Constance Lagrange

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique graphique" organisée par Babelio en avril 2024.

Merci à Babelio et aux Editions "Traverse" pour cet envoi.

Dans cet ouvrage, Constance reconstitue le passé de Dora, sa grand-mère et Simone, la soeur de son grand-père, juives qui ont échappé à la déportation, grâce à l'aide de voisins. L'auteur alterne les périodes : Constance, fillette, s'étonne de la froideur de sa grand-mère alors que sa grand-tante est si enjouée. Les dessins sont alors en couleurs, plein de tendresse, avec de beaux portraits.

Les périodes de la guerre où nous découvrons ce qu'il est arrivé à Dora, Simone, et leurs familles sont en noir et blanc, avec des silhouettes plus que des portraits.

Dora a été cabossée par la vie : mort d'une soeur, tuberculose et séjour en sanatorium, déportation de son père en 1941, oncle incestueux. Mais grâce à une petite voisine, qui lui avait offert un canari, elle, sa mère et sa soeur, ont échappé à la Rafle du Val d'Hiv en juillet 1942. La vie de Simone n'a pas été plus facile : mort de sa mère en 1934, déportation de ses cousins, saccage de leur boulangerie, déportation de son père en 1944...

Mon avis est mitigé. Le sujet est intéressant et bien traité, mais le côté graphique est moins émouvant pour moi que les mots eux-mêmes.

Le canari qui a donné son titre à l'ouvrage est plus un symbole de l'entraide et de l'espoir qui subsiste qu'un élement important dans le roman.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..

J'ai beaucoup apprécié cette BD et le graphisme.



L'histoire de Patrick Dils victime d'une erreur judiciaire j'en avais entendu parlé mais j'étais jeune à l'époque des faits.



Le 28 septembre 1986 à Montigny-lès-Metz, deux jeunes garçons sont assassinés à coups de pierre près d'une voie ferrée.

Patrick Dils est estampillé comme le coupable idéal...



Il faut lire cette histoire pour se rendre compte de tous les errements dans cette affaire, les aveux extorqués à ce jeune Patrick...



J'espère que c'est vraiment d'une autre époque car il n'y avait pas les techniques actuelles de la police scientifique.

N'oublions pas que Patrick Dils est innocent.

C'est l'histoire de l'erreur judiciaire de Patrick Dils, l'autrice va revenir sur les dessous de l'affaire.



C'est vraiment un graphique très bien fait, d'abord il est en couleur, cela permet de voir toutes les expressions des divers protagonistes, je l'ai trouvée vraiment très beau.



L'histoire de Patrick DILS, je connaissais les grandes lignes, j'avoue j'avais lu et vu des choses sur Francis Heaumes, j'ai beaucoup apprécié de connaitre tous les détails de cette histoire.



D'abord Patrick Dils a le même âge que moi, je me suis dit que cela peut vraiment arriver à n'importe qui, et que la spirale policière et judiciaire peut se refermer sur vous, si vous trouvez au mauvais endroit et au mauvais moment, cela m'a glacé le sang.



J'ai appris le rôle de la presse qui l'ont beaucoup soutenu, (en particulier le magazine Detectives), j'aime beaucoup quand les journalistes prennent part à une enquête, là ce n'est pas vraiment cela, mais ils ont aidé à mettre cette affaire sur la place publique.



Cela se lit bien, les dessins sont tellement beaux, et cela représente tellement les sentiments des protagonistes de l'époque, grâce à cette lecture, je vois cette affaire d'un œil nouveau.



Et je me dis que je devrais plus souvent lire des graphiques, cela donne un autre point de vue a une histoire, car en plus d'avoir le texte on a l'expression des personnages.



Je remercie beaucoup les éditions du faubourg et Babelio de m'avoir permis de lire cette histoire.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..

Et bien, je n'aime pas discuter sur le travail d'un artiste. Cependant, c'est ce qu'on me demande de faire dans le cadre de la masse critique.

Tout d'abord, je souligne la beauté des dessins et le thème qui permet aux plus jeunes de comprendre l'horreur de la guerre 40-45.

Le titre, le canari jaune, à fait que je me suis attendue à plus que ce bref passage de l'oiseau.

Il y a une intrigue en tout début de l'histoire au sujet d'une différence que fait une grand mère entre ses petites filles à propos de son teint trop bazané.

C'est dur à vivre pour un enfant, je m'attendais donc à un dénouement, une explication de la grand mère. Est ce dû à l'origine du papa, lui aussi plus bazané, laquelle et pourquoi ?

Le rythme de l'histoire est un peu brouillon en ce sens qu'on passe de l'histoire d'une grand mère à celle d'une tante et puis on revient au présent.

A mon sens, cet ouvrage aurait mérité une dizaine de pages en plus afin que le lecteur obtienne des réponses à ses questions.

2022. Une jeune femme enterre sa grand-mère Dora. Une femme qui était distante, froide et qui n’aura que très peu évoqué son passé…

Un douloureux passé de petite fille juive dont le papa a été le premier à être séparé du reste de la famille et déporté…

C’est Simone, la sœur de son grand-père, juive elle-aussi, qui va aider Constance à reconstituer l’histoire de son aïeule : comment Dora a grandi et traversé la guerre, et surtout comment elle a échappé à la rafle du Vel d’Hiv…

 

Je suis vraiment contente que ce roman graphique me soit parvenue à l’occasion d’une masse critique @babelio_

Il est toujours intéressant de lire des récits de guerre surtout ceux qui se transmettent au fil des générations pour continuer de faire vivre les mémoires.

 

Tu liras que Simone aussi n’a pas été épargné. J’ai été touché p36… Lorsqu’elle revient sur le drame qui lui pris sa maman.

« J’ai entendu mon père qui murmurait la même phrase pendant des heures. « Qu’est-ce que cela aurait pu faire qu’on ait un 3ème enfant ? »

1934, les femmes avortaient encore clandestinement…Et dire que certains sont encore contre cet acte encore aujourd’hui… ah ça me dépasse ! Mais là n’est pas le sujet.

 

Le canari… tu te demandes pourquoi ce titre ? Eh bien il occupe peu de place dans le livre mais il vie de Dora. Tu veux savoir ??? Alors lis-le !

 

Ce livre, c’est Constance Lagrange qui l’a écrit et dessiné. Et c’est sa propre famille qu’elle évoque.

Les planches sont superbes ! Les dessins sont d’une grande qualité.

Les illustrations du passé, lors de la Guerre, sont noires et blanches, criantes de réalisme. Puis retour de la couleur pour le présent. Les personnages sont très expressifs et vivants.

Une alternance temporelle facile à suivre car bien construite. Nous passons facilement des années 90 à 2014, 2022, 1943, 2010…

 

L’album est réussit, le sujet est passionnant même si révoltant mais on ne refera pas l’histoire.

Seul bémol, il se finit peut être trop vite, même si la dernière note est très poétique.

« Le canari » de Constance Lagrange est un roman graphique, délicat et magnifique. Une histoire vraie, bouleversante et intime.

Constance Lagrange rassemble l'épars. Rassemble les morceaux du puzzle de la vie des siens.

On ressent l'écriture comme un exutoire en advenir. L'hommage roi pour Dora, cette fillette de onze ans, dont la vie a été sauvée grâce à un canari. Tout un symbole.

La parabole des Justes. L'ultime survivance grâce au don de l'amour.

Constance Lagrange est dessinatrice et petite-fille et petite nièce des femmes qui ornent ce livre tremblant de sincérité. Les existences ne sont pas liées au hasard mais à la dureté des affres de la guerre et être juif était une condamnation à mort.

Constance Lagrange dessine avec cette volupté des entendements. Les traits fins, les couleurs pâles et significatives, tout prend place subrepticement. Elle est impliquée et pourvoit au devoir de mémoire. Ce livre témoigne de par les pièces à conviction, avec le cri du coeur et cette force d'amour pour Dora Lisoprawski, 1921-2022, sa grand-mère.

Jeune enfant, Constance pressentait déjà en regardant sa grand-mère, ce masque sombre et lourd qui figeait son visage. Dure et distante, elle était triste et ses paroles, pour Constance, n'étaient que troubles et noirceurs.

Pédiatre côté ville, intellectuelle, elle aimait Constance mais mal. Et Pourtant, Constance n'aura de cesse, toute sa vie de veiller sur Dora. Dans le couchant de ses jours, elle puisera dans Dora les tracés de sa vie. Résurgence. Pourquoi Dora n'a pas été véritablement heureuse, mais simplement en vie.

Constance va puiser sa part de soleil dans l'antre de sa grand-tante Simone. Cette dernière est la lumière, la douceur et la tendresse. L'écoute et la source. le drame de la déportation, l'antisémitisme, les affres et les rafles, le quotidien de Dora, de Simone, de cette fratrie qui va éclater tels des morceaux de verre, les brisures de la haine.

Dora sera sauvée par la grâce d'un canari. Malade, une petite voisine lui apporte un canari. Symbole de l'amitié et du lien. L'oiseau salvateur qui apaise les poumons de Dora. Cette petite voisine qui prévient que demain il y aura la rafle du Vél d'Hiv.

Dora se réfugie avec sa mère et sa soeur chez une voisine, le 15 juillet 1942.

Ce livre est indispensable. Il est l'écho de la solidarité et de l'entraide. La volonté de sauver son prochain coûte que coûte, la preuve des possibles.

Le canari, plus qu'un symbole, l'espérance.

Constance Lagrange oeuvre aux destinées. « Le canari » est fondamental, précieux. Il prend vie et redore le portrait d'une Dora inestimable.

Ne jamais oublier le chant pur du canari, tel est l'adage de ce récit-socle. Le triomphe d'une bande-dessinée de renom. Publié par les majeures Éditions Seuil / Traverse.

"Tout le monde voulait que Patrick Dills soit coupable"



Une fois cela dit, on sait ce qui nous attend.



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Bien évidemment, je connaissais dans les grandes lignes ce terrible fait divers. Mais je n'avais pas idée de ce qui s’était réellement passé, de l'horrible erreur judiciaire, de l'inconcevable.



Patrick Dils a 16 ans, avec la mentalité et la maturité d'un enfant de 8. Il est accusé de 2 meurtres et le mécanisme judiciaire se met en branle. Il prend perpèt'.



Le hic: il est innocent et s'ensuit une (très) longue bataille pour le réhabiliter!!



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Avec ce roman graphique très joli, plein de pudeur, on plonge en apnée dans cette histoire glaçante, avec objectivité: pas de parti pris, juste des faits, ce qui est très appréciable.



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Bref, une jolie découverte, qui permet d'en apprendre plus sur ce drame.



Merci beaucoup babelio pour cet ouvrage reçu dans le cadre d'une #massecritique

Dans ce récit intime et puissant, la dessinatrice retrace la vie d’aïeules qui ont échappé à la déportation.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..

La première page tournée, le choix de faire un découpage chronologique, en indiquant jours et heures, emporte aussitôt le lecteur, qui se retrouve embarqué dans le récit implacable d’une des erreurs judiciaires les plus poignantes de l’histoire.
Lien : https://www.leparisien.fr/fa..