AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 42 notes
5
3 avis
4
10 avis
3
9 avis
2
3 avis
1
0 avis
Je remercie Babelio et les éditions Flammarion pour la lecture de « Vends maison de famille » de François-Guillaume Lorrain.
Famille je t'aime. Famille je te hais. On connaît tous cette rengaine.
Dans ce jeu des 7 familles, il y a le père, dur, froid, intransigeant, avec une seule passion le jardinage, les plantes et leur culture, au point d'obliger les membres de sa famille à l'aider dans son activité virant à l'obsession. Il y a la mère qui suit, sans trop rien dire. Et enfin, il y a les deux enfants, Estelle et Guillaume qui, à l'âge adulte, quitteront vite le « cocon » ( ?) familial pour fuir à l'étranger. Elle, très loin, en Chine ; lui dans des pays européens en tant que professeur de français, ayant la bougeotte, forcément. Ce fils, le narrateur, se réfugiera dans les livres, choisira un métier plus intellectuel, à l'opposé des travaux manuels, loin des mains vertes. Parce qu'il faut fuir ce jardin, cette maison de campagne en Normandie qui ressemble plus à une caserne militaire qu'à une belle ferme pour des week-ends au vert.
Fuir la famille ou ce semblant de famille. Pour ne pas reproduire, pour oublier, pour ne plus vivre ces heures passées dans le jardin, forcés à cercler, bêcher, cultiver jusqu'à épuisement, forcés à manger jusqu'à l'écoeurement le fruit de leur récolte, sous les ordres du père tyrannique. Aveuglé par sa passion de plus en plus monomaniaque, ce père est bien incapable de parler d'autres choses, incapable de créer du lien autrement avec ses enfants. (Bref, il est loin de ressembler à Nicolas le jardinier). D'ailleurs, à force, il finit par désunir, faire éclater la cellule familiale.
Le jardin était beau, grandiose, prolifique, mais à côté, les enfants manquaient de soleil, d'oxygène et de liberté. Et peut-être aussi d'amour, de cette attention que le père ne savait donner qu'à son jardin.
A la mort du père, c'est comme une délivrance, la possibilité d'oublier un peu plus cette maison de campagne aux si mauvaises photos souvenir. Mais quelques années plus tard, par la chute accidentelle de la mère âgée (celle qui étonnamment a repris la suite horticole, mais avec plus de délicatesse), la question de la vente de la maison ressurgit pour le fils comme un acte nécessaire. Mais avec, tous les souvenirs remontent à la surface. On ne peut pas toujours fuir le passé, ou faire comme s'il n'avait jamais existé.
Avec une écriture agréable, agrémentée d'humour et d'émotions, ce jeune auteur nous décrit (au point où on cherche le vrai du romancé), une famille comme on en connaît beaucoup. Comme au poker, c'est fonction des cartes qu'on tire et on tombe sur une famille avec des problèmes à degrés divers : les manques de communication, les silences, les rancoeurs, les rancunes, et j'en passe...
On pense à la nôtre forcément. Comparable à l'arrosage, l'engrais plus ou moins de bonne qualité et tous les soins prodigués qui ont fait pousser ces arbres et ces légumes du potager, on pense à ce que l'éducation familiale a fait de nous, comment on grandit comme ces plantes vertes, pas forcément bien droit, comment on avance cahin-caha dans la vie, traînant avec nous les blessures de l'enfance, les souffrances du passé, tels des boulets parfois trop lourds à tirer. Malgré l'envie d'oublier certaines périodes, on en garde les traces, les cicatrices, plus ou moins consciemment, dans le sang ou à même la peau.
Forcément, Guillaume ne peut oublier comme ça toute son éducation ni toute la connaissance qu'on lui a inculquée sur les plantes et la botanique, ça fait partie de lui. C'est dans son ADN familial. Même s'il le rejette, même si ça le rend amer, tout n'est pas à jeter au compost ou à brûler comme un tas de feuilles mortes en automne et on est, d'ailleurs, bien incapable de le faire dans sa totalité. Il n'est guère si facile de savoir séparer le bon grain de l'ivraie. Et c'est bien là la complexité des sentiments et des liens.
Famille je vous hais. Famille je t'aime.
Ça me rappelle que moi, il faudrait que j'appelle ce week-end pour prendre de ses nouvelles.
Commenter  J’apprécie          290
Babélio et les éditions Flammarion m'ont fait ce plaisir de découvrir un auteur , François Guillaume Lorrain, dont l'écriture m'a beaucoup séduite.
Le thème de son dernier roman "Maison à vendre" est assez banal (évocation d'une enfance mal vécue) mais la manière de le traiter est très originale . La mise en scène, les décors et les descriptions ont comme un souffle cinématographique. L'écrivain manie le stylo, si je puis dire, à la manière d'une caméra qui effectuerait des travelings entre le présent et le passé. L'écriture à la fois fluide et précise suit les méandres des souvenirs, fouille le passé douloureux en se focalisant sur le despotisme du père et la soumission de ceux qui étaient alors sous son autorité. L'enfance étouffée, désenchantée se trouve incarnée dans cette maison de famille où transpire encore la toute puissance du père. La mort de ce dernier puis la chute accidentelle de la mère précipitent la donne . Vendre la maison hantée par le tyran de jadis parait une évidence. Mais qui y a t'il derrière cette évidence ? Il y a l'amour d'une mère et quelques photos qu'elle fait resurgir du passé pour tenter de convaincre que tout n'a pas été si mal ......... et que peut-être ..... mais je ne vous dis pas tout.
A vous de lire ce roman plein d'amertume mais aussi de douceur.

Commenter  J’apprécie          240
Une couverture qui donne envie et un titre qui fait penser que l'on va découvrir une histoire gentillette. C'est le cas en effet. Souvenirs d'enfance liés à une une maison secondaire dans la campagne normande où le père, médecin, dirige la famille d'une main de fer.
Pendant des années les week-end dans ce lieu, sans échappatoire, pour récolter, planter et travailler. Ce qui ne plait pas vraiment au héros de cette histoire. A la mort du père, la mère reprend le flambeau, s'activant avec adresse dans cette vie laborieuse mais choisie et aimée. Son fils Guillaume est loin de tout ça. Professeur à Florence. Une chute de la mère lui fait redire ce qu'il voulait déjà " il faut bazarder cette maison".
La nostalgie d'une époque, la nature et les rapports familiaux font de ce roman une lecture agréable où l'on peut se retrouver.


Commenter  J’apprécie          193
La Feuille Volante n°1029– Avril 2016
VENDS MAISON DE FAMILLEFrançois-Guillaume Lorrain – Flammarion.
C'est souvent le cas avec les maisons, on les achète quand on est jeune, en bonne santé, en couple sans penser à l'avenir. Quand on n'a pas le virus du nomadisme ou que le bon sens paysan nous incite à nous fixer quelque part, cet endroit où on a passé de nombreuses années de sa vie, où on a vu grandir ses enfants et accumulé des souvenirs, devient un lieu de référence où on aime se retrouver, une maison de famille, comme on dit. Quand on choisit de la vendre, on doit la vider et ce qu'elle recelait de soigneusement caché ou de simplement égaré ressurgit. Ce sont des objets, des photos qui témoignent du passé et à travers eux on évoque les temps révolus, les années de jeunesse avec leur cortège d'espoirs, les erreurs et parfois aussi les échecs, les deuils... Les clichés, souvent un peu passés, réveillent la mémoire, un visage, une silhouette, un paysage, témoignent des changements, des rides, des cicatrices...
Après la mort de son père, une sorte de tyran domestique, et une mauvaise chute de sa mère, le narrateur, un jeune professeur de français à l'étranger, souhaite ardemment vendre cette bâtisse où il a passé sa jeunesse, trop pleine de souvenirs qu'on imagine mauvais. C'est que cette maison, normande et secondaire, était un peu pour son père le centre du monde, sa raison de vivre et même le but de sa vie. le jardin pourvoyait à l'ordinaire du ménage jusqu'à l'obsession et elle l'attirait, et avec lui toute la famille qui n'avait pas pour autant envie de le suivre ! Bien sûr tout cela n'allait pas sans agacer sa progéniture qui devait filer doux et en passer par toutes ses lubies et ses ordres. Pour échapper à cela, le narrateur encore jeune s'en était remis à la lecture, à la culture, au savoir mais avant, au merveilleux de l'enfance, avec ses rêves, ses fantasmes, ses phobies et ses folies, son envie de fuir à cause de la famille, justement ! A cette fuite immobile correspondra plus tard un exil volontaire hors des frontières nationales, une manière de s'éloigner définitivement de cette ambiance familiale délétère que sa soeur ne supportait pas non plus. Pourtant, le moment venu, il faut bien se résoudre à prendre une décision, même si elle va à l'encontre des volontés les plus affirmées, même si l'on traîne une dernière fois les pieds comme un baroud d'honneur. Les souvenirs remontent à la surface et avec eux des visages de disparus, des moments pas toujours heureux qu'on est le seul à connaître et qu'on cache, l'espace du bref moment du déclencheur de l'appareil photographique, sous un sourire factice et le soin de dissimuler des réalités moins gaies.

Je me suis demandé à propos de ce livre ce qui reste après avoir passé sa vie dans une famille. On s'aime, on se marie, on a des enfants qui partent et on se retrouve seul à attendre la mort en remâchant son parcours, les trahisons, ses rêves déçus d'une vie qui aurait pu être belle mais qui ne l'a pas été parce que le bonheur tant souhaité n'a pas été au rendez-vous... C'est l'histoire ordinaire de ce qui s'est passé dans cette famille qui avait tout pour être heureuse, comme on dit, mais qui le l'a pas été et que les enfants ont fui sans grand espoir de retour. A la maison de famille répondent des secrets de famille qui ressurgissent et parfois font mal même si on s'attache, une dernière fois, à repeindre le passé ! Alors, maison à vendre ! Oui, peut-être, mais il faut toujours se méfier du tropisme de ces vielles bâtisses !

Avec beaucoup d'humour et un style enlevé l'auteur réussit à faire partager à son lecteur sa vision des choses, son drame intime, son choix de rire de cette situation délétère, Cela donne un texte agréable à lire et érudit par moments. J'ai bien aimé ce roman dont l'auteur m'était inconnu jusqu'à ce que Babélio et les éditions Flammarion ne me sélectionnent pour cette lecture. Je les en remercie chaleureusement.
© Hervé GAUTIER – Avril 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
Commenter  J’apprécie          140
Lorsque sa mère tombe et ne peut plus s'occuper de sa maison, l'auteur décide de vendre le bien car celui-ci ne lui rappelle que de mauvais souvenirs. Son père qui a acheté cette maison pour s'éloigner de la grande ville voulait tellement en faire un lieu de campagne, qu'il a gâché à la fois sa jeunesse et celle de sa soeur. Mais son retour dans cette maison va lui faire découvrir un autre côté qu'il n'avait pas perçu auparavant.
C'est l'histoire de tout le monde, les adultes prennent des décisions qui enfants nous semblent injustes, mais n'est-ce surtout parce que nous ne sommes pas en âge de les comprendre ? C'est à cette réflexion que le narrateur nous oriente.
Commenter  J’apprécie          110
Merci à Babelio et aux éditions Flammarion de m'avoir permis de lire ce roman qui m'a beaucoup émue. Je l'ai lu d'une traite tant le sujet traité par François-Guillaume Lorrain me semblait familier. le récit est court, fait des aller-retour entre aujourd'hui et l'enfance de l'auteur, ce qui nous permet de comprendre l'histoire familiale dans laquelle s'enracine le refus de Guillaume de garder la résidence secondaire achetée par ses parents.
Le père du narrateur est un homme dur, inflexible dont la seule motivation semble être de planter, jardiner, sarcler, biner, tailler, entretenir Maulna, petite propriété normande dans laquelle la famille passe weekend et vacances. Ce qui pourrait être un enchantement bucolique vire au cauchemar pour Guillaume et sa soeur qui sont mis à contribution par le père, peu soucieux des propres envies ou désirs de ses enfants. Tout est sacrifié à l'embellissement de Maulna.
Aussi, lorsque la mère, veuve depuis plusieurs années, chute et ne peut plus entretenir la propriété, le narrateur est tout prêt de "bazarder" terrain et maison, trouvant là l'occasion de tuer définitivement le père.
On ne saura pas pourquoi Guy - dont le fils note "vite l'homonymie avec le champignon parasite qui prive de leur sève les arbres dont ils annoncent la mort" - préfère ses arbres que ses enfants, ni au nom de quoi il devient un jardinier-tyran. On comprend en tout cas qu'il n'a pas su écouter suffisamment ses enfants qui ont nourri à son endroit une rancune tenace.
Cette histoire a profondément résonné chez moi, notamment parce que lorsqu'on a une maison de famille, elle suscite souvent chez ses membres des sentiments ambivalents ; le même espace peut générer chez les uns profond attachement ou bien rejet véritable. Associée à l'enfance, aux souvenirs, elle incarne une histoire familiale qui se lit au prisme de la subjectivité. L'auteur ici montre beaucoup de talent à transmettre cela.
Le style est nerveux, sans fioriture et fait mouche. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture que je recommande au plus grand nombre.
Commenter  J’apprécie          90
Vends maison de famille ou comment un jardin devient le théâtre d'une enfance assassinée. Pour tout parisien qui a la chance d'avoir une demeure secondaire en Normandie, rime avec plaisir. Hélas, ce ne fut pas le cas de Guillaume, le narrateur. La maison secondaire était le terrain de tous ses maux. Dès son plus jeune âge, ses petits bras étaient déjà mis à contribution pour jardinier, tout autant que sa grande soeur, sa mère. le père régnait en maître impitoyable. Pas une seconde de répit, pas le temps pour le farniente. Tout est bon à travailler, pas l'ombre d'un repos, d'un répit. Bêcher, planter, arroser, récolter, tailler voilà les verbes qui régnaient à Maulna.
Pas un jardin pour courir, jouer, se cacher, flâner, se prélasser, se reposer tout simplement. Un vrai kolkhoze, ni plus ni moins comme le compare le narrateur. Son père en était le tyran, sa famille ses esclaves.

Ce domaine était, je cite l'auteur :

« Maulna était donc l'Etat dont il était le Roi-Soleil. Mais il cumulait les charges et se prenait aussi pour le Nôtre. »

Très vite, Guillaume s'échappe loin de ce calvaire dès qu'il le peut, fuyant d'un pays à un autre. Quand sa mère, se casse le col du fémur et ne peut plus hélas entretenir Maulma, le père étant décédé. Guillaume ne veut pas entendre mots, et propose de vendre. Alors qu'il se trouve à Florence, il reçoit un album de photos et les souvenirs resurgissent, les blessures avec, mais quelque part entre ces clichés jaunis, se profile peut-être un rayon de lumière. Sans doute que cette demeure mérite mieux que ses souvenirs blessants.
Entre passé qu'on ne peut hélas oublier totalement, et réconciliation avec son enfance, Guillaume fera-t-il la part des choses ?

Une histoire de famille, d'enfance malmenée par ce père tyrannique où la douceur de vivre était rayée à tout jamais.

Les jardins n'ont pas tous vocation à la détente, on n'a rien sans rien, il est certain mais quand l'outrance d'une passion empiète sur l'insouciance et les joies de l'enfance, ça devient une maltraitance.
Une belle lecture malgré la douleur qu'on ressent à travers les lignes, cette blessure d'une enfance amputée.

Tous mes remerciements à Flammarion pour ce partage et à Babelio pour cette masse critique.
Commenter  J’apprécie          82
Lorsque j'ai reçu le mail de Babelio pour savoir si j'étais tentée pour découvrir cette histoire de François-Guillaume Lorrain, j'étais hyper emballée ! La quatrième de couverture sentait bon les souvenirs de famille et je pensais passer un bon moment avec une lecture un peu doudou. Je remercie donc les éditions Flammarion pour cet envoi qui est arrivé très rapidement jusqu'à moi.

"Oui, je voulais bazarder cette maison. J'avais mes raisons. Autrement dit : des souvenirs." En faisant le portrait d'un homme partagé entre l'amour qu'il porte à sa mère et ce refus d'héritage qu'il lui oppose, François-Guillaume Lorrain nous raconte une histoire aussi singulière que collective, celle d'une maison de famille.

Alors je ne vais pas vous le cacher, cette lecture m'aura laissé un goût très fadasse. On découvre notre personnage principal et il nous permet de voyager un peu dans ses souvenirs. On sent tout de suite que son enfance n'a pas été idyllique. Il a grandi au sein d'une famille que j'ai trouvé peu aimante, en particulier le père qui est juste brutal. J'ai eu la sensation que les parents n'avaient d'yeux que pour leur maison dont j'ai oublié le nom.

Moi qui pensais suivre une courte histoire de famille, je me suis ennuyée d'une force ! Malgré les chapitres courts qui pourraient donner du rythme au récit, j'ai trouvé qu'il ne se passait rien ... L'auteur se contente de se regarder le nombril et de barber son lecteur. Ca peut paraitre rude de dire ça mais franchement, je n'ai pas exactement compris le but du livre. Heureusement, c'est plutôt bien écrit.

Je n'ai jamais été convaincue par ma lecture, j'ai avalé les pages en espérant terminer rapidement. Preuve que le livre a été un flop pour moi : je l'ai terminé il y a quelques jours à peine et j'ai déjà évacué quasiment tous les détails de l'histoire. Peut-être que j'en attendais trop, peut-être que je suis trop exigeante mais voilà ... Alors certes, ce n'est pas le pire livre que j'ai lu dans ma vie mais très honnêtement, j'aurai très bien vécu sans l'avoir lu ... Dommage ...

Court billet mais je n'ai pas grand chose à dire de plus malheureusement ...
Commenter  J’apprécie          70
Une maison de famille est-elle nécessairement le lieu de souvenirs heureux ou cela peut-il être tout le contraire ? le lieu qui fait remonter dans le flot de souvenirs toutes les peines de l'enfance et tout ce qu'on a détesté d'un père : son obstination à entretenir un jardin qui permettait une quasi auto-subsistance, son acharnement à faire pousser et à transmettre ?

Difficile cheminement personnel que celui de Guillaume, le narrateur, qui se remémore d'abord les moments déplaisants puis, par le biais de souvenirs photographiques (rejetés, ignorés, considérés comme erronés) se réapproprie le domaine paternel, l'investit et s'y projette.

Quand, à Florence, bien loin du jardin normand (projection lui-même du lopin lyonnais "idéal" et chargé de souvenirs et d'émotions des aïeux paternels), c'est l'horticulture d'agrément, l'image du père, qui le rappellent, comme un lien viscéral, déraisonnable !

Jolie narration, oscillant entre humour et finesse, et au final pour un auteur que je connaissais pas, une belle lecture qui explore nos perceptions d'enfants (et parfois nos rancunes !!) et le rapport familial ! Coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          70
Le narrateur Guillaume se retrouve avec Maulna, une vieille maison normande "à bazarder". En la vendant il veut ainsi se débarrasser de ses souvenirs, en particulier ceux liés à son père. Mais il hésite car sa mère est très attachée à cette maison et lui envoie même un album photos témoignant des jours heureux passés dans cette demeure.
Son père s'est toujours montré intransigeant voire tyrannique, obsédé par l'entretien du jardîn et vivant dans l'utopie d'une vie en autarcie dans ce lieu.
Adulte, Guillaume a choisi de fuir cette maison qu'il déteste en partant travailler à l'étranger.
Un auteur que je découvre avec ce roman. Un livre joliment écrit tout en finesse qui explore l'héritage, la mémoire et les rancunes familiales avec fureur mais aussi avec drôlerie.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (80) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1436 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}