Je ne comprends pas qu'on ait attribué le prix Goncourt à ce livre plutôt banal.
Jean-Paul Dubois, par ailleurs, fait preuve d'une grande insensibilité envers les Québécois en faisant parler un Hells Angel à la française avec des : mec, putain, mon pote, les US, Ruskofs, son taf, etc., ce qui est tout à fait ridicule. Dubois se moque aussi des aspirations du peuple québécois à s'affranchir du Canada et semble attiré par tout ce qui est anglais (personnages, mots, expressions). Ça donne l'impression aux lecteurs québécois, que la France abandonne le Québec, une fois de plus.
p.111 - Au sujet de la question référendaire : Même la maison DuLaurier aurait refusé de construire quoi que ce soit à partir d'un plan aussi maladroit quand, de surcroît, l'architecte de cet empilement, au comble de son impéritie, fait, en un seul texte et à trois reprises, usage de point-virgule, ponctuation de l'embarras et du doute, révélation d'un esprit timoré hésitant entre la tentation d'en terminer une bonne fois pour toutes ou de continuer la phrase pour voir jusqu'où elle nous mène.
C'est le livre qui m'aura fait détester Dubois et le lâcher.
Note à l'auteur : Il n'y a pas de fromage dans la préparation du pâté chinois qui se fait avec du maïs en crème et non pas du maïs.
Coleslaw se dit : salade de chou.
Les singles : les célibataires
tout le monde était dévasté : anéanti
porte de voiture : portière
condo : copropriété
Cubic inch ?