Le Voyage de Shuna

Le voyage de Shuna est le splendide conte d'Hayao Miyazaki et un “emonogatari” (roman graphique japonais). L'auteur s'est librement inspiré d'un conte tibétain pour écrire ce récit. Dès l'ouverture de ce livre, j'ai été happer par les sublimes aquarelles colorées. Les dessins nous attirent toute suite dans le récit et nous font plonger dans cet univers apocalyptique. La ressemblance avec Nausicaa est évidente puisque c'est Shuna qui fut créer en premier.

Jadis, dans un monde détruit et pollué par l'homme, des cités essayent de survivre tant bien que mal à la famine et aux maladies. C'est le cas du petit village du prince Shuna qui souffre de la faim depuis toujours. C'est pourquoi, il décide de partir en quête d'une graine qui pourrait éradiquer ce fléau et permettrait d'avoir abondante récolte.

J'avais déjà beaucoup aimé Nausicca de la vallée du vent et le voyage de Shuna ne fait pas exception. Ce n'est pas une copie mais bien une histoire à part dans le même univers. On retrouve tout ce qui a fait le succès de Miyazaki, des héros au caractère bien trempé et une morale qui donne à réfléchir. Un ouvrage somptueux que je ne peux que recommander.

Graou tout le monde !

Un petit manga tout mignon, tout gentil d'un auteur qui commence à percer avec ses films d'animation. On n'oublie pas aussi le compositeur des merveilles, Joe Hisaichi, qui a composé les musiques du Château ambulant, du Voyage Shihiro ou bien encore de Princesse Mononoke pour les plus connus.

Shuna est le prince d'une contrée pauvre au milieu des montagnes et qui voit son peuple souffrir puisqu'il est impossible de faire pousser des céréales sur ces terres stériles et désolées. Un beau jour, Il va faire la rencontre d'un voyageur qui va lui confier le secret d'une graine miraculeuse dorée qui peut pousser sur les terres de son royaume mais ses graines se trouvent dans les confins du monde. le voyage de Shura pour sauver son peuple ne fait que commencer.

Un excellent manga tiré, si je ne me trompe pas d'un conte tibétain, qui m'a vraiment fait penser à un mélange entre Nausicaa et princesse Mononoke. Des aquarelles magnifiques qui permettent de rentrer dans les paysages, de se fondre dans l'histoire et de profiter pleinement de ce petit conte. C'est tellement doux, magnifié par le talent de Miyazaki et surtout les étendues sauvages et la nature est toujours mise en avant pour essayer de la protéger encore et toujours. L'homme est presque anecdotique tout en étant au premier plan en apparence. Bref, c'est à lire, à regarder et à conserver.
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Retrouver Hayao Miyazaki dans une nouvelle oeuvre a été un bonheur.
Les dessins sont sublimes, l'histoire est bouleversante, profonde et inoubliable.
Pour tous les fans de Princesse Mononoké mais aussi du réalisateur qui une fois de plus nous prouve son talent de conteur.

Très joli conte sur l'écologie, l'abnégation et le don de soi. On retrouve les héros classiques de l'univers d'Hayao Miyazaki, quelques créatures connues et les paysages crayonnés à couper le souffle.
Je suis ravie d'avoir craqué sur ce bel objet livre qui se lit comme un manga.

Bon bah c'était SUBLIME! Je suis encore emerveillée par tant de finesse et de beauté dans l'histoire et les images. C'est un bonbon pour le coeur que cette lecture, ça fait tant de bien!

Pour les fans de Miyazaki, vous retrouverez dans ce bijou de 1983 (l'année de conception et "MIYA" sont partout, sous plein d'images tout au long du livre) des énormes rappels aux mondes que vous aimez déjà: le Yakkuru dans Princesse Mononoké est l'animal du prince Shuna ici, on croit retrouver une partie de l'histoire de Princesse Mononoké même, de la quête du prince aux paysages fantastiques dans la forêt, un peu de Ponyo dans les paysages aquatiques, sans oublier des rappels aux paysages et à l'ambiance du château ambulant.

J'ai été même surprise car il y a des inspirations de Science-Fiction, voire d'Alien! Beaucoup d'amour aussi. Bref à lire mille fois, tout au long de la vie et à partager beaucoup beaucoup. Merci Hayao Miyazaki ❤

Il est très étonnant que cette BD/texte illustré/manga (choisissez le terme qui vous semble convenir le mieux!) écrit dans les années 80 ne paraisse que maintenant en France. On y retrouve pourtant des éléments clés qui ont inspiré des oeuvres ultérieures de Miyazaki comme "Nausicaä de la vallée du vent" ou encore "Princesse Mononoké". Gorō Miyazaki s'en est lui aussi inspiré pour ses "Contes de Terremer".

Que l'on soit grand fan de Miyazaki ou simple amateur de BD/manga, "Le voyage de Shuna" se lit avec une sorte de macabre fascination. J'ai à la fois été émerveillée et angoissée par les sublimes paysages désertiques dans lesquels évoluent les personnages principaux. La quête est sombre, émaillée de passages dérangeants, parfois violents. Beaucoup de thèmes surgissent dans le récit : la famine, l'esclavage, la discrimination mais aussi la folie humaine.

Si, comme dans beaucoup de films de Miyazaki, on ressort de cette lecture avec tout de même de nombreuses questions, n'en reste pas moins que l'aventure est belle à lire, ne serait-ce que pour le magnifique travail d'illustration et de colorisation.

Héritier d'un petit village enclavé et pauvre, Shuna et sa monture Yakkul partent à la recherche d'une graine dorée providentielle capable de lutter contre la famine des siens dont un étranger lui a parlé avant de mourir.
Poussé vers l'ouest à travers des paysages désertiques et inhospitaliers, Shuna rencontre des marchands d'esclaves des griffes desquels il libère Théa et sa jeune soeur.
Pourchassés par les trafiquants, le groupe se sépare : Théa et sa soeur partent vers le Nord avec la monture de Shuna tandis que ce dernier prolonge son chemin vers l'ouest, toujours à la recherche de la graine salvatrice.
Après s'être occupé de leurs ennemis, Shuna se retrouve sur une île couverte d'une nature luxuriante mais dont les hôtes sont hostiles aux êtres humains et ne tolèrent pas leur venue.
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Avis :
Comme l'indique l'épilogue, ce roman s'inspire d'une légende tibétaine que Miyazaki souhaitait adapter à l'écran. Ce projet ne rencontrant pas le soutien escompté, il a décidé de le transcrire sous la forme d'un emonogatari ou roman graphique en couleurs somptueusement illustré à l'aquarelle.
40 ans après sa publication au Japon, les fans des films d'animation du maître Miyazaki y verront les références à leurs films préférés et à l'univers de ce fantastique dessinateur et conteur.
Cette nouvelle ode aux sujets chers à Miyazaki tels que l'écologie et l'humanité est enfin disponible en français ! Quel merveilleux cadeau !
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Voyage, voyage, plus loin que la nuit et le jour ♫

Je ne suis pas arrivé sur cet ouvrage par hasard, je connais un peu l'oeuvre de Hayao Miyazaki, et je l'aime ! J'ai donc sauté sur l'occasion de lire une de ses premières oeuvres enfin traduite en français. On retrouve du Nausicäa et du Monoke, a travers un conte tibétains librement interprété par l'auteur. le dessin et la colo sont très réussi. On y retrouve toute la poésie, la beauté et la sensibilité nature du maître.
On peut être un peu déstabilisé, c'est presque plus un conte illustré qu'un manga. le texte est souvent apposé sur des images.

Un très beau voyage !

Que c'est magnifique. C'est un roman graphique sans aucune faute de goût. On suit les péripéties de ce jeune homme qui veut sauver son village de la misère. Tout y est écrit. Et que dire du message transcrit par ce roman pour nos sociétés en déclin.

J'aime ou plutôt j'adore cette histoire. J'ai aimé le côté quête, aventure que vit Shuna. Il rencontre divers personnages. J'aime beaucoup le personnage du vieux près du feu de cheminée. Il est drôle et un peu intriguant.
Les dessins sont beaux, les couleurs à l'aquarelle superbes. 👍
Je lirai d'autres livres de Miyasaki avec plaisir.