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Critiques de Cécile Alix (955)
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L'ours et la lune

"J'ai demandé à la lune

Et le soleil ne le sait pas

Et la lune s'est moquée de moi ".

.

Car, entre les beaux dessins, il y a la poésie de Cécile Alix...

"Ici, même le soleil est froid

La nuit est plus profonde que la plus profonde des nuits

Et la lune toute seule dans le ciel, qui aimerait un peu de douceur

Un peu de chaleur"."



"L'ours passe, la tête basse, pattes gourdes sur la glace"

Le plantigrade grimpe alors, sur un croissant de lune et va faire un beau voyage!

"Il rêve de voyages et d'amitié, de nouveaux paysages..."



En chemin, ils vont semer de petites graines:

"Sur la bosse des baleines,les mouettes glissent en riant...

Pluie d'étoiles sur la forêt tropicale...

Rencontre avec une panthère noire, des pigeons...

"Petit à petit, des graines d'amitié s'envolent dans la nuit

L'ours devient funambule, sur les toits"...



"On était tellement sûrs

Et on se disait quelquefois

Que c'était juste une aventure"

Mhh, mhh, mhh, mhh, j'ai demandé à la lune". Indochine.
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A(ni)mal

À tout juste 15 ans, affublé d'un nouveau prénom, Miran doit fuir son pays en guerre. Comme ses deux frères, Fares et Tarek, qui, malheureusement ont péri dans les eaux. Après lui avoir rasé le crâne, scotché trois tubes hermétiques remplis de billets sur son torse, donné les dernières recommandations et ordonné de ne jamais dire ni son nom, ni son pays et surtout ne jamais revenir, sa mère lui tourne le dos et s'éloigne. Dorénavant, Miran est un homme et doit se comporter en tant que tel... Sous la direction d'Ahmed, dont le réseau est sûr, aux dires de sa mère, Miran embarque, avec 18 autres personnes. Entassés dans un véhicule bringuebalant après avoir été enfermés des heures dans une cave. Le 4x4 roule sans arrêt. Le jour, la nuit. La faim, la soif, la chaleur... Miran endure, sans mot dire. Paris est encore loin...



Pour fuir la guerre et ses fous enturbannés, pour espérer un avenir meilleur, Miran devra supporter des épreuves, bien plus terribles que celles qu'il pouvait imaginer. Mais Miran est un homme, phrase qu'il se répète à longueur de temps pour se donner du courage. La violence et l'indifférence des passeurs, la faim qui tenaille, la peur sans arrêt au ventre, la mer déchaînée, la clandestinité... mais aussi la bonté et le regard de ce petit vieux qui l'épaule et l'encourage, ses morts, toujours présents autour de lui, ses frères et son père, et la bienveillance et la générosité de certaines personnes qu'il croisera sur sa route. Avec une profonde intensité, avec des mots aussi crus et violents qu'est cette fuite, Cécile Alix nous décrit parfaitement le parcours ô combien difficile, éprouvant mais aussi empreint d'espoir du jeune Miran, un clandestin courageux et extrêmement touchant. Ce roman, émouvant et juste, donne évidemment à réfléchir une fois la dernière page tournée d'autant que le dernier mot nous interpelle. Le titre, judicieux, prend tout son sens à la fin.

Un roman d'une grande justesse, fort et nécessaire...
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Goliath, chat pirate

Goliath des Caraïbes" (Cat Sparow chat des Antilles ) " ou les més-chat-aventures d'un chat pirate!

Ce chat aime les biftecks du boucher et la cuisine Italienne ( surtout les rat-violis?) Un chat de salon pantouflard...



Goliath et sa coloc' Lou sont félin pour l'autre. Oui mais....

Lou a rencontré Bruno, un beau garçon végétarien; qui vit sur une péniche. Goliath n'aime pas chat, à la niche les végétariens!



Bruno est végétarien, Lou flexitarien tandis que Goliath est plutôt "filoutarien". Ca va chambouler tout ce petit monde. Opération chat-botage! Et Coconut la perroquette de Bruno l'aide à chat-sser au lieu d'attendre ses repas ou à chat-parder de la nourriture.

-'Je ne supporte plus le régime végétarien, je suis trop malheureux, j'ai FAIM !"



Voir un chat...perché, euh accroché à une branche, avec une perroquette dessus, qui le coache, et ce dès "poltron-minet"...

"Il faut vivre pour manger" . ( surtout de la viande) LÂM OUST TSESTE chat siamois.

Il y a aussi "Chakipette, adorable chatte grise à la fourrure soyeuse qui s'annonce toujours grâce à un pimpant prout parfumé , Leploubo, tigré roux Milanais, Tétaclac, paparat-zzi abyssin toujours prêt à colporter des rat-gots, sur Radio Gouttière..."



"Résiste, prouve que tu existes!" FRANCEGALIX, chatte gauloise.

J'irai jusqu'au bout de mes rêves, là où la raison s'achève, j'irai jusqu'au bout de mes rêves."

Goliath va-t-il chat-virer face à la déclaration de Bruno?



Car Bruno aime Lou "comme un fou, comme un roi, comme une star de cinéma..." Il l'aime même avec moi, même avec nos biftecks...

Comment ça se termine, vous donnez votre langue au chat?
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Tarzan, poney méchant : Je déteste Paris !

Un pour tous et tous poulains! A cause de Tarzan le poney, Kryztof le cochon, Olga l'oie, Pavaroty le coq et les lapins ne pensent qu'à s'échapper...

"Le petit poney dans le mauvais temps

Qu'il avait donc du courage

C'était un petit poney blanc

Tous derrière, tous derrière." Pardon Mr Brassens.





Tarzan, le poney méchant est au Salon de l'Agriculture, à Paris et il ne veut pas voir ce Président qui aime flatter le cul des vaches.. . Tarzan veut s'enfuir (Encore! Voir Tarzan, le poney méchant) avec ceux qui le voudront ...

"Comble de la honte profonde : pour faire la pub des Edelweiss, Nadège ( la monitrice, la pintade à queue de cheval!) distribue aux gens des tee-shirts avec ma tête imprimée dessus et cette inscription : « TARZAN PONEY MÉCHANT ». Y a plus de respect.





On avait encore menti à Tarzan et il va faire du...foin! Car qui s'y frotte s'hippique!

"- Tu ne seras pas de corvée de manège, aucun enfant sur ton dos, promis !

Encore heureux ! Je me connais, au bout d'un quart d'heure, on serait passés du trot enlevé au baptême de vol plané."





"Le seul moment où je craque presque, c'est quand un jeune insolent en baskets immaculées et mèche brushinguée s'écrie :

- Papaaa, regarde le gros ventre du poney !

- Il s'agit d'une ponette, Jean-Edwin ! le corrige son père, qui a dû zapper les infos de Nadège à mon sujet. Comme tu peux le constater, elle attend un bébé poney.

Ça va pas la tête ! Qu'est-ce qu'il raconte, lui ?

- Quand va-t-elle mettre bas, mademoiselle ? s'enquiert ce grand fada.

- Tarzan est un mâle, glousse Nadège, il a juste un bon petit bidon !

Garrot au coup de sabot!





Tarzan va sauver la vache Billie de la boucherie... sans monter sur ses grands chevaux... Hip HIP Hippique Hourra!

"Il s'appelait Tarzan

C'était un poney blanc

Il va provoquer un cafouillis

Au Salon de l'Agriculture, à Paris"

Tu as encore brouté ou fumé de l'herbe, Casimir? C'est "Il s'appelait Stewball..."
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Tarzan, poney méchant

"Il s'appelait Tarzan

Sa cavalière était Jeanne

C'était un poney méchant

Mais faut pas le prendre pour un... âne!

Pardon Mr Auffray, Il s'appelait Stewball.



Tarzan est au haras des Edelweiss, car son maître Marc Lavoine est absent ( "Il a les yeux revolver. Un peu spécial, la crinière en arrière... Casimir: Il s'appelle Noé, pas Lavoine! T'as brouté ou fumé de l'herbe?)

Crotte et même crottin...



Tarzan le poney, (qui n'est pas un mauvais cheval) fait du foin, car il a une Jeanne (11 ans) qui n'aime pas les poneys. Elle est aussi grincheuse et ronchon que lui.

Il se fâche, en montant sur ses grands chevaux, car qui s'y frotte s'y hippique!



«Aux armes, mon ami !

Contre nous de la tyrannie !

Formons un bataillon !

Donnons une bonne leçon

A cette insolente de salon ! »



Garrot coup de froid!

" Et puis je n'aime le ton copain-copine qu'elle emploie avec moi, on n'a pas brouté les pâquerettes ensemble, à ce que je sache ! "



Il a 7 techniques pour vider les cavaliers dont la catapulte et le strike.

" L'autre fois dans le manège, je me suis complètement lâché ! Un vrai bon rodéo ! J'ai tout envoyé valdinguer ! le cavalier, la selle, le tapis ! Quelle idée aussi de me demander de tourner en rond dans la sciure ! "



Il rêve de s'évader pour retrouver Noé. Lors de la randonnée? Fuir, les chevaux au vent, euh crinière au vent.
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Regarder l'orage dans les yeux

Un grand merci à Babelio et aux éditions Rageot...



Depuis le divorce de ses parents, Orion et Ariane, il y a quatre ans, Pénélope est une adolescente triste, en colère, amère, solitaire et nostalgique de sa tendre enfance, de son bonheur et de sa vie familiale à trois. Si ses rapports avec son père étaient, certes, tendus, Pénélope lui reprochant le divorce, son départ et sa nouvelle vie avec Leslie à Libourne, ils se sont faits de plus en plus rares. À tel point qu'elle ne le voit plus que 4 fois par an, des rencontres au cours desquelles elle ne lui parle même pas, jette ses cartes postales sans jamais les lire et, pire que tout, n'a même pas souvenir qu'elle a une demi-sœur âgée de 4 ans (comme d'habitude, elle devait avoir ses écouteurs sur les oreilles lorsqu'il lui a annoncé cette nouvelle). Si sa mère a longtemps délaissé sa carrière d'ethnologue, elle a décidé aujourd'hui d'accepter la mission qu'on lui a proposée. Puisqu'elle part 11 mois en Nouvelle-Guinée, il a été convenu, avec son père, qu'elle ira habiter chez lui. Une nouvelle qui, évidemment, est bien loin de l'enthousiasmer !



Depuis le divorce de ses parents, qu'elle n'a jamais digéré et dont elle n'a jamais bien compris les raisons, Pénélope, à tout juste 16 ans, est en colère contre la vie et continuellement en deuil de son enfance. Sa mère partie vivre à l'autre bout du monde, elle sait d'avance que la vie aux côtés de son père, qu'elle déteste, de sa belle-mère, qu'elle déteste déjà avant de la connaître puisque c'est à cause d'elle que ce dernier est parti, et de sa petite demi-sœur, va être insupportable et un véritable calvaire. Surtout qu'elle ne compte faire absolument aucun effort pour répondre ni aux sourires ni aux questions de son père. Si elle peut compter sur le soutien de sa tante, Margherita, une femme enjouée et optimiste, elle ne pensait pas pour autant fondre devant les câlins, les rires et l'amour presque inné de Tess, sa demi-sœur. Si elle est bien décidée à pourrir la vie familiale, les rencontres qu'elle va faire, dès son arrivée puis son entrée au lycée, vont peu à peu la changer, l'adoucir et lui permettre de se découvrir. De prime abord, Pénélope, la narratrice, est une adolescente peu aimable, renfrognée et plutôt butée. Malgré tout, l'on s'attache à elle tant elle est drôle et pétillante et que, au fur et à mesure de sa métamorphose, elle s'avère gentille et profondément humaine. Les personnages secondaires sont, eux aussi, hauts en couleurs, notamment Orion, son père, qui ne se laisse jamais démonter, Tess et sa naïveté craquante, Adam, si empathique et ouvert ou encore Edmée qui s'avère être beaucoup moins superficielle qu'elle n'en a l'air. Frais, léger, pimpant, drôle et touchant, ce nouveau roman de Cécile Alix fait la part belle aux rencontres, à la famille, à l'amitié et à l'amour.

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Homère in the city

Un grand merci à Babelio et aux éditions Casterman...



Sol était un enfant rieur et rêveur. Jusqu'au drame, l'année de ses 7 ans. Il est alors devenu enragé. Heureusement que Tapeta, qu'il connaît depuis toujours, était là. Mais les deux garçons, turbulents, insolents, absents, ont dégoûté le corps enseignant. Aujourd'hui, à 17 ans, Sol est en CAP pour devenir assistant technique en milieu familial et collectif, homme de ménage en fait. Comme son père, Melvin, avec qui le jeune homme n'échange quasiment plus. Tapeta, lui, va devenir plombier. Mais Sol a une passion depuis tout gamin : les chevaux. Aussi, dès sa journée de stage aux Bleuets terminée, en compagnie des petits vieux qu'il ne porte pas vraiment dans son cœur, il se rend au centre équestre et, depuis son arbre où il se perche, prend des cours d'équitation, à cheval sur une branche. Et ce, quatre fois par semaine depuis 7 ans. Mais un drame et sa rencontre avec Mélissa vont le contraindre à s'ouvrir aux autres et, par là même, faire une rencontre décisive...



Comme le souligne Cécile Alix dans ses remerciements, elle s'est inspirée de personnes de son entourage ou non pour incarner les personnages de ce roman, notamment Gamart Camara, jeune homme passionné d'équitation qui s'est promené à cheval dans les rues de Montreuil. Et cela s'en ressent tant ceux-ci sont empreints de tendresse, de sincérité. Sol, pour Solomon, est un ado renfermé, mal dans sa peau, un brin asocial, qui cache une terrible blessure. Seul contact avec le monde qui l'entoure, Tapeta, son meilleur ami, qui le comprend et le soutient depuis des années. Un drame, une rencontre hasardeuse et, aussi impensable le croyait-il, Sol allait pouvoir réaliser son rêve. Porté par des personnages vraiment touchants et d'une incroyable sensibilité, ce roman est un condensé d'espoir, de vie dans tout ce qu'elle peut offrir malgré ses côtés sombres. La façon dont Sol s'ouvre au monde qui l'entoure est juste magnifique. Aussi est-on ému par l'amitié sincère et profonde entre lui et Tapeta, par la relation timide entre lui et son père, par l'attachement qu'il va éprouver envers ses petits « vioques » et surtout par l'amour qu'il voue aux chevaux et cette sensation d'être et de bien-être à leur contact. Un roman émouvant, d'une grande justesse et une plume fort agréable, parfois poétique...
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Mes tableaux à histoires, tome 1

Je remercie Babelio et les Editions L'Elan vert pour l'envoi de ce recueil de contes, d'autant plus que ces "Tableaux à histoires", destinés à la jeunesse mais que j'ai eu grand plaisir à lire en tant qu'adulte, constituent une splendide réussite.

Les tableaux en question sont des oeuvres magnifiques, créées par les plus grands artistes (Van Gogh, Magritte, le Douanier Rousseau...) et reproduites en pleine page.

Les auteures, Cécile Alix et Anne Crahay, ont indiqué également quelques secrets de fabrication des oeuvres, ainsi que de courtes biographies des artistes.

Quant aux contes inspirés par ces tableaux, ils sont remarquables, variés, souvent amusants, et surtout magnifiquement écrits, car l'auteure de ces récits, Cécile Alix, sait jouer avec les mots et les sonorités : le plaisir du texte s'ajoute vraiment au plaisir de l'image.

Un recueil tout à fait original, une invitation ludique à (re)découvrir des oeuvres magistrales.

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Regarder l'orage dans les yeux

D'abord un grand merci à Babelio et à Rageot éditeur pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la MC jeunesse. Je ne lis pas souvent de littérature pour adolescents, mais j'avais entendu parler (en bien) de cette autrice, alors je me suis dit pourquoi pas.



Pénélope est une jeune fille en colère. Elle n'a jamais pu pardonner à ses parents, surtout à son père, leur divorce et refuse d'affronter la réalité. Son père a créé une nouvelle famille qu'elle ne veut pas connaitre. Elle se réfugie dans la solitude de peur d'être encore une fois déçue par les gens. Seule sa marraine trouve vraiment grâce à ses yeux. Alors quand sa mère lui annonce que partant elle en Nouvelle-Guinée pour plusieurs mois, il va falloir qu'elle parte vivre chez son père, c'est l'horreur absolue.



Je ne suis pas sûre d'être le bon public pour ce livre et je suis curieuse de voir quelles réactions il suscitera chez les autres lecteurs. Deux points m'ont déplu dans cette lecture et le premier aurait pu me faire abandonner le livre si cela n'avait pas été une masse critique.



Ce premier point fortement négatif, c'est la manière dont le texte est écrit. C'est Pénélope qui parle, le roman est écrit à la première personne, et Pénélope est une adolescente en colère. Cette colère et son langage d'adolescente se retrouvent dans le texte. J'ai eu l'impression d'entendre parler des ados, et j'ai trouvé les premiers chapitres très pénibles à cause de cela. Je pense que l'autrice a voulu montrer par cet usage le mal-être de Pénélope, puisque le style va évoluer ensuite et laisser de côté ce langage de « djeuns ». Ma lecture alors en a été grandement facilitée. Je pense aussi que m'étant attachée au personnage, je portais moins d'attention à la forme.



Le deuxième point moins négatif, mais qui m'a laissée un peu sur ma faim, c'est qu'à part Pénélope, carrément imbuvable au départ avec son père, tous les personnages sont quasiment parfaits, ou s'ils ne le sont pas toujours, ils en conviennent avec beaucoup de regret et n'ont cesse de s'améliorer. Cette histoire manque un peu de méchants, ou même tout simplement de personne aux réactions « normales » : Pénélope peut se permettre bien des comportements exagérés sans que personne ne la remette en place. Et même, par exemple, la prof de français, qui semble ne vivre que dans les classiques, va finalement se montrer compréhensive, attentive et pleine de bons conseils.



Placée dans cet environnement saturé en ondes positives, Pénélope ne peut que changer, et la petite ado mal dans sa peau va grandir en une année qui la laissera capable de regarder l'orage dans les yeux, elle qui en avait une peur bleue.



J'ai pourtant tout passé un bon moment avec ce roman que je ne pouvais plus lâcher. Parce que malgré tout ce que je viens d'en dire, l'autrice réussit à créer des personnages attachants, y compris Pénélope. Et j'ai bien aimé la voir évoluer par petites touches, s'ouvrir aux autres, mieux se comprendre et mieux comprendre les autres. Et accepter que la vie puisse être différente de la vie idéale qu'elle imaginait petite fille. Un roman qui devrait plaire à son public cible.

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Homère in the city

Il ne m'a pas manqué grand-chose pour que ce roman jeunesse, lu dans le cadre du comité de Lecture ado, soit un véritable coup de coeur. Pourtant, en voyant la couverture, j'ai eu un peu peur, la trouvant peu esthétique, pour ne pas dire affreuse ! Mais dès les premières pages, j'ai su que j'allais m'attacher à Sol (diminutif de Solomon, prénom hommage à Solomon Burke) et à son ami Tatepa (anagramme de Patate détourné par auto-dérision), alias Aurélien.



Sol est en CAP assistant technique en milieu familial et collectif, autrement dit il fait le ménage, mais c'est plus politiquement correct. Actuellement il travaille en alternance au Bleuets, un Ehpad, sous l'égide d'une jeune aide-soignante, Jade. Leurs rapports sont souvent tendus, Jade lui reprochant son manque d'empathie envers les résidents. Il faut dire que Sol rêvait d'autre chose dans la vie que de nettoyer des chambres de personnes âgées, parfois sujettes à des "accidents de transit". Sol, depuis tout petit, il rêve de chevaux qui l'emmèneraient loin de la cité du Pont-aux-Chèvres, où il n'y a ni pont ni chèvre, et pour donner corps à ses fantasmes, il se perche quatre fois par semaine dans un arbre surplombant le manège du centre équestre du Cône. De là-haut, il étudie les postures des apprentis cavaliers, écoute les consignes de la coach, et surtout admire les chevaux.



Tatepa lui, son kif c'est la moto, et il participe régulièrement à des démonstrations d'acrobaties sur sa Yamaha bleue. Et il persuade Sol de venir l'admirer, sachant que c'est à peu près le seul moyen de socialiser un peu son copain si renfermé et solitaire. Sol vit avec son père dans une tour de la cité, la maman n'est plus avec eux depuis les sept ans du gamin. Et après quelques années de crises de rage incontrôlables, Il s'est enfermé dans "un buisson d'orage en nuage d'épines", comme il exprime ce qui se passe dans sa tête.



Mais deux évènements vont se produire presque simultanément, une rencontre et un accident, qui vont bouleverser plusieurs vies, dont la sienne.



J'ai souvent été émue aux larmes au cours de ma lecture, au point que mon voisin de TER s'est inquiété et m'a gentiment tendu un mouchoir. La profondeur de l'amitié entre Sol et Tatepa, leurs échanges épistolaires ou par whatsapp, l'histoire douloureuse de la famille, il se dégage de ce roman une émotion difficile à contenir. Mais il n'y a pas que du drame et de la douleur, beaucoup de positivité, de résilience et d'espoir aussi. On assiste à l'évolution de Sol, tant dans ses rapports avec les "petits vieux" à son travail que dans son ouverture aux autres. Mais n'allez pas croire qu'il s'agit d'un simple feel-good pour ados dégoulinant de bons sentiments, non, il y a dans cette histoire beaucoup d'éléments inspirés du réel, voir les remerciements en fin de volume.



Le seul bémol qui m'a empêché de mettre cinq étoiles est le vocabulaire d'un niveau un peu trop soutenu pour deux gamins en difficulté scolaire lors de leurs échanges par lettres ou messages. A mon avis, les mots employés ne sont pas vraiment ceux qu'utiliseraient des jeunes de cet âge-là entre eux. Mais à part cette petite réserve, c'est beau, ça vous donne des envies d'étoiles et de chevauchées, et entre deux larmichettes d'émotion, vous aurez envie d'arborer un grand sourire en lisant ce magnifique roman.
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Tarzan, poney méchant

Tarzan est un poney qui vit heureux dans son pré jusqu'au jour où il se voit emmené dans un van jusqu'aux Edelweiss, un poney club.

On l'a attiré dans un van à l'aide d'un bouquet de pissenlits.

Là, Noé, son ami, vient le trouver pour lui annoncer qu'il part pour un an en Nouvelle-Caledonie avec ses parents. Tarzan sera mis en pension au club.

Le poney va faire une réaction de mauvaise humeur à toutes les habitudes des Edelweiss et à leurs membres qui vont s'attacher à ce poney au mauvais caractère.

Pendant tout le récit, c'est Tarzan le narrateur et cela donne des effets réellement comiques.

La vision d'un club d'équitation à travers les impressions et les expressions d'un poney, cela exprimé par une auteure, Cécile Alix, qui a tellement de talent qu'on se croirait au cœur des pensées de Tarzan avec un humour décapant et des expressions d'humain transformées.

Le livre est un régal. C'est ma petite-fille de 9 ans qui l'a d'abord lu et m'appelait pour me faire partager des passages trop comiques, disait-elle. Nous avons fini par le lire ensemble. Elle lisait une page et moi une autre à voix haute.

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Homère in the city

Waouh ! Une lecture pleine d'émotions, de tendresse et d'espoir.



Solomon, 17 ans, un garçon des cités a un rêve. Un rêve qui sort vraiment de l'ordinaire. Sol, dès qu'il a fini sa journée de stage à l'EHPAD va espionner les cours d'équitation. Et ce n'est pas la monitrice qu'il observe ni les élèves. Ce sont bien les chevaux qui le font craquer. Depuis 7 ans, il grimpe dans un arbre à l'abri des regards, se tient à califourchon sur une branche et prend ainsi un cours.

Sol a vécu un drame dans son enfance. D'enfant rieur, il s'est transformé en être empli rage. Seule son amitié avec Tapeta le maintient hors de l'eau.

Mais un drame va encore bouleverser la vie de Sol. Cette fois, il va être obligé de s'ouvrir aux autres.

J'ai adoré vraiment voir la métamorphose de ce gamin. On ne peut qu'être touché par son histoire. J'ai eu envie de le prendre dans mes bras et de recoller les morceaux de son coeur brisé. J'ai adoré le voir prendre son envol, laisser son cocon pour se métamorphoser en papillon. C'est un livre touchant, sincère, plein d'espoir. Au contact de ses petits vieux, Sol va sortir de sa coquille et se rendre compte de la belle personne qu'il est.

J'ai été bouleversée par l'amitié entre Sol et Tapita. Emue aussi de voir Sol tomber amoureux. Melvin le papa de Sol est également très touchant, avançant avec des pincettes pour ne pas effrayer son gosse mais en étant toujours présent pour lui.

Je remercie du fond du coeur Babelio qui m'a proposé cette masse critique privilégiée et les éditions Casterman car ce roman a été un énorme coup de coeur.
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Six contre un

Le harcèlement est une réalité pour certains élèves qui sont ainsi fragilisés.



Ludo finit même par penser que s'il est maltraité et persécuté c'est peut-être sa faute, parce qu'il est trop gros...



Il n'a pas assez confiance dans les quelques amis qui lui tendent la main. Et par ailleurs il a peur de compliquer la vie de sa mère qui l'élève seule.



Alors il se tait, encaisse et sombre peu à peu...



Un livre court, à la première personne qui montre la spirale de l'enfermement de la victime et l'angoisse de ses camarades d'être les prochaines cibles s'ils viennent l'aider.



Dès lors, le pire est possible, sauf à arriver enfin à trouver des alliés.



Un roman dont le lecteur peut télécharger la version audio sur le site de la collection presto qui offre la version lue par l'auteur et des livres courts mais très différents les uns les autres.



A découvir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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A(ni)mal

Miran a tout juste 15 ans quand il part seul sur les routes. Il fuit son pays en guerre, l’image de la tête coupée de son père, les souvenirs de ses frères noyés, et le dos de sa mère qui n’a pu se retourner pour l’embrasser. Son voyage commence là, au fond des camions, sous des bâches, sur une barque de fortune… On l’a prévenu des dangers, des passeurs, de la méchanceté. Muran s’est promis d’arriver à Paris, se méfiant de tout, accroché à l’espoir d’une vie meilleure…



Les larmes plein les yeux, le cœur lourd, l’esprit comme embué, je referme le touchant roman de Cécile Alix. L’histoire de cet adolescent, si courageux, si fort, est dure mais tristement réelle.



Miran quitte un pays où la violence fait rage. Il a perdu toute sa famille et il se répète en boucle, à chaque pas, à chaque difficulté, cette phrase « Je suis un homme ». C’est une des dernières que lui a donné sa mère, prête à tout pour sauver la vie de son fils. Même à le laisser seul, abandonné sur le long chemin de l’exil.



Malgré sa méfiance, et grâce aux conseils d’un vieil homme sage, Miran ne croisera pas que des individus fourbes. Il acceptera les quelques mains qu’on lui tend. Les voix murmurantes des ombres qui l’entourent le soutiendront dans son voyage…



Silhouette fragile et effacée, petit a(ni)mal apeuré, Miran va retrouvé son nom, un souffle de vie, et va devenir le passeur de mots. Ceux de son pays, des gens qu’il aime et de cet avenir qui s’offre à lui…



C’est en serrant mes enfants dans mes bras, en leur murmurant que je les aime, que je te rend hommage Miran . Parce que je prie le ciel pour qu’ils ne connaissent jamais l’exil et ta solitude… Pour que je n’ai jamais à être aussi forte que ta mère et leur tourner le dos pour qu’ils survivent…
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Allo, papi ? Ici la terre !

Youn a 8 ans, un papa, une maman, un papi qui lui apprend plein de choses et une mamie qui vient le chercher à la sortie de l’école avec un bon goûter.

Enfin ça, c’était jusqu’à mardi. Car mardi, le papi de Youn est mort.

Alors, d’un coup, tout est devenu silencieux, sombre et triste. Youn essaie de cacher ses larmes mais son papi lui manque et surtout, il ne comprend pas ce qui se passe, car personne ne lui explique quoi que ce soit.

Qu’est-ce que ça veut dire « être mort », est-ce que la personne morte peut revenir, d’ailleurs, elle est où maintenant, et c’est quoi un enterrement, qu’est-ce qui se passe pendant ce que les grands appellent des funérailles, est-ce que papi peut encore nous voir, nous entendre ?

Ce petit roman est un bijou d’intelligence et de finesse, il aborde la question du deuil du point de vue d’un enfant, il pose des questions claires, et montre que les enfants peuvent bien entendu comprendre beaucoup de choses à condition qu’on leur donne des éléments de réponses, car ici, c’est le non-dit, le silence, qui dévore ce petit garçon.

Ce court roman d’une centaine de pages nous montre comment on peut surmonter un deuil, il parle aussi de la transmission et du souvenir, sans verser dans le larmoyant ni la facilité.

Certaines réflexions de Youn m’ont toutefois semblé un peu trop élaborées pour être celles d’un enfant de 8 ans, mais à part ça, j’ai trouvé que ce roman était sensible et plein de finesse.
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A(ni)mal

Je crois que j'étais pas prêt. J'étais pas prêt à côtoyer la souffrance de ce jeune garçon de 15 ans que sa mère pousse dans la barque d'un passeur pour fuir la guerre et ces fous enturbannés qui coupent les têtes. J'étais pas prêt à verser mes larmes avec celles d'Amal, qui s'appellera Miran pour cet exode, alors que depuis des années on regarde tous dans une indifférence coupable les corps s'échouer sur nos plages, les peuples s'exiler aux frontières. J'étais pas prêt, parce que l'actualité, la guerre, des millions de gens qui fuient pour vivre, c'était déjà assez dur.



Pourtant, il faut absolument lire ce roman. C'est vrai, évidemment c'est dur, évidemment pour un ado ça va secouer mais franchement, qu'est-ce que c'est que d'être un peu mal à l'aise de lire la réalité de la misère d'ailleurs au chaud sous sa couette, quand pour d'autre ce sont les dernières bouffées d'air avant que les vagues ne les emportent dans cet immense cimetière de sel et d'eau ?



Pour celles et ceux qui, fiers de leurs certitudes, chanceux d'une naissance hasardeuse à laquelle ils doivent tout, toisent ces moins que rien qui mendient un peu de liberté et de dignité, il faudrait faire lire ce livre, pour ouvrir les yeux et montrer que putain, merde, c'est que des humains comme nous qui n'ont juste pas eu la chance qu'on a nous. Que chérir ses livres, s'inquiéter pour son chat, manifester contre un vaccin ou faire 24h de queue pour s'acheter le dernier smartphone à la mode et même pas être capable de tendre la main à ceux qui crèvent à nos pieds, c'est bien le signe que rien ne marche comme il faut, et que l'espèce humaine mérite vraiment rien d'autre que de disparaître.



A(ni)mal est une sacré claque, c'est un livre qui fait mal et ferait perdre foi en l'humanité, jusqu'à ce que l'autrice rallume la lumière et que la simple chaleur d'un humain pour un autre redonne un peu le sourire et des raisons d'espérer. Comparé aux actualités, c'est presque une "belle" histoire.



🔗 Service de presse numérique via NetGalley.
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Léonard de Vinci vu par une ado (BD)

Vous croyez que lire une biographie est forcément ennuyeux et réservé à un public adulte?

Vous pouvez mettre vos idées reçues au placard grâce à ce petit bijou.

Découvert tout à fait par hasard en allant chercher des livres à la médiathèque pour mes élèves, j ai accroché tout de suite avec cette couverture amusante et le titre un brin provocateur.

100% bio de biographie et pas d origine biologique.

Leonardo ? DiCaprio? Leonardo des tortues ninja? Non ... perdu.

Une biographie consacrée au grand Leonardo da Vinci.



Oui oui . Bio menée tambour battant par une jeune fille de 12 ans fan du génie.

Les chapitres se presentent comme une succession de vidéo YouTube. Il faut bien vivre avec son temps.

C est très drôle autant dans le texte que dans les illustrations. Mais c est surtout très intelligent et extrêmement bien documenté.

A lire sans retenue et à tout âge. Il n y a pas que les enfants qui ont droit à des biographies sympas.
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A(ni)mal

Miran s'en va. Pour survivre, il fuit la guerre, la violence et la misère de son pays. A tout juste 15 ans, son père est mort, ses frères sont morts. Après lui avoir rasé le crâne et décrété que désormais il est un homme et qu'il doit oublier qui il est et tous les siens, sa mère le pousse vers un au-delà où peut-être une meilleure vie l'attend. Direction l'Europe, Paris. Mais pour arriver à sa destination, il doit entreprendre un très long voyage plein de dangers, où la mort rôde à chaque instant.



Roman sur l'exil, la solidarité, la guerre, le courage, la violence des hommes, les racines familiales…, « A(ni)mal » nous plonge au coeur du périple que connaissent des milliers de réfugiés. Ceux qui fuient la guerre ou la misère de leur pays, ceux qui n'ont pas d'autre choix que de tout abandonner s'ils veulent vivre ou offrir une meilleure existence à leur famille. C'est à travers le personnage du jeune Miran que Cécile Alix nous fait vivre cette aventure in/humaine. Savamment agencé en trois parties, nous suivons ce périple de tous les dangers où Miran va découvrir toute la sauvagerie et la bestialité qui résident en l'homme, ces instants où lui, Miran, soumis à la loi du plus fort, ne ressemble plus qu'à un animal tenaillé par la terreur, la chaleur, le froid, la faim, la soif. Cette fuite terrible est une lutte de chaque instant où l'espoir et le désespoir se bousculent l'un l'autre.

Miran sera agressé, rejeté, humilié, frappé. Mais il sera aussi accueilli, secouru, sauvé. Ses chers morts l'accompagnent également, lui insufflant courage et amour dans les moments difficiles. Car ce récit, s'il se veut très réaliste sur les conditions des réfugiés qui fuient leur pays, apporte également une note d'espoir. Au gré de ses rencontres, Miran va faire l'expérience de ce que sont la solidarité et l'empathie. Les rencontres de Miran sont très belles et ce sont elles qui l'aident à avancer. Alors forcément, tous ces gens qui viennent en aide à Miran, cela paraît trop beau pour être vrai. Mais la littérature est également là pour nous faire rêver, alors tant pis, on veut y croire.



Dans ce roman coup de poing et bouleversant, Cécile Alix nous propose une histoire très dure, ne cachant rien des horreurs subies par les migrants mais également pleine de poésie et de tendresse. Ses mots sont très beaux, délicats, profondément émouvants malgré la difficulté du sujet et le lecteur ne peut être que touché en plein coeur. Coup de coeur pour Miran, un personnage qui nous touche, nous inspire courage et respect, et nous ouvre les yeux sur une actualité brûlante.

« A(ni)mal est de ces romans nécessaires qu'on garde longtemps en mémoire et dont le titre prend tout son sens à la toute dernière page. Pépite.
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Homère in the city

Voici mon retour de lecture sur Homère in the city de Cécile Alix découvert dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Merci à babelio et aux éditions Casterman pour l'envoi :)

Sol a une passion secrète depuis l’enfance : les chevaux.

Quatre soirs par semaine, il quitte l’EHPAD où il est apprenti et tourne le dos aux tours de sa cité pour aller espionner des cours d’équitation qu’il ne peut pas se payer. Perché dans un arbre à l'orée de cet autre monde, il s’imagine cavalier, franchissant tous les obstacles de sa vie.

Mais un jour la routine de Sol est bouleversée par une rencontre, Melissa, et un accident, celui de son meilleur pote Tatepa.

Deux événements qui vont tout changer et mener Sol vers Homère, le cheval de ses rêves.

Homère in the city est un très bon roman pour ados, joliment écrit et très vivant.

Sol (de son vrai prénom Solomon, hommage à Solomon Burke) est un jeune homme de 17 ans un peu à part. Il est assez solitaire, vit dans une cité avec seulement son père. Sa maman n'est plus avec eux. Il est mal dans sa peau, travaille dans un EHPAD où il prépare un CAP d'agent d'entretien. La vie n'a pas toujours été facile avec lui. A la cité, on le laisse tranquille vu son gabarit.

Heureusement, pour s'évader de son quotidien, il lui reste ses rêves. Notamment celui d'avoir son propre cheval, car il est dingue des chevaux depuis qu'il regardait, enfant, Spirit avec sa maman. Sol adore également regarder toutes sortes de vidéo sur YouTube. Certaines de ses connaissances sont amusantes.

Par contre, il n'est pas vraiment fan des personnages âgées, sa formation lui pèse parfois..

Il n'a qu'un ami : Tatepa. Un surnom venu d'une méchanceté : Patate. Alors le jeune homme l'a remis au goût du jour : Tatepa et surtout.. il s'est également mis à faire de la muscu !

Les deux garçons se sont trouvés en CP et ne se sont jamais quittés.

Leur amitié est très touchante, ce sont deux garçons à la fois différents et complémentaires.

La routine de Sol va exploser quand son ami va avoir un accident et qu'en parallèle, il va faire une rencontre. Il va se refermer sur lui même avant de s'ouvrir aux autres..

Je n'ai dirais pas plus, pour ne surtout pas en raconter trop.

Nous suivons Sol, mais il y a également des passages épistolaires entre Sol et Tatepa ; sans oublier des échanges sur WhatsApp. J'ai aimé ces passages qui changent et apportent du dynamisme.

Toutefois, je n'ai pas été totalement convaincue par les échanges entre les deux amis. En effet, leur niveau scolaire n'est pas le meilleur qui soit pourtant ils écrivent super bien, de façon parfois poétique. Difficile à croire ;)

J'ai beaucoup aimé Homère in the city, c'est un joli livre qui m'a beaucoup touché. D'ailleurs j'ai parfois au les larmes aux yeux pendant la lecture.

J'ai apprécié le dénouement, avec certains éléments difficiles à imaginer.

Je vous le recommande et le note 4.5 étoiles.



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Tarzan, poney méchant

Parce que je souhaite m’ouvrir à tous les genres et vous donner des petites idées de lecture, je me suis dit qu’il était tant que je vous parle de Tarzan… Un livre qui ravira les plus jeunes avec ce poney au caractère bien trempé, mais sympathique, donnant un ton assez comique à ses aventures et aux situations parfois hilarantes.



Cécile Alix, donne vie à son personnage principal, au point que l’on pourrait oublier que c’est un poney qui s’adresse à nous, à travers des pensées sommes toutes très humaines. C’est ce qui rend en grande partie le récit comique par moment, avec son regard sur les humains et autant dire qu’il ne prend pas de pincettes pour les démonter !



Les illustrations sont une belle réussite, apportant un rythme sympathique et une réalité saisissante. Le découpage des chapitres, au titre évocateur des détestations de Tarzan, met en évidence tout ce qui peut lui déplaire, le rendant encore plus sympathique.



Un livre au vocabulaire accessible et instructif, permettant aux jeunes lecteurs d’apprendre certains mots, conférant, ainsi, une certaine qualité à la plume de l’auteure, à travers une réflexion sur les actes, que nous humains faisons trop souvent, sans vraiment y penser…



Il y a un peu de tout dans cette lecture, qui ne pourra que plaire, d’autant plus que l’animal est assez apprécié, amitié, humour, un brin de cynisme au ton ironique parfois, sont gage de bon moment de partage avec les enfants.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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