on apprend, après trois ans de recherches si proche du but, qu'il a volé, ruiné et humilié ses parents jusque dans leur misérable tombeau. Il est devenu un misanthrope. Son invention le possède et l'avilie. Du progrès et du bien pour son prochain, il s'en fiche éperdument. D'autres méfaits suivront.



Au début du vingtième siècle, H.G. Wells a investi un domaine littéraire qui s'appelait la littérature d'anticipation scientifique et deviendra la science fiction.



Plus de cent ans plus tard, peu d'oeuvres peuvent se targuer de continuer à susciter encore des émotions et de poursuivre la réflexion vers les portes de l'imaginaire. Pourquoi?



Peut-être parce qu'elles sont toujours actuelles. Notamment sur les questions fondamentales concernant les sciences, sur l'invention qui échappe à son inventeur, son orgueil, son désir de puissance et de destruction quand ses talents ne sont pas reconnus. La ruine de l'âme devient inévitable quand la science ne se pose pas de limites (morales).



Voilà un classique de la science fiction intemporel et enthousiasmant.
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L'Île du docteur Moreau

Ce roman de S.F datant du XIX e Siècle ,je l 'ai lu juste par curiosité vu la notoriété de son auteur et qu 'il s 'agit surtout

d 'un classique .Le narrateur Edward Prendick qui s'occupe

d 'histoire naturelle s 'est trouvé par malchance dans une île

baptisée l''Île du docteur Moreau .Ce dernier s ' adonnait à des expérimentations de vivisections sur les humains et sur

les animaux .Ce que décrit le narrateur est infernal .Cette Île

méritait d 'être nommée l''Île de la cruauté .Et tout cela au nom et pour le développement de la Science comme on le justifie et on le prétend .

Un livre à lire par curiosité .
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La machine à explorer le temps

Ce roman, fondateur du genre, est l'archétype même de l'histoire de voyage dans le temps. Presque tout le monde en a vu l'une des très nombreuses adaptations.



Le narrateur raconte avoir vu notre protagoniste utiliser sa machine à voyager dans le temps pour explorer le futur, revenir par raconter ce qu'il a vu, puis repartir pour ne jamais revenir. (C'est très d'époque et beaucoup des histoires imaginaires de Wells utilisent ce procédé de narrateur qui raconte un récit de seconde main pour donner un air de crédibilité à l'intrigue.)



Au-delà de la simple aventure, Wells raconte ici une histoire anthropologique qui mêle habilement lutte des classes et darwinisme.



Notre voyageur temporel, donc, voyage des milliers d'années dans le futur où il rencontre nos descendants, les Eloïs, des êtres aux jolis traits enfantins, un peu idiots, qui passent leur journée à jouer. Qu'est-ce qui a bien pu leur arriver?



Puis l'on comprend que nos descendants sont menacés par les Morlocks, créatures qui sortent la nuit pour les chasser et les manger.







Bref, tout cela est très bon, j'adore Wells. Mais il faut tout de même noter que vers la fin de sa vie, il défendait ouvertement l'eugénisme, ce qui pourrait nous pousser à faire une lecture moins charitable de ce roman.
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La machine à explorer le temps

On peut dire qu 'avec ce roman d 'anticipation Georges Wells était vraiment en avance par ses idées en physique par rapport à ses contemporains ! car penser à un appareil qui voyage dans le temps et supposer que ce dernier est réversible c 'est-à-dire aller du présent vers l 'avenir ou aller du présent vers le passé est vraiment génial à l'époque .On a démontré en physique quantique que dans un espace infiniment petit un événement peut se produire en remontant le temps ou l 'inverse car tout cela est possible dans un monde infiniment petit qui exige d'autres concepts d 'Espace et de Temps choses possibles avec la physique quantique ou la physique relativiste pour les distances intergalactiques .Dans ce cas on peut considérer l'auteur Georges Wells comme un précurseur en physique . Dans le roman La Machine à explorer le temps le concepteur de l 'appareil a bien perçu la réversibilité du temps et il a muni sa machine d 'un levier qui lui permet de remonter le temps ou l 'inverse .Mais lui a décidé d 'aller bien loin dans le futur jus qu 'à 8027O1 !

Il a choisi ce temps lointain pour connaître le sort de

l 'Humanité à cette époque .Il découvre que l 'Humanité

s 'est scindée en deux groupes : les Eloims qui vivent sur

terre et Morlocks qui vivent sous terre dans les ténèbres .

Un sombre avenir pour cette Humanité .Un classique

comme "L 'Homme invisible"du même auteur .









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La destruction libératrice

Herbert Georges Wells, plus qu'un précurseur, est un des pères fondateurs de plusieurs des grands thèmes de la science-fiction moderne.

Il n'est donc pas original de lui concéder ici les voyages dans le temps, les invasions extra-terrestres, les tripatouillages génétiques, les voyages dans l'espace, l'invisibilité et la gravitation universelle.

Mais l'on oublie généralement la prospective dans cette longue et passionnante liste.

Mais prospective n'est pas futurologie !

"Prédire le futur, c'est le modifier" , écrira Wells en 1916 dans "l'Europe de demain (what is coming)".

En effet, Wells distinguait soigneusement la prospective du roman utopiste ou d'anticipation.

Et, c'est bien de prospective dont il s'agit dans "la destruction libératrice".

Car dans ce livre écrit à la veille de la première guerre mondiale, H.G. Wells déjà se projette dans un monde qui verra éclater la seconde.

"La destruction libératrice" est un ouvrage que jusqu'à cette réédition, on citait parfois mais que l'on ne lisait plus.

Que voulez-vous le web a repris les plus vilains défauts du mondain.

Il cite souvent sans avoir lu !

La préface, brillante et éclairée, est signée par Tristan Garcia.

Elle est à ne pas manquer.

"La destruction libératrice", parue en 1914 aux éditions Macmillan & Co de Londres sous le titre original de "the word set free", et pré-publiée dans English Revue de décembre 1913 à mai 1914, est à peine un roman.

Quelques personnages romanesques donnent le change.

Ils aident à la généralisation par le détail.

Mais l'essai est patent.

Il est plein de toute la pensée de Wells.

Il est sous tendu par cette persistante idée chez Wells D attribuer à l'humain un caractère global de néoténie.

Autrement dit l'homme est inachevé.

Il n'est pas fini !

Car c'est cela le propos principal du livre, remonter le temps du grand drame de l'histoire de l'espèce humaine, et y faire la démonstration qu'il reste encore à l'homme de devenir humain.

Ce livre est étonnant et passionnant.

Il est social, politique et philosophique même.

Il est pacifiste, mondialiste et quelque peu subversif.

"Le monde fait le pitre avec l'attirail guerrier et les prétentions nationalistes" écrit ici H.G. Wells.

Il est teinté aussi d'un certain pessimisme.

Wells s'y demande, et pose la question :

"l'homme n'est-il, en fin de compte, qu'un animal voué à l'échec et qui, jusqu'à la fin des temps, n'arriverait jamais à influencer son destin et à le plier à ses désirs ?"

Cependant la lecture de l'ouvrage est un peu exigeante et demande de l'attention.

Ce qui est pour le moins un minimum lorsque l'on va découvrir le monde futur d'hier ...

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L'Homme invisible

Parmi les mythes de la science-fiction débutante - mais non moins fondatrice - "L'homme invisible" se trouve en bonne place parmi les monstres de foire, entre le redoutable yeti et les petits hommes verts.



Né de l'imagination féconde de H. G. Wells, le chimiste Griffin aurait aussi bien pu devenir un gentil de la littérature mais convenons qu'il tient parfaitement son rôle de méchant. Antipathique par son attitude égocentriste et sa propension à vouloir dominer le monde, il symbolise qui plus est tout ce qui terrifie le commun des mortels : l'inconnu, l'irrationnel, le voyeurisme, l'intrusion et la perte de contrôle. J'aimerais bien vous y voir si un beau jour débarquait dans votre vie un tel énergumène, si des objets se déplaçaient tout seuls devant vos yeux ébahis, et ceci ne serait que la moindre des conséquences fâcheuses.



H. G. Wells m'avait moyennement convaincue avec sa "Machine à explorer le temps" et sa "Guerre des mondes" mais je dois dire qu'ici j'ai été véritablement séduite par le roman dont le rythme sans répit est bien propre à faire croître l'attention et la tension.



Roman d'aventures plus que roman à suspense, "L'homme invisible" ouvre une porte originale sur l'imaginaire de la science-fiction. Sans déploiement pléthorique de moyens et de techniques, l'auteur rend son récit crédible et entraîne le lecteur à sa suite avec aisance.



Un bon moment de lecture tumultueuse.





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L'Île du docteur Moreau

Lecture rapide, juste des évènements, des faits, énoncés par cet homme qui se retrouve sur une île sans pouvoir s'en sortir. Découverte des expériences, découverte des chimères.

J'ai lu ce livre rapidement, j'ai découvert l'enfer de cet homme. Comme lui, on ne réfléchit pas, on accepte cette réalité (pas le choix, il est coincé sur cette île qui est loin d'être paradisiaque).

La réflexion vient dans les dernières pages de l'histoire.

Lecture qui fait forcément réfléchir à la part d'humanité et à la part sauvage qui est en chacun de nous.

Le héros de cette histoire, enfin sorti de cet enfer monstrueux, de ce huis-clos, ne peut que s'interroger sur l'humanité et la vie sociale de son époque (mais la question se pose aussi pour notre époque, le XXIème siècle !).

La solution semble être une certaine solitude et une vie simple...

Un classique à lire par curiosité.
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La machine à explorer le temps

Livre culte, cultissime, s'il en est.

Et pourtant, tout cela pour ça, serait-on tenté de dire.



Le style est simpliste, l'avantage est qu'il peut être lu par un enfant.

Le style est ancien, très ancien (1895), l'histoire est trop courte, cela manque de détails, de profondeur.



Pourquoi 4 étoiles me direz-vous ?

Et bien parce que malgré tout, l'histoire mérite d'être lue (tout le monde connait cette machine, mais qui l'avait lu avant ?). Le livre se lit facilement et il permet d'accéder au vrai voyage dans le temps, un livre autrement plus complexe, fouillé et attractif à mon avis :



Les Vaisseaux du temps
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