Une découverte intéressante, mais trop brève je le dis de suite, que cette rencontre avec Judith Kepler qui exerce un métier tout-à-fait particulier, car jusqu'à ce jour, je n'avais jamais été confrontée à ce genre de profession.
Tout comme la toute première partie du roman jusqu'à la page 56, très prometteuse, qui se déroule à l'orphelinat où se trouvait Judith enfant, et ensuite sa vie professionnelle.
Et puis rapidement, on bascule sur une autre facette du roman, à laquelle je n'ai pas adhéré, et qui se poursuit inlassablement : l'espionnage, qui prend une place trop considérable au détriment du personnage et de l'histoire de Judith.
L'un ne va pas sans l'autre dans ce roman, je l'ai bien compris et j'ai donc continué malgré tout ma lecture, sans aucun plaisir, car c'était de plus en plus pesant.
Le vif intérêt, rencontré au début, tout comme l'intrigue, faiblissent.
Je me retrouve parachutée et embourbée dans le brouillard de l'espionnage et de sa multitude de protagonistes (qui plus est, avec plusieurs noms différents pour beaucoup de personnages)
Ces informations trop détaillées et les fonctions diverses des uns et des autres m'ont ennuyées : services secrets de la Stassi, du BND , guerre froide, surveillance entre la RDA et la RFA etc...
Je ne suis pas du tout une adepte des romans d'espionnage.
Et je regrette le manque de clarté dans la 4ème de couverture, car je ne l'aurais jamais choisi. Pour moi c'est clair, il y a tromperie sur la marchandise.
Les amateurs du genre vont l'apprécier, car je reconnais malgré tout le travail de recherche fourni par l'auteure sur ce sujet qu'elle maitrise parfaitement.
Quand à la fin, elle m'a laissée de glace, aucun ressenti ni émotion particulière car trop de tergiversations et de complications avec les multiples identités des agents doubles. Quel ennui.
Grande déception donc pour ce second livre, alors que j'avais adoré le précédent "
Tant que hurlent les chiens".