Cassandra O’Donnell

Julie Dumont semble une adepte des ennuis... Une histoire de poisse ou bien d’occasions pour saisir sa chance ou encore sa vie, Julie a la réponse...

Tout commence par ce type amoché sur la route qu’elle conduit à l’hôpital. Présentez la main et on vous demande le bras. Pauvre Julie qui suite à ce crochet à l’hopital arrivera en retard à la fête de mariage de ses parents, déversera son repas aux pieds de son ex pour voir ensuite une voisine sombrer d’une crise cardiaque à ses pieds, sans compter que gentillesse oblige, il faut partir récupérer les affaires du beau type amoché.

Le roman démarre gentiment avec une panoplie de mésaventures qui conduiront Julie à enquêter sur le décès de cette pauvre femme.

Une histoire plaisante, digeste, un peu d’amour, un peu d’humour, une intrigue policière à la James Bond et beaucoup d’aventures, c’est juste les aventures improbables de Julie Dumont.

Haya a du fuir la guerre pour vivre dans un petit village breton. Les élèves du collège où elle arrive découvrent qu’Haya vient de Syrie, pays dévasté par les bombardements.



Gabriel, jeune collégien va tenter de l'accueillir du mieux possible contrairement à d'autres camarades, un peu trop racistes et surtout très ignorants et les ennuis ne tardent pas à survenir.



Cassandra O’Donnell est une auteure Lilloise, vivant en Normandie. Écrivant aussi bien pour les adultes que pour les jeunes adolescents, elle publie la série à succès Malenfer en 2014 aux éditions Flammarion.



Ici, dans ce qui est son premier roman réaliste, elle nous offre un roman très actuel, beau message d’ouverture sur les migrants et le racisme, un joli roman qui aborde des sujets profonds et complexes comme l'intégration, l’exil, l’amitié, la tolérance.



Un livre remplit de bienveillance et de tolérance sur un sujet particulièrement percutant sur la question universelle de la différence et la tolérance.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Sympa.



Une sorcière de guerre, qui maîtrise les éléments, les sorts et les potions, avec comme particularité (assez rare dans l’univers de l’Urban Fantasy) mère d’une fille de 10 ans, qui torture sans remords et zigouille à tout va, se retrouve à enquêter sur demande d’un conseil surnaturel sur des disparitions.

Du vampire, du démon, du loup-garou et autres animaux-garous de la sorcière, du chaman. On a fait le tour.



Dans une offre pléthorique sur le sujet, une française (l’auteure est lilloise) a fait son chemin. C’est frais, c’est spirituel, c’est moins moralisateur que les anglo-saxons. Bon ça se passe aux USA, faut pas pousser non plus. Lille et un vampire appelé Jean-Claude, ça ne l’aurait pas fait (d’ailleurs pour les connaisseurs, même quand c’est une américaine qui appelle comme ça son personnage, c’est ridicule).

Question sexe, une petite scène vite expédiée, même si l’héroïne est très troublée après 10 ans d’abstinence. Faut pas casser tous les codes non plus hein ?

Question violence, l’héroïne torture sans états d’âme, tue comme elle respire et pas que en état de légitime défense, ça gicle allègrement et c’est assez jouissif.



Bref, un univers sympa, une héroïne au top de la badassitude, une intrigue assez bien travaillée. Je ne suis pas un grand spécialiste mais cette licence mérite qu’on s’y attarde.

Cela fait trois jours que je suis de super bonne humeur. Et si vous voulez en connaître la raison, je n'aurais qu'un nom à lâcher : Cassandra O' Donnell.

Comment est-ce que j'ai pu passer à côté de ce petit bijou en 2016 ?

Ce roman est juste parfait !



Julie Dumont se réveille un beau matin dans son lit, mais au côté d'un inconnu [ canon, l'inconnu ]. Pas le temps de faire connaissance, ce sera le boulot de sa cousine, (et accessoirement colocataire) , car la Julie , elle est attendue dans le trou normand où vit ses parents qui fêtent leur anniversaire de mariage .

En chemin , un autre jeune homme inconnu jeté d'une voiture , l'obligera à faire un détour par l'hôpital , de quoi rendre sa mère complétement furax à cause de son retard . Arrivée chez ses parents ,( croque-morts depuis quelques générations ), une connaissance tombera raide-morte dans le salon en plein milieu de la fiesta .

Les aventures de Julie Dumont ne font que commencer , elle qui végétait en tant que pigiste à la rubrique beauté de son journal , voit là, une magnifique opportunité professionnelle . Le fait que le premier jeune homme [ le canon, celui du lit , vous suivez ? ] soit flic à la criminelle et que le second [ le canon amoché, celui qui est à l'hosto , vous suivez toujours ? ] l'engage par intérim , n'est que la cerise sur le gâteau . Délicieusement "barré" , dynamique, frais, super drôle, ce roman démarre sur les chapeaux de roue et atteint la perfection.

Les dialogues entre Julie et son petit-ami flic sont chargés de tension comme il se doit dans toute comédie romantique. La personnalité de la mère voulant à tout prix caser sa gamine est savoureuse. Les voisins et connaissances valent leur pesant de macarons (!).

Mais, car il y a un "mais" , ce roman fait beaucoup (trop ? ) penser à la série Stéphanie Plum de Janet Evanovich .

On dirait un copié-collé ou inversé .

1)Julie Dumont habite Paris mais toute l'action, se passe dans une petite ville où tout le monde connaît Julie/Stéphanie depuis sa naissance et ragote à tout va . 2)La mère de Julie/(Stéphanie) adore cuisiner et ça tombe bien, Julie/(Stéphanie ) adore manger/ . 3° Les parents de Julie sont croque-morts/la mamie de Steph adore les enterrements. 4) Julie/(Stéphanie) va hésiter entre 2 mecs canons dont un est flic , l'autre un chouia mauvais garçon . 5) le papy de Julie est déjanté / La grand -mère de Steph est folle...

Il fait un peu penser aussi à la série des Spellman de Lisa Lutz pour le côté "entreprise familiale ", dont la gamine doit assurer la pérennitè , et pour le côté "pas si honnête que ça" d'un des membres de la famille Dumont...

J'aimerais vous dire que cela m'a dérangée, certes, mais c'est tellement parfait que très vite j'ai voulu la suite ...et ça tombe bien car Cassandra O'donnell le laisse entendre vers la fin .

Je la supplie de continuer ! :-))

Julie Dumont devrait être remboursée par la sécurité sociale ...

Malenfer la forêt des ténèbres de Cassandra O'donnell est le premier tome d'une trilogie de Fantasy jeunesse.



Deux jeunes, Zoé 10 ans et Gabriel 14 ans, se retrouvent à devoir se gérer seuls car leurs parents sont partis chercher le sorcier de Gazmoria pour arrêter la progression de la forêt Malenfer qui ne cesse de se rapprocher de leur maison. Mais un autre danger pèse sur eux et ils vont tout faire pour le régler...



Ce petit livre se lit très facilement car l'histoire est relativement prenante. Ces deux enfants ont une très belle complicité pour leur âge alors qu'en tant normal les frères et soeurs sont plutôt chien et chat.

Chacun est doté d'un certain pouvoir qui va se développer petit à petit afin que chacun prenne sa place dans l'histoire. La magie est omniprésente et l'on découvre de nombreuses créatures magiques tout au long de l'histoire.



En conclusion je dirais que l'histoire était agréable à lire, l'intrigue plutôt bien menée mais pour ma part, un petit bémol, en fonction du titre je m'attendais à être plus dans la malédiction de Malenfer et ça n'a pas était le cas, j'ai trouvé la forêt trop survolée.

Et pour l'illustrateur, Jérémie, on peut le remercier pour ses jolis dessins qui nous permettent de nous faire une idée de chacun des personnages

Encore mieux que le premier ?



Rebecca Kean est désormais bien installée dans sa place d’Assasym (on comprend aisément son rôle) du Directum (le conseil inter espèces surnaturelles, on a tout pris, il n’en manque pas un ou presque).

Fidèle au portrait brossé d’elle au premier tome, elle va enquêter sur des lupicides (meurtres de loups garous, elle est de moi, prenez, c’est gratuit) impliquant d’autres créatures surnaturelles.

Avec en supplément un retour en force de son passé (le gentil papa vampire de sa fille).



C’est frais, c’est léger, c’est fin, ça se dévore sans faim. Et si l’enquête reste réellement intéressante, le fil rouge qu’est la vie privée de Mademoiselle Kean est au final ce qui fait le véritable sel de l’histoire. Je retrouve ce plaisir de suivre l’héroïne, sa fille et ses amis que j’avais découvert avec la série Georgina Kincaid (bien que sans rapport avec l’univers proposé).

Autant les séries habituelles de Cassandra O'Donnell ne m'attirent pas du tout, autant ce petit ouvrage pour la jeunesse me semblait déjà plus agréable.



Haya est une jeune syrienne qui a dû fuir son pays avec sa famille et a trouvé refuge en France, dans un petit village breton. Hantée par les atrocités dont elle a été témoin, la jeune fille a du mal à s’adapter à sa nouvelle vie, surtout qu’elle ne parle pas encore très bien le français. Heureusement il y a Gabriel, un garçon de sa classe très doux et très curieux avec qui elle se lit rapidement d’amitié. Ensemble, ils vont, sans le vouloir, mettre à jour le secret que cache la grand-mère du garçon.



« La nouvelle » est un petit roman jeunesse à destination des élèves de primaire ou de tout début de collège. Il a le mérite de traiter d’un thème d’actualité, celui de la guerre en Syrie, et aborde les différentes réactions que peuvent avoir les Français à l’égard des réfugiés. L’auteur ne rentre évidemment pas dans les détails du contexte syrien ou de l’accueil des réfugiés en France, mais tente de susciter l’empathie du lecteur pour cette jeune fille et ainsi inviter à plus de tolérance.



C'est donc là un petit roman sympathique, dont le message est simple mais louable et qui plaira sûrement aux jeunes lecteurs ou à ceux un peu plus âgés mais ayant quelques difficultés avec la lecture (6e – 5e).

Très fan d'une autre série de l'auteure, La légende des quatre, j'ai eu envie de découvrir une autre de ses séries. Alors j'ai moins aimé. Je ne l'ai pas trouvé mauvais mais pas génialissime non plus. J'ai même eu du mal à accrocher au début. la fin du roman est plus entraînante.

J'ai aimé l'univers. Dans une petite ville aux Etats Unis, vivent parmi les humains toute une faune bien sympathique : sorcières, potioneuses, vampires, loup-garou, démon, et j'en oublie.

Rebecca l'héroïne est prof à l'université comme sa meilleure amie Beth et a une charmante petite fille de 10 ans. Mais des disparitions parmi les différents clans poussent Rebecca qui est aussi une sorcière des éléments qui se cache de son propre clan à mener l'enquête.

Le scenario n'est pas désagréable. Rebecca est une chouette héroïne. Intelligente, pleine de pouvoirs, la langue bien pendue, vive et déterminée (elle n'hésite pas à torturer ou à tuer). Ce n'est pas une tendre.



Alors le gros point qui m'a énervé c'est que toute la gente animale a envie de la culbuter ou de lui passer la bague aux doigts. (enfin ca n'empêche pas de ...). Alors ok elle est belle, elle a du tempérament, mais bon un trio amoureux pourquoi pas mais pas tous les mecs qu'elle croise quand même. C'est un peu trop.



Je tenterai peut être le tome 2. La fin étant mieux que le début du roman.

A la différence de nombreuses lectrices, je me suis ennuyée, mais ennuyée...

Et c'est dommage parce que l'auteure sait écrire, insérer du suspens, installer un monde...

Oui mais voilà, le monde qu'elle décrit , c'est celui d'une autre héroïne, Rebecca Kean ( la mère) qui a déjà sa série.

Alors pourquoi nous présenter la fille ? Qu'est ce que ça apporte de nouveau ?

Rien : même décor, mêmes genre de personnages...

Si je rajoute à ça que déjà sa Rebecca , me faisait penser à pleins de séries américaines, pourquoi m' échiner avec cette auteure ?

Et bien parce que , le dernier livre que j'ai lu d'elle, était bijou de drôlerie et de peps, ( Les Aventures improbables de Julie Dumont ), un roman classé chick-lit , et donc, j'avais espérer retrouver un peu de cette magie .

Mais rien ! Impression d'un roman écrit sans plan, sans vouloir faire passer des idées, sans ambition particulière, avec des clichés à la pelle.

Et donc, je me suis ennuyée ...



Challenge Mauvais Genres

Epique, passionnant, drôle et intense.



Ayant fait le tour d’un peu tous les groupes, on s’attaque cette fois-ci à des sous-ensembles. Des factions suprémacistes genre KKK, qui considèrent la race magique comme supérieure et veulent asservir les humains.



L’auteur parvient à se renouveler et maintient tension et suspense. Le bébé de Beth, l’armée des Vikaris et surtout on avance sur le mystère Raphaël mais aussi les origines de Rebecca.



Une série réellement aboutie. Si on m’en propose des similaires, je suis preneur.

Quand j'ai reçu la proposition de masse critique privilégiée pour "la légende des 4 : le clan des loups" je ne connaissais pas du tout l'auteure. En lisant le résumé, je me suis dit que ce livre pourrait plaire à mon fils. En effet, je le lui ai donné juste après l'avoir fini et il l'a dévoré. Je suis moins dithyrambique que lui mais cela reste une lecture bien sympathique.



"Le clan des loups" est le 1er tome d'un cycle, il s'agit donc d'un tome d'exposition. Et c'est là, à mon avis, que se trouve la faiblesse principale du roman. L'univers imaginé par l'auteure est vraiment séduisant et intéressant mais il n'est pas suffisamment exposé dans ce 1er volet. Beaucoup de choses ne sont que survolées, esquissées et auraient mérité d'être approfondies dès ce 1er tome. J'aurais aimé en savoir plus sur le fonctionnement de ce monde où doivent cohabiter humains et yokaïs métamorphes. Si on a un aperçu du fonctionnement du clan des lupaï et du clan des taïgan, on ne sait pas grand chose de celui du clan des rapaï et encore moins sur celui du clan des serpaï. Quant au mode de vie des humains, il est vraiment trop peu évoqué, on ne sait rien d'eux ni de leur rapport avec les yokaï, en tout cas pas assez. Au départ, ils semblent juste servir de décor. Du coup, lorsque ces rapports trop peu esquissés virent à la confrontation, qui sera en plus le cœur du récit, cela arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

L'autre faiblesse du roman, c'est l'écriture qui est très, très simple et pas assez littéraire à mon goût. Il y a énormément de dialogues et finalement peu de passages descriptifs, ce que je regrette. C'est d'ailleurs en partie ce manque de passages descriptifs qui explique que l'univers créé par l'auteure soit si peu exposé.



Ceci dit, malgré ces défauts "la légende des 4" est plutôt réussi et s'avère une lecture très agréable. Les pages tournent toutes seules, ça se lit très vite. Comme je l'ai dit, le monde imaginé par O'Donnell est intéressant et plein de possibilités et de promesses. J'imagine que l'auteure développera tout ça dans la suite.

Les personnages, malgré un côté ado très marqué et certains poncifs qui vont avec, sont plutôt bien dessinés et attachants. O'Donnell parvient aussi à éviter de tomber dans le simplisme de personnages trop positifs. Ces héros ne sont pas aussi lisses qu'on pourrait le craindre de prime abord. Il y a en eux un côté prédateur et leur force fait d'eux des créatures dangereuses qui font parfois preuve d'une grande brutalité.

Si l'histoire ne brille pas par une originalité folle, elle fonctionne bien et l'auteure parvient à embarquer le lecteur et le tient accroché sans peine.



Malgré les défauts que j'ai évoqué, j'ai très envie de lire la suite, ce qui prouve que Cassandra O'Donnell a réussi son coup. Et puis de toute façon, mon fils est ferré lui aussi. Dois-je vraiment remercier Babelio et Flammarion de me retrouver avec une nouvelle série sur les bras ?!

Mouaif.



L’auteure ayant un peu fait le tour des assassins et autres psychopathes à zigouiller dans les différents clans des surnaturels, elle nous découvre un nouveau pan de son monde magique.

Rebecca est en train de roupiller, on l’appelle au téléphone, un meurtre bizarre, elle accoure, elle ne comprend rien, elle enquête, elle torture un peu elle assassine beaucoup, elle trouve les vilains et elle leur fait la peau.

Avec en filigrane son histoire d’amour avec un vampire, qui est en fait un Dieu (histoire au point mort) et celle avec un loup-garou. Qui a dit que les triangles amoureux n’étaient plus à la mode. Elle nous le traîne depuis 5 romans au moins.



Dernier tome à ce jour, ok, je fais la fine bouche, mais j’ai quand même lu les 7 tomes à la vitesse de l’éclair donc…



Il y a un spin off sur Leonora, la fille mi-vampire, mi-vikaris, mi-chaman. A lire un jour.

Rebecca est cette fois confrontée à un assassin en série, évidemment non humain qui aspire la magie de ses victimes. Focus sur cet épisode sur les muteurs.



Après une très belle bataille pour la survie du clan du vampire Raphaël où le directum tout entier se mouille pour aider Rebecca, on se concentre sur l’enquête.

Côté vie privé, on en est arrivé au stade de toute comédie romantique : la séparation du couple toujours éperdu d’amour pour des raisons plus ou moins sans intérêt.



Toujours aussi sympa à lire, j’ai trouvé néanmoins l’enquête un peu moins prenante avec une fin un peu précipitée et au final, la situation un peu particulière de Rebecca n’avance que très peu.

Direction cette fois le monde des chamans.



Leo, la fille de Rebecca prend de l’importance, dans deux tomes, un livre lui sera consacré, et surtout, surtout, nous allons enfin faire connaissance avec la famille de Kean. La grand-mère Vikaris et ses deux acolytes sont absolument délicieuses. Parfaitement raccord avec leur réputation de tueuses sanguinaires folles furieuses. Habillées en gentilles grand-mères mamies gâteaux, c’est assez jubilatoire.

La vie privée et professionnelle de Kean avance à grands pas cette fois.



J’adore cette série. C’est fin, c’est enlevé, des personnages hauts en couleur, pas trop de bons sentiments ou de grands principes moraux (à l’américaine), ça zigouille sans états d’âme et toujours avec humour.

J’ai vraiment l’impression de passer à côté de toutes mes lectures en ce moment… A chaque fois que je choisis un titre avec d’excellentes critiques, cela finit, pour moi, par un « mouais », si ce n’est une déception totale… Et pourtant, Les Jumeaux Crochemort avait tout pour me plaire, mais j’avoue que je n’ai pas « compris » l’univers que l’auteure a mis en place, et que je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus concret pour ce premier tome.



Le début avait pourtant bien commencé. La dynamique entre Silence et Oriel, cette petite touche de fantastique, la famille d’accueil adorable… De quoi se mettre doucement dans le bain et d’apprendre à un peu connaître nos héros dans de bonnes circonstances. Et puis, soudainement, l’arrivée des grands-parents paternels chamboule tout. Pas seulement dans la vie des jumeaux, mais aussi vis-à-vis de l’histoire. J’ai tiqué, tout comme Silence et Oriel d’ailleurs, sur l’incompétence des services sociaux, du juge des affaires familiales, de l’avocat des Crochemort. Et en règle générale, quand un auteur décide de faire passer les adultes pour des imbéciles incompétents… c’est clairement un red flag pour moi. Surtout qu’ici, cela ne sert que l’intrigue. C’est incohérent, mais ça passe crème.



Vient ensuite l’arrivée dans la nouvelle demeure pour les Jumeaux Crochemort. On sent tout de suite une ambiance bien particulière se mettre en place. Glaçante qui pousse à la paranoïa, car on ne sait rien, mais on sent que Whisper Twon n’est pas une ville où il fait bon vivre. Le côté terreur du roman est d’ailleurs très sympathique et bien mis en place, renforcé qui plus est par le fait que les habitants sont résignés de leur sort. L’oppression augmente, on se sent enfermer dans une cage avec des personnes hostiles et clairement quelque chose qui ne va pas du tout. Si vous voulez vous faire un peu peur, c’est tout bon ! Surtout qu’il y a une part de peur psychologique que votre imagination amplifie sans aucun mal.



Le problème est que j’ai très vite trouvé tout ce qui englobait Whisper Twon très caricatural. Les habitants haïssent profondément un personnage sans réelle raison. Ils s’en donnent une, bien évidemment, mais quand on réfléchit deux secondes, on voit bien que ce sont leurs choix qui ont conduit à leur malheur, et pas à ce personnage qui ne demande rien à personne et qui n’est d’ailleurs au courant de rien. Les grands-parents Crochemort… pfff… je ne sais pas ce que l’auteur voulait que l’on ressente face à eux, mais pour ma part je les ai trouvé ridicules et grotesques. Alors qu’ils sont censés faire peur. Mais leurs défauts sont tellement appuyés que j’ai eu cette sensation de trop. Un peu plus de subtilité aurait été appréciée. On apprend aussi très peu de choses au final. Bien entendu, on glane des informations par-ci par-là mais rien de bien concret. On fait des suppositions. Et comme le titre de ce tome était La malédiction, je pensais qu’on la découvrirait tout de même avant la fin.



Les « méchants » par contre m’ont un peu laissé de glace. Je n’arrivais pas à me les imaginer autrement que comme des blops gélatineux. Pas très effrayants… Il faut dire que j’ai carrément bloqué sur les tentacules qui font des choses à leurs victimes qui n’est pas vraiment cohérent avec ma représentation des dites tentacules. Cela manquait de tranchant et de matérialisation. Mais comme on n’apprend pratiquement rien d’eux… là encore, difficile de faire le point.



Oriel et Silence sont un atout majeur du roman, mais j’ai eu aussi avec eux une impression de montagne russe. Au départ, attachants à souhait, très bonne dynamique, puis une mise en avant trop prononcé de leurs défauts, pour finir quand les choses deviennent plutôt sérieuses par revenir par les apprécier. Le problème est que Silence est trop pragmatique et que malgré de nombreuses preuves, elle s’entête à donner des explications logiques à ce qu’il se passe. Quitte à penser que son frère affabule. Pas une dynamique que j’apprécie avec des jumeaux, surtout vu ce qu’ils ont vécu. Ils boudent au final beaucoup, plutôt que de se serrer les coudes. Le fait que Silence n’écoute pas la voix aussi a fini par un peu m’agacer. Surtout dans les moments critiques. Et ensuite, Oriel prend aussi le pas, ne croyant pas sa sœur alors qu’il faisait tout pour qu’elle ouvre les yeux… La cohérence parfois dans les Jumeaux Crochemort n’était pas au rendez-vous pour moi.



Après, il y a tout de même des éléments très appréciables. J’ai lu le roman d’une traite, le récit est dynamique à souhait, avec des chapitres courts ce que j’adore, une tension qui monte crescendo, des personnages secondaires sympathiques (oui, oui, il y en a tout de même à Whisper Twon !), un mystère qui s’épaissit, une ambiance très particulière. La fin nous laisse d’ailleurs carrément pantois ! Flippante à souhait et avec notre curiosité piquée au vif. Difficile donc de ne pas vouloir en découvrir plus.



Une lecture donc en demi-teinte mais qui a tout de même su mettre en avant des éléments sympathiques qui vont me pousser à lire la suite. Le second tome des Jumeaux Crochemort sera sûrement un tome pivot pour moi, qui décidera ou non si je poursuis l’aventure, mais je me dis qu’avec maintenant beaucoup de choses en place, cela devrait pouvoir le faire !

Toujours très sympa.



Kean enquête cette fois dans le monde des potionneuses et on en apprend un peu plus sur sa véritable nature.



Dans un format quasiment deux fois plus court que les deux tomes précédents, on retrouve notre héroïne préférée, badass au possible aux prises avec quelques tueurs et tueuses et pire, avec quelques adolescentes hormonalement perturbées. L’arc narratif de Mark (le demi démon obsédé sexuel et violeur en pensée à ses heures) devrait se clore avec ce tome dans le cadre d’une visite au pays des démons (un passage un peu nian-nian par ailleurs, puisqu’il ressemble plus au pays de Oui-Oui qu’à un bon enfer bien brûlant).

Cassandra O'Donnell , contrairement à ce que son nom laisse supposer est une auteure française.Une auteur très prolifique et “multiformes”, elle écrit aussi bien de la littérature jeunesse, que de la littérature adulte fantastique, ou de la chick-it policière . Moi je l'ai connue avec sa série "Rebecca Kean" et adorée avec "Les aventures improbables de Julie Dumont "(que malheureusement malgré “ma” demande , madame O'Donnell ne poursuit pas ...).

Deux univers mais le même humour, que j'espérais retrouver dans Les soeurs Chabrey. Pas d'humour mais une certaine fraicheur contemporaine que Cassandra O'Donnell parvient à injecter dans ces deux romances, dont la première héroine a un hobby peu courant pour l'époque.



Morgana est scientifique, certainement surdouée, elle gère le domaine familial, construit des téléscopes....

Elevée par son oncle depuis le décés brutal de ses parents, elle s'occupe aussi de ses trois soeurs.. Une perle, cette fille , en plus d'être splendide...

Désirant vouer sa vie à ses recherches scientifiques, elle ne côtoie pas ses contemporains et vit isolée dans le domaine familial , à la campagne.

Mais pour l'heure, ne voulant pas priver sa première soeur de sa saison (passage obligé de toute jeune fille bien née de l'époque en vue de se trouver un mari ) , elle l'accompagnera à Londres, et sera son chaperon. Malgré ses robes grises et rébarbatives, elle tapera dans l'oeil d'un Duc, évidemment un des plus beaux partis d'Angleterre...



La deuxième histoire est consacrée à sa soeur Rosalie, et se passe deux ans après la première, où elle n'avait pas trouvé de mari, mais avait succombé aux charmes du comte de Langford, ceci dans le plus grand secret. Elle , ce qu'elle aime, c'est écrire et a déjà publié sous un nom d'emprunt , un nom masculin. Elle s'apprête à épouser un parfait vicomte mais le comte , après une longue absence revient en Angleterre et n'entend pas que mariage il y est . Cette histoire bifurque légérement vers l'espionnage, le policier , mais beaucoup trop peu à mon goût...



C'est tout le problème de la romance historique, il n'y a pas de suspens, on sait comment l'histoire se finira . Bien ...

Il n'y a pas le côté amusant, frappadingue, farfelu, et/ou branché que l'on trouve dans la chick-lit. Pas le pétillement des comédies romantiques, et leurs répliques qui tuent...

Mais il y a la mode de l'époque, les décors, les moeurs qui souvent sont corsetés et, ici, des héroines qui veulent s'en affranchir . Cassandra O'Donnell nous livre une histoire où les deux héroines rêvent de s'accomplir sur le plan professionnel . L'histoire de Morgana est originale, car on ne rencontre pas tous les jours des personnages du XIXième, voulant devenir scientifique.





Veni, vidi et j'ai lu ...de la romance historique, je passerais mon tour à l'avenir.

Je préfére lorsqu'il y a une touche policière ou fantastique ajouté à l'historique... ( Voir la série "Thomas et Charlotte Pitt "ou "Lady Helen et le club des mauvais jours.

Je finis donc cette trilogie avec le dernier volet de Malenfer : les héritiers.



Une nouvelle menace pèse sur nos deux jeunes, Gabriel et Zoé et ils vont devoir y remédier. Des cavaliers noirs approchent, ils sont des plus redoutables et veulent tout faire pour faire échouer le destin de nos deux héros.

Parallèlement, on en apprend plus sur les secrets qui entourent la naissance des deux enfants ainsi que de leurs parents.



Tout au long de ce tome, on est au coeur de l'action et on n'a pas envie de lâcher le livre tant qu'on en connaît pas la fin.

On comprend enfin le comportement particulier d'Elzmarh, le dragon, et sa place au sein de l'histoire.

On a enfin un lien avec les parents et la révélation du secret qui plane au dessus de cette famille.

Contrairement au tome précédent, les amis de nos deux héros sont un peu plus mis en avant et notamment la relation entre Gabriel-Morgane et Zoé-Thomas.

La combinaison des pouvoirs de Zoé et Gabriel ne cessent d'augmenter et on se demande jusqu'où peut aller leur puissance.



J'ai donc trouvé ce tome, meilleur que les précédents, autant par l'histoire que le suspense qui règne. La magie est omniprésente et la menace était captivante et bien amenée. Je ne me suis pas du tout ennuyée et on sent bien qu'à la fin il y a une ouverture sur une suite possible. Donc à voir...

Un troisième tome très réussi et qui donne envie de lire la suite. Pas d'essouflement.

Ce troisième opus met plus en lumière le clan des serpaï (le clan des serpents). Et c'est tant mieux ! J'avais hâte d'en découvrir davantage sur ce clan car Wan reste mon personnage préféré.

Dans ce tome, le ton se durcit. Nos 4 héritiers se retrouvent pendant une réunion sur la terre des serpaï , fait rarissime. L'heure est grave. La guerre est enclenchée contre les humains. Une guerre qui va ressembler à une extermination de la race humaine. Les Yokaï menacés par les humains qui les prennent pour d'infames monstres et animaux ont décidé l'éradiction des humains y compris des enfants.

Ce qui ne plait pas à Maya, l'héritière du clan des lupaï (loups) pour qui il est hors de question de s'en prendre à des enfants. Les frontaliers ont déjà été massacrés. Les clans se dirigent vers les cités et décident d'unir leurs efforts et qualités guerrières pour ne laisser aucune chance aux hommes.



Un tome passionnant qui me donne envie de me jeter sur le tome 4.

Bienvenue dans le monde des Yokaïs, êtres métamorphes mi-hommes mi-animaux. Quatre clans se côtoient, chacun sur leur territoire : les Lupaï (loups), Taïgans (tigre), Rapaï (aigles) et Serpaï (serpents). Puis il y a les hommes qui, par le passé ont saccagé les ressources de la Terre. Et enfin les terres neutres où toutes ces créatures apprennent le vivre ensemble… qui n’est pas chose aisée !

Les adultes se protègent derrière les règles permettant à ces clans de se côtoyer sans guerre. Mais quand l’adversité tue et qu’il est préférable de s’associer pour dévoiler la vérité cachée, ce sont les jeunes qui osent et savent. Ce qui n’est pas du goût de tous.



Une belle idée d’amorce pour une histoire revêtue d’une superbe couverture, les premiers ingrédients pour me séduire, ce qui ne m’a pas évité une déception.

Ce premier tome est purement de présentation tant du décor que des divers personnages et de l’intrigue naissante. C’est assez habituel. Néanmoins si l’auteure prend le temps de nous faire rencontrer les protagonistes, je me rends compte en fin de roman que je ne me suis pas attachée à eux. Il manque davantage de caractéristiques pour leur donner corps et qu’ils existent pleinement ! L’écriture me paraît un peu basique, peu soignée. Un vocabulaire appauvri avec trop de répétitions d’expression : oui j’ai retrouvé par exemple au moins 5 fois en 350 pages cette tournure : « un sourire qui n’atteignit pas ses yeux ». A force c’est lassant ! Pour ma part cela m’a fortement agacée car même s’il s’agit d’un roman jeunesse, les jeunes lecteurs ont le droit de lire un texte de qualité, travaillé, enrichi !

Le contexte de l’histoire est intéressant mais là aussi, il n’est guère travaillé et simplement ébauché. Quel dommage… ce manque d’approfondissement donne peu de poids à ce roman alors que le potentiel était là, mais reste inexploité.



Malgré cette déception, je lirai sans doute le tome 2 avec l’espoir que l’écriture s’améliore une fois l’intrigue lancée.

Je remercie les éditions Flammarion jeunesse pour leur envoi, et Babelio pour l’organisation de cette Masse Critique privilégiée.