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3,82

sur 483 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ça faisait longtemps que je voulais lire ce classique de Stanislas-André Steeman. Un polar à l'anglaise écrit par un Belge, ça ne court pas les Wallons mais c'est aussi bon que du Simenon. le décor londonien est plus vrai que nature, il y fait toujours un temps de chien ; le fog plus présent que les frogs, les victimes tombent à point comme des rosbifs et la fine équipe de Scotland Yard se triture ses pauvres méninges devant le numéro 21 où se cache le tueur en série qui signe du nom de Smith...Selon, un indic, le suspect serait parmi un des locataires de la pension de famille, oui mes lequel, that is the question ?
C'est Peter Siniac , encore lui, qui m'a mis sur la piste de S.A. Steeman et je ne le regrette pas. Moi qui d'ordinaire suis plus Rocambole, Arsène Lupin que Sherlock Holmes, je me suis pris au jeu de découvrir le coupable parmi ces pensionnaires à la mine pas particulièrement patibulaire - Stanislas-André Steeman joue avec le lecteur. Il donne quelques cartes dans sa partie de Bridge.. Mais moi, à part la bataille ou le pouilleux massacreur. le jeu était perdu d'avance. Heureusement que le film de Henri-Georges Clouzot ravive les mémoires les plus obtuses. ..
Dans le polar de Steeman, la narration est impeccable, l'intrigue vous plonge dans le brouillard, le suspens est à son comble et l'humour britanno-belge sonne comme les douze coups de Westminster Abbey.
Quant au film de Clouzot , chapeau au casting sans fausses notes. Ma préférence va à Jean Tissier qui s'est glissé dans la peau d'un fakir extra lucide et de l'actrice Suzy Delair pour son petit air...
L'assassin habite au 21, faites confiance, c'est une bonne adresse !
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Et maintenant vite, vite, revoir le film de H_G Clouzot ...
Une petite pépite écrite en 1939 , immortalisé par Clouzot , un roman policier qui ne peut que séduire les amoureux de Londres, du Smog , des rencontres mortelles au coin d'un réverbère, et d'une fin qui laisse pantois.
Vous l'aurez compris j'ai savouré, dégusté ce roman dont l'ambiance le situe à mi-distance entre les salons feutrés de la Haute Société britannique et les bas-fonds londoniens. Une lecture intemporelle à découvrir si ce n'est déjà fait.


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Ô surprise, la boîte à livres de mon immeuble contenait cette pépite que je n'avais jamais lue, et dont par chance j'avais oublié l'intrigue.

Sous son apparente simplicité, c'est une petite merveille de précision et d'impertinence qui nous emmène à la pension de famille Victoria, sise au 21, Russell Square, tenue par Mrs Hobson, et où vit… l'assassin !

D'ailleurs, c'est l'assassin lui-même que l'on suit dès le prologue, glaçant dans sa détermination meurtrière, et qui ressurgit comme tel à plusieurs moments au fil de l'intrigue, désigné par le nom qu'il s'est choisi : Mr Smith.

Pour ce qui est du nombre de victimes, SA Steeman n'hésite pas, elles tombent comme des mouches sous les coups de sac de sable que leur assène l'assassin les soirs de brouillard.

La Metropolitan Police est sur les dents, Scotland Yard aux cent coups qui désigne le superintendant Strickland pour mener l'enquête et démasquer le coupable avant qu'il ne commette un nouveau crime.

La course contre la montre est lancée, un suspect est désigné, puis un second…

SA Steeman croque ses personnages et les situations en quelques mots, suffisants à animer l'ambiance d'un Londres un peu imaginaire d'entre-deux guerres, sous pression et franchement inquétant les soirs de brume, et à décrire les habitants de la pension de famille, les habitudes des uns et des autres, leur quotidien prenant des couleurs étranges à force d'être surveillés par les agents de police et par la presse.

L'auteur ne craint d'ailleurs pas de se mêler de l'enquête en incitant le lecteur à prendre bien garde à tous ces indices qui ne peuvent que l'amener à découvrir le coupable. Rien de tel pour foncer tête la première sur toutes les fausses pistes suivies par le superintendant Strickman !
Il mène le tout tambour battant, avec un plaisir très communicatif.

Un excellent moment de lecture, à savourer sans modération. Je renouvellerai dès que l'occasion de lire un autre roman de SA Steeman se présentera.
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Il ne fait pas bon s'appeler Smith à Londres en ce moment! Car ce patronyme est celui du tueur qui profite du brouillard et de la nuit pour tuer impunément. Avec pas moins de sept victimes en seulement deux mois, Mr Smith met Scotland Yard sur les dents et terrorise les braves londoniens. L'enquête piétine quand soudain apparaît une lueur d'espoir : grâce à un informateur, on connait l'adresse du tueur! D'abord fortement réjoui, l'inspecteur-chef Strickland déchante quand il se rend compte que l'adresse indiquée, le 21 Russel Square, est celle de la pension de famille Victoria, fermement tenue par Mrs Hosson. L'assassin est forcément l'un des pensionnaires. Oui, mais lequel? le Major Farchild, l'ancien officier des Indes? Mr Andreyew, le russe énigmatique? Mr Collins, le représentant bègue et timoré? Miss Holland l'auteure de contes pour enfants? Un autre?


Le titre évoque d'abord le film d'Henri-Georges Clouzot où un Pierre Fresnay, magistral commissaire Wens, prend l'habit de pasteur pour enquêter à la Pension des Mimosas et y démasquer l'insaisissable Monsieur Durand qui terrorise Paris. Mais il serait criminel d'oublier qu'avant d'être un film, L'assassin habite au 21 était un formidable roman écrit par le belge Stanislas-André STEEMAN.
C'est à Londres qu'il a choisi de placer son intrigue et c'est l'inspecteur-chef Strickland qui va devoir mettre en oeuvre toutes ses facultés de déduction pour trouver Mr Smith à la pension Victoria.
Beaucoup de légèreté, un brin d'humour, une galerie de suspects hauts un couleur et un dénouement original et inattendu font de ce livre un bon moment de lecture au charme désuet. A découvrir ou redécouvrir.
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Classique parmi les classiques ce polar écrit en 1939, tout comme le film qu'en a tiré Clouzot en 1942, je l'avais lu il y a de nombreuses années et relu avec plaisir même si je savais dès le départ qui était Mr Smith.
Ce Mr Smith qui a déjà perpétré de nombreux meurtres dans Londres et qui reste insaisissable.
Mais Scotland Yard va avoir un coup de pouce, un indic a assisté à l'un des meurtres et filé Mr Smith jusque chez lui, et il l'a vu entrer au 21.
Sauf que, le 21 est une pension de famille et que de beaucoup de personnes y vivent.
Mais les policiers sont surs d'eux et ont arrêté le coupable.
C'est alors qu'un nouveau crime est commis.
Alors qui est Mr Smith ?
Un excellent polar, même si depuis ma première lecture je n'ai toujours pas appris à jouer au bridge….
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Je n'ai lu que cette année ce polar d'anthologie, dont l'adaptation cinématographique fut une réussite d'Henri-Georges Clouzot.
L'histoire est tellement bien menée et l'intrigue astucieuse, que je n'avais vraiment pas hâte d'arriver à la fin du bouquin!
Et puis il y a cette ambiance de brouillard, d'un Londres plus fantasmé que réel...
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L'assassin habite au 21, que je viens de relire, est à mon sens l'un des titres majeurs de l'histoire du roman policier européen, au même titre que le Mystère de la Chambre Jaune ou le Meurtre de Roger Ackroyd, par sa façon de monter et de dénouer une intrigue originale
Paru en 1938, il est évidemment daté, comme le film en noir et blanc de Clouzot qui porte son nom ; les amateurs exclusifs de thriller et d'hémoglobine s'abstiendront donc.
Outre une ambiance anglaise très particulière et assez réussie (même si elle est sans doute plus proche de nos "clichés" francophones que de celles qu'auraient pu décrire un véritable londonien), j'ai apprécié l'humour sous-jacent de Steeman qui constitue sa marque de fabrique.
Étonnamment, ce livre qui a inspiré pas mal de films, est moins bâti comme un scénario que la plupart des romans antérieurs de Steeman (autre marque de fabrique habituelle de l'auteur). le huis-clos autour du tueur en série inconnu ralentit le rythme et permet de reconstituer l'atmosphère de la pension de famille du 21, Russel Square, en donnant au roman une petit goût de Simenon.
Une lecture agréablement surannée, indispensable pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du polar.
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le superintendant stickland
enquête sur les meurtres
d'un mystérieux monsieur
Smith qui tu ses victimes
a coups de sac de sable.
grâce au témoignage de
toby marsh il apprend que
l , assassin habite au 21.
une pension de famille tenue par madame hobson.
mais a chaque fois que les
pensionnaires sont interrogé les crimes continue..
un jeu de piste convaincant.
henry George Clouzot
la adapté au cinéma en 1942 avec pierre Fresnay
dans le rôle de l, inspecteur wens.( un héros
récurrent des romans de
steeman qui n, apparrer
pas dans le roman.)
une bonne histoire palpitante,avec quelques
scènes très amusantes.
👍
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Une enquête passionnante, des pistes qui se multiplient au gré des chapitres et qui ne cessent de tromper habilement le lecteur. L'auteur nous livre les indices au compte goutte et maintient habilement le suspens. Il conduit systématiquement le lecteur à soupçonner un personnage en particulier. On est fier, on est persuadé d'avoir la solution, nos doutes semblent se confirmer et à chaque fois, on fait finalement chou blanc, une autre personne devient subitement plus que louche. Probablement un des meilleurs policiers que j'ai lu. L'assassin habite au 21, par son intrigue, n'est pas sans rappeler la Pension Vanillos d'Agatha Christie. de même, son atmosphère est similaire à celle du génial film de Ian Fletcher, L'assassin sans visage. Les lecteurs d'Agatha Christie et les amateurs de films policiers des années 50 apprécieront tout particulièrement ce livre. Tous les autres, vous ne pourrez qu'aimer !
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Pour ce challenge en duo, Livra'deux pour Pal'addict, Benoit a choisi trois titres étant dans ma liste de livres à lire. Après une légère réflexion, j'ai opté pour ce classique du roman policier.
C'est avec une grande joie que je souhaitais passer un petit moment avec la fameuse police londonienne, le Yard. Une ambiance oppressante dans le fog anglais, un assassin qui n'est pas sans rappeler le sanglant personnage qui fit trembler l'Angleterre et l'Europe, le tristement nommé Jack the Ripper, des enquêteurs au flegme "so british" et une intrigue menée dans la pure tradition du roman policier anglo-saxon ; le tout écrit d'une main de maître par un belge...que demander de plus : un moment de lecture agréable ? Ce fut le cas !
Je me suis glissée lentement dans le brouillard épais des rues de Londres pour tenter, avec l'aide de la police, de démasquer le fameux Mr. Smith, un criminel violent qui frappe mortellement ses victimes pour les délester de leur argent et signe ses méfaits en laissant près du corps un bristol à son nom. Il est rusé et la police n'arrive pas à le débusquer, jusqu'au jour où un témoin l'aurait vu entrer au 21, Russel Square. L'assassin habiterait donc à cette adresse. Petit problème, c'est une pension de famille. Lequel de ses pensionnaires est Mr Smith ?
Commence alors pour le lecteur une enquête à la Cluedo. Qui de ces personnages, tous haut en couleurs, est l'assassin ?
J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce policier, revenant aux codes classiques du genre. Aujourd'hui, les auteurs font plus dans la psychologie du tueur, ils mettent en avant la vie personnelle des enquêteurs etc....
Ici, le lecteur a le rôle de limier, il cherche dans les mots les indices pour découvrir l'identité de l'assassin.
D'ailleurs, S.A. Steeman interpelle le lecteur à deux reprises dans la dernière partie pour lui poser cette fameuse question : "Avez-vous résolu l'intrigue ?". Si ce n'est pas le cas, on se surprend à tenter de revenir en arrière pour décortiquer certains passages et chercher l'indice qui nous a échappé ! On mène vraiment l'enquête, on est pris dans les filets. On joue le jeu avec un plaisir quasi enfantin !
Et le petit clin d'oeil à Gaston Leroux...j'aime beaucoup.

Bref, j'ai vraiment été plus qu'agréablement surprise par ce petit classique du roman policier. Si vous êtes amateur du genre, n'hésitez pas à revenir sur les grands auteurs qui ont révolutionné nos bibliothèques avec des histoires d'assassins et de grands bandits.
Et si ce roman vous a plu, regardez l'excellente adaptation cinématographique d'Henri-Georges Clouzot....

Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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