Abandonné à 30 %, après avoir résisté longtemps à la tentation, en me disant que ça allait peut-être finir par me parler, mais peine perdue. La lecture ne doit pas être une souffrance.
Il paraît que c'est horrible, malfaisant, malaisant, malsain parfois, je suis peut-être plus résistant que la moyenne, mais je n'ai rien vu de tout ça.
Ce que j'ai vu, c'est surtout du délayage obsessionnel et du verbiage fumeux et stérile.
Alors oui, il y a quelques belles tournures de phrase (c'est de la poésie en prose il paraît, donc c'est bien naturel), mais elles cachent bien souvent un vide sidéral.
Je suis incapable de restituer la moindre idée directrice de l'heure et demie que j'ai dû approximativement passer dessus.
Parfois, les raisons pour lesquelles une oeuvre passe à la postérité me dépassent totalement.
Ce fut le cas avec ces Chants de Maldoror.
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"...quelques uns seuls savoureront ce fruit amer..." Nous voilà prévenus dès le début du livre. J'ajouterais "et ceux qui le savoureront devraient consulter". Je vais m'attirer beaucoup d'ennemis mais j'affirme qu'aimer une écriture aussi malsaine ne peut être que suspect. La fascination voire l'admiration de certains pour le mal est pour moi une chose incompréhensible et surtout inquiétante. J'étais au Bataclan juste 8 jours avant les attentats de novembre 2015, ceci explique sans doute cela.
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Lyriques et désespérés, envoûtants, inconsolés, comme les vents contraires sur la mer enchaînée.
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