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Assassins sans visage

Série de 7 livres (En cours). Écrite par Peter May (7),
Enquêtes de Enzo MacLeod, ancien légiste de la police écossaise, établi en France.

Terreur dans les vignes par May
tome : 2
La trace du sang par May
tome : 3
L'île au rébus par May
tome : 4
Un alibi en béton par May
tome : 6
La gardienne de Mona Lisa par May
tome : 7

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Le mort aux quatre tombeaux

Lors d’une soirée très arrosée, Enzo MacLeod, écossais grand amateur de whisky, fait le pari de résoudre un cold case grâce aux avancées de la science. Dix ans après les faits, il décide de se pencher sur la disparition de Jacques Gaillard qui fut, en son temps, conseiller du Premier Ministre, professeur à l’ENA et star du petit écran. Pour l’aider dans ses recherches, il peut compter sur la bonne volonté de Nicole, une de ses étudiantes et de Roger Raffin, le journaliste qui a décrit l’affaire dans un de ses livres. Mais ce qui, au départ, n’était qu’un stupide pari se transforme très vite en un jeu de piste macabre quand il découvre le crane du disparu, accompagné d’’’objets-indices’’. Qui a tué Jacques Gaillard ? La réponse à cette question risque bien de mettre sa vie en danger.



Difficile de croire que l’auteur de la trilogie écossaise ait pu commettre ce polar sans intérêt avec un héros caricatural, porté sur la boisson, intolérant et macho. C’est à se demander comment ce tombeur d’âge mûr qui tombe amoureux au premier regard et reluque sans vergogne la poitrine de sa jeune étudiante, est resté célibataire depuis son veuvage. On peut laisser à son avantage qu’il a élevé sa fille seul, mais c’est au détriment de son aînée qu’il a abandonnée en Ecosse avec sa mère. Les autres personnages ont un petit côté désuet, entre femme fatale et journaliste obstiné.

Quant à son enquête…Quelle facilité pour résoudre une affaire qui a donné du fil à retordre à la police française pendant dix ans ! Deux ou trois recherches sur internet et la solution jaillit et mène la petite troupe sur les routes de France vers le prochain indice. C’est peu crédible et répétitif.

Et puis, ce polar manque cruellement d’ambiance. Alors que Peter May excellait à nous transporter dans l’atmosphère mystérieuse et la beauté des paysages de l’île de Lewis, il est plus timoré en France et ne parvient pas à tirer parti des décors de l’hexagone.

Un roman vite lu, vite oublié qui ne donne pas envie d’accompagner Enzo MacLeod dans la suite de ses aventures. Grosse déception.

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La gardienne de Mona Lisa

Une nouvelle enquête d'Enzo mac Léone lu avec beaucoup de plaisir en à peine quelques jours. La partie historique du livre sur la préservation des œuvres du Louvre durant la guerre de 1939/1945

est très bien documentée. La partie contemporaine qui se situe pendant la pandémie de COVID fait peut être un peu trop de place aux mesures sanitaires en vigueur. C'est un peu répétitif.
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La gardienne de Mona Lisa

Enquête mêlant la découverte d'un cadavre datant de la seconde guerre mondiale et le meurtre d'un marchand d'art, sous fond de pandémie de Covid 19. Les aspects historiques sont intéressants : comment les œuvres d'art du Louvre ont pu être préservées pendant la seconde guerre mondiale. Toutefois, je trouve que le roman manque de style et que les éléments familiaux concernant l'enquêteur n'apportent rien à l'intrigue, voire l'alourdissent.
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Trois étoiles et un meurtre

Le label de May n’est donc pas toujours fiable. De cet auteur, j’avais savouré la trilogie écossaise. A croire que loin de son pays, l’écrivain est moins inspiré… Pourtant, le pitch était alléchant.

La région de Thiers, d’abord… Or, ce ne fut pas un Thiers payant… L’intrigue aurait pu se dérouler en Toscane, en Savoie ou en Thuringe que ça n’eût rien changé. La description de cette région méconnue est réduite à la portion congrue. Comme certains de mes aïeux sont natifs du coin, je confesse une sévérité sans doute excessive. Fouchtra, faut pas énerver Bibi !

La gastronomie ensuite… Quelques descriptions de plats et de vins fins, qui trahissent l’amateur de mets raffinés, sont à saluer d’autant que leur auteur est originaire d’une région où le haggis est élevé au rang de fierté nationale. Peter May partait donc de très loin pour s’avérer gourmet. Le portrait de ce chef mi-Bras mi-Loiseau est également intéressant : son parcours depuis son apprentissage jusqu’à la consécration, ses errances et la complexité de ses relations familiales sont un point fort du livre. Dommage que Peter May nous inflige de trop longues pages sur l’enquêteur, sorte de Pepe Carvalho du pauvre, dont très honnêtement, je n’ai pas eu grand chose à cirer. Ses interrogations sur sa libido hésitante et ses histoires familiales compliquées détournent le lecteur de ce qui aurait pu constituer un polar cinq étoiles. Et ce, hasard du calendrier, au moment de la parution du nouveau Guide Michelin, où comme d’habitude le système d’attribution des si convoitées récompenses constitue un marronnier pour la presse régionale et nationale.

Je reste donc un pneu frustré mais je vais me consoler en suivant le conseil du vieil Horace : « Nunc est bibendum ».
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Terreur dans les vignes

Une plongée dans les vins de Gaillac, ce terroir du sud-ouest méritant d'être mieux connu, plongée à prendre au sens propre comme au sens figuré. Le cadavre d'un critique de vin, mondialement connu pour faire et défaire des réputations sans aucun état d'âme, est retrouvé ficelé à une croix au milieu des vignes, un an après avoir macéré dans une cuve de vin. L'enquête, au point mort, va être confiée à Enzo Macleod, le spécialiste des affaires non résolues, au grand dam de la gendarmerie locale qui n'apprécie guère l'ingérence d'un étranger, fût-il grand amateur de vin. Notre enquêteur, bien connu des lecteurs de Peter May depuis que celui-ci s'intéresse à notre patrimoine hexagonal, va peiner à la tâche, et malheureusement nous avec. On assiste à un défilé de crûs divers, tant en ce qui concerne les vins que les femmes (ses filles, ses maîtresses, réelles ou potentielles voire purement imaginaires), ronde incessante qui n'aura de cesse que dans les toutes dernières pages où le fin mot de l'histoire est enfin dévoilé, un peu par hasard et après quelques autres morts au passage. Enzo Macleod semble bien fatigué, comme son auteur sans doute, et le lecteur peine à trouver quelque intérêt dans l'histoire de ce terroir au passé prestigieux. Où sont passées les fausses pistes, le suspense, les multiples rebondissements auxquels Peter May nous avait habitués dans sa trilogie écossaise ? Fort heureusement il a fait beaucoup mieux dans les romans suivants de la même collection, tels "L'île au rébus" ou bien encore "Un alibi en béton".

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La gardienne de Mona Lisa

La guerre et le sauvetage des œuvres d’art, voilà un thème peu usité en littérature autant qu’au cinéma. Les aînés se souviendront vraisemblablement du film « Le train » de John Frankenheimer et de « Monuments men » de et avec George Clooney, rares essais surfant sur cette veine. Pourtant, la question de cacher le contenu des musées s’est réellement posée pour échapper au pillage systématique de la part des nazis, voire de la destruction pure et simple de certains trésors accrochés aux cimaises. Peter May nous invite à un plongeon dans le passé pour découvrir le courage de celle qui avait été chargée de protéger « La Joconde » de la convoitise d’Hitler et de Goering. Une certaine Georgette Pignal devenue malgré elle une héroïne de l’ombre et sans qui personne ne sait ce qu’il serait vraiment advenu d’une des œuvres les plus inestimables du patrimoine mondial. Pour amorcer son enquête, l’auteur concentre son récit durant la pandémie du Covid.
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La gardienne de Mona Lisa

C'est un MacLéod vieillissant et qui manque un peu de répartie dans cette enquête mais comme c'est bien écrit, bien raconté on le lit avec plaisir. Mais on comprend vite que MacLéod à percé l'énigme et que il a trouvé

celui ou celle qui a tué.

C'est là que l'on se dit heureusement que il a sa femme Dominique pour l'épauler et lui redonner de l'espoir pour une nouvelle vie tranquille.
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L'île au rébus

Le livre faisait partie d'une de mes piles. Roman trouvé dans la boîte à livres de mon quartier. Il y a peu, je le pioche. Je ne connaissais pas l'auteur. Plus je lis, plus je me dis que j'ai déjà dû commencé à le lire il y a longtemps, sans pour autant pouvoir me souvenir du dénouement. Est-ce que j'avais laissé tomber ? Surement, parce que dès cette deuxième lecture, j'ai trouvé le bouquin tellement ennuyeux. Un véritable ennui. J'ai tenu jusqu'à la moitié du roman. J'ai ensuite lu en diagonale ("Mais bon sang ! Qui est le coupable !!?). Ce n'est pas l'intrigue qui est ennuyeuse mais l'écriture. Bien entendu, "on" peut apprécier parce qu'il en faut pour toutes les sensibilités. J'ai trouvé l'écriture "lourdingue" (oui, bon, je fais ce que je peux). Les interrogatoires que mène le personnage principal sur l'ile sont dignes de la méthode d'un inspecteur Gadget. Ses interrogations perso sur sa vie et ses questionnements sur la paternité (je ne veux pas spolier) sont désarmantes de simplicité et semblent être des cheveux dans la soupe. En bref : "Soupe" semble être le meilleur mot que je peux utiliser pour ce roman.
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