Puis il céda au sommeil...
Du moins en eut-il l'impression. Pourtant, le clapotis de l'eau, un peu au-delà de l'ouverture de la tente, continuait sur le même rythme, mais en s'affaiblissant ; il comprit alors qu'il avait les yeux ouverts et qu'un son nouveau venait de s'insérer avec douceur entre le murmure des vaguelettes et le bruit qu'elles faisaient en se brisant sur le rivage.
[Algernon BLACKWOOD, "The Wendigo", année de première publication : 1910, réédition en recueil : "Le Wendigo et autres contes fantastiques", 1964, traduit par Jacques Parsons en 1972 pour la collection "présence du futur", éd. Denoël - page 32]