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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a quelques années déjà que j'ai lu plusieurs livres sur le milieu carcéral français. Aussi, je peux affirmer qu'un solide travail de documentation doit être à l'origine de ce roman, dont le ton me semble très juste et les éléments d'encrage pertinents. Il fait bien évidemment la part belle à un certain optimisme et foi en la nature humaine.

La lecture y est envisagée comme moyen d'évasion, tout comme le dessin ou la correspondance avec les proches et des bénévoles : « Les livres sont porteurs de rêves, de messages, d'évasion. Ils permettent de chasser l'ennui, comblent le vide, procurent aux détenus un ersatz de liberté. » (p. 94)

L'explication du titre vient page 112 : « La finalité n'est pas seulement la création d'une oeuvre d'art. La finalité est de procurer un petit espace de liberté, redorer l'image ternie que les détenus ont d'eux-mêmes, leur redonner envie d'avancer, leur montrer qu'ils sont encore des hommes doués d'une force créatrice, libres dans leur tête ».

Les mots sordide, promiscuité, « agressivité latente », « l'insupportable réalité », indicible, « terrible expérience », détresse, suicide même sont bien présents également.

En filigrane, une réflexion des plus subtiles sur la notion de pardon, entre autres celui qu'accorde Romain à sa jeune mère qui l'a abandonné. Cette phrase retentira longtemps encore en mon esprit : « Faut-il des drames pour prendre conscience de la précarité de la vie et de la liberté, faut-il des drames pour apprendre à pardonner ? » (p. 44)

Et puis, il y a ces adorables sonnets (p. 129, 135, 149 et 152).
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Huis-clos….

5h55. Mal installée dans ce fichu cigare volant, je m'apprête à me « détendre » (tu parles…) « enfin » (mon oeil…) un peu (très peu). Trois heures de vol Porto- Frankfort pour un week-end entier totalement dédié à la société qui m'emploie…

Je suis é-rein-tée : après une journée entière inondée de commandes en ligne, d'appels qui s'enchainent comme un chapelet, d'e-mails pleins de questions sur le numéro du parfum X ou la couleur du rouge à lèvres Y, je suis rentrée en courant. Nuit tombée depuis bien longtemps. Préparer le diner, repasser, entre autre, l'uniforme de Cher-et-Tendre pour ses deux jours de boulot, préparer ma valise (pour Frankfort), celle de la petiote (pour dormir chez sa marraine), changer les draps des lits, passer l'aspirateur. Couchée à minuit…3h00 du mat', debout ! Même pas dormi. La lumière du jour me manque. Une heure de route jusqu'à l'aéroport sous les néons de l'autoroute, le ciel éteint. L'avion décolle, les hublots sont noirs. Noirs de nuit, noirs de pluie, noirs d'ennui…

Les lectures sont en pause : je viens de quitter « Enfermé.e » de Mr. Saussey qui m'a complètement happée, subjuguée. Douloureusement. Comme tu as souffert, Virginie. Mr. Saussey, je le confirme, vous êtes envoûtant. Déjà, avec « Principes Mortels… ». Pour « alléger », je « sirote » du David Zaoui : « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris »….Je ne sirote pas, en fait : j'avale de travers….Dieux du ciel et de la terre ! Qu'a-t-il fait ? Et moi ? Qu'ai-je fait ? Au Bon Dieu ? OOOOh Mon Dieu !….On en reparlera….

Venons-en au fait : une amie babeliote m'a gentiment proposé son « bébé » : son roman « Libres Dans Leur Tête ». Un huis-clos ! Tiens, ça tombe bien, pour l'avion…et puisque Mr. Zaoui me barbe…

Eh bien, je lui dis « MERCI ! » à ma récente amie Stéphanie. En grosses lettres, oui. Merci et bravo. C'est léger… en apparence. C'est beau, poétique, plein d'espoir. Si bien écrit (prenez-en de la graine, Mr. Zaoui). Et pourtant, c'est un huis-clos. Dans une prison…(Oui, Mr. Saussey !). J'ai senti le froid, la tristesse et l'ennui. le remord, le regret et la grisaille. La peur, la violence et le danger.
Mais j'ai aussi vu le jour et le soleil, l'amour et l'amitié, la liberté et la vie. C'est un livre plein d'espérance. C'est une ôde à l'avenir. L'avenir que l'on devine, que l'on veut heureux, enfin, pour ces deux protagonistes principaux.

C'est un livre qui fait la part belle à l'envie de vivre, au besoin de se reconstruire, malgré les erreurs, malgré les horreurs.
C'est un livre qui fait la part belle aux livres, à la lecture, à l'évasion entre les pages, à la fuite par l'écriture et par les mots.
C'est un livre qui fait la part belle aux femmes. Elles sont amour, elles sont les lendemains qui brûlent de foi, de joie et de promesses à tenir.

C'est un très beau roman. Simple et tendre. Humble et fort. Un prix mérité.

Et pourtant, c'est un huis-clos ! Dans une prison !

L'avion a atterrit. Il est dix heures du matin. Frankfort est baigné d'un pâle soleil frileux... Milieu du roman. Je le finirai sur le vol de retour, demain en début d'après-midi. Je sais que le soleil brillera quand je rejoindrai mon petit pays, ma petite famille. C'est prévu : c'est la météo qui l'a dit !

Stéphanie, merci encore. Et surtout, ne vous arrêtez pas d'écrire.

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Je tiens à remercier l'auteure de m'avoir fait découvrir son premier livre.
Stéphanie Castillo-Soler, lauréate d'un concours littéraire, nous livre aidée de sa belle plume, un huis clos a l'univers carcéral.
L'auteure a fait le choix de ne pas s'attarder sur la violence et la noirceur
( que l'on peut lire entre les lignes).
Elle nous révèle ce qu'il y a de beau et de constructeur dans ce lieu qui résonne avec emprisonnement.
Comment trouver un espace de liberté dans ce lieu nommé prison ?
Les lecteurs vont le découvrir avec Romain et Laurent, intimement dans leurs réflexions, leurs questionnements et leurs émotion. Tout les oppose pourtant une relation va fleurir.
C'est l'histoire d'une rencontre, d'un amour Fraternel, à travers une quête de soi.
Auteure à suivre !!!
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Deux jeunes que rien ne prédestinait à se croiser se retrouvent "colocataires" d'une cellule de 10m2, condamnés à plusieurs années de prison pour leur implication dans des meurtres. Rien ne laissait envisager cette situation, ni pour Romain, embringué dans un cambriolage chez une "petite vieille" qui a mal tourné parce qu'elle est rentrée trop tôt, ni pour Laurent, fils de bonne famille qui en voulant protéger sa soeur Manon d'un dealer insistant a accidentellement tué celui-ci.
Romain n'était pas une "racaille", juste un enfant abandonné par une mère adolescente, qui avait grandi dans des familles d'accueil dont la dernière, très aimante, habitait juste un peu trop près d'une cité. Quelques mauvaises fréquentations, la volonté d'acquérir une indépendance financière, la malchance, et voilà un jeune de 23 ans dont l'avenir bascule. Quand il se retrouve dans la même cellule que Laurent, il s'en félicite d'abord : ensemble ils seront plus forts pour se défendre face aux détenus plus âgés et plus endurcis qu'eux. Mais très vite, il constatera avec un peu d'amertume qu'ils ne viennent pas du même monde. Laurent est bien plus instruit, c'est un étudiant qui lit beaucoup et qui ne se gêne pas pour le prendre de haut malgré les circonstances. Il reçoit la visite de son père et de la nouvelle compagne de celui-ci, ainsi que de Manon, sa soeur. Mais il a quand même un point commun avec Romain : lui aussi a été abandonné par sa mère, partie sans explication. Peu à peu les deux jeunes vont s'apprivoiser, se découvrir de façon plus approfondie et finiront par s'apprécier. Cette amitié leur sera précieuse pour supporter les difficultés de l'incarcération, tout comme le lien qu'ils établiront avec Serge, un détenu quinquagénaire responsable de la bibliothèque pénitentiaire. Bibliothèque que Romain va vite fréquenter assidûment pour se sentir "à la hauteur" de Laurent. La correspondance leur offrira également à tous deux un exutoire, et pour Romain, ses talents graphiques lui permettront de s'évader métaphoriquement. Ils parviendront à rester "libres dans leur tête", même si leur corps est enfermé.
Un récit plein de poésie, jamais glauque ou lourd, même si l'ambiance carcérale est bien présente à certains moments. L'accent est mis sur la relation entre les deux jeunes hommes, et malgré des moments difficiles, les perspectives d'une vie "après" ne s'éteignent jamais. D'autres personnages ajoutent de la "chair" à l'histoire, que ce soit la famille d'accueil de Romain qui ne le laisse pas tomber (des passages très touchants avec Lucas, le petit frère de coeur), ou la correspondante de Laurent, une jeune fille qui par le biais d'une association a choisi d'envoyer du réconfort épistolaire à un détenu.
On vit l'histoire en temps réel puisqu'elle est narrée au présent, même si certains sauts dans le temps m'ont paru un peu abrupts. Mais le roman est court (157 p.), l'auteure a choisi de ne pas développer certaines périodes.
Mon petit regret : j'ai eu un peu de mal avec les rapports entre Romain, Laurent et les autres détenus, je pense que dans une prison où des condamnés pour meurtre sont détenus (une centrale en principe), les choses ne se passent pas aussi "facilement" pour des jeunes gens aussi éloignés de cette population qu'ils ne le sont. Même s'ils bénéficient de la protection de Serge, ça me semble un peu léger face aux caïds qu'on rencontre dans ce genre d'endroit. Mais ce n'était pas l'axe choisi par l'auteure, je respecte ce parti-pris.

Merci infiniment à Stéphanie Castillo-Soler, alias mon amie Babeliote @Billie72 de m'avoir offert le privilège de découvrir son premier roman, j'espère qu'il sera suivi de bien d'autres !
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Laurent, romain…
deux vies gâchées par de mauvais choix, des concours de circonstances.
Ils se retrouvent face aux barreaux dans une proximité pourtant diamétralement opposée.
Ils doivent apprendre à vivre ensemble, s'apprivoiser. Vont-ils y arriver ?
D'un côté une âme cabossée et de l'autre celui qui a vécu dans le confort et l'érudition.
J'ai partagé 27 mois en compagnie de ces deux jeunes hommes dans cet endroit hostile où n'existe que l'ombre de la lumière.
Vous ne trouverez pas de détails sordides, les mots sont posés avec douceurs.
Le début m'a semblé un petit peu long, trop de détails mais très vite Stéphanie a su me plonger dans cet univers difficile.
Je dirais que d'être passé par cette case sombre leur a été bénéfique.
Une grande amitié qui changera leur avenir…
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Romain atterrit en prison pour un vol avec effraction qui a mal tourné. Une amitié va se créer au fil du temps avec son codétenu Laurent condamné pour homicide. Une rencontre qui va se révéler bénéfique pour l'un comme pour l'autre.

Je dis bravo à l'auteure Stéphanie Castillo-Soler car il n'est pas facile d'écrire un livre qui se déroule en huis clos dans le monde carcéral sans tomber dans une histoire trop noire, trop angoissante qui risque de déprimer le lecteur. Ici c'est tout le contraire, elle prouve que l'on peut trouver un peu de liberté entre les murs d'une prison. le dessin, la peinture, les livres, l'écriture (la correspondance avec des bénévoles extérieures) peuvent être des outils, un exutoire pour évacuer les tensions, pour rompre cet isolement, s'exprimer,… Elle témoigne ici qu'une incarcération peut être un passage de sa vie qui permet de réfléchir, se reconstruire et repartir dans une dynamique positive (on est d'accord c'est loin d'être la majorité des cas). Une histoire qui parait simple, qui pourrait peut être sembler sans intérêt pour certains lecteurs mais à bien y réfléchir ce roman apporte de réelles réflexions sur différents thèmes.
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Libres dans leur tête est un roman qui a terminé sur le podium de tête du concours « L'enfer c'est les autres », organisé par Librinova et parrainé par Leo Rutra. Il réussit l'exploit de porter sur l'enfer... et d'être un feel-good.

L'enfer ? C'est la prison, et c'est aussi le fait que les personnages principaux sont incarcérés en partie par erreur. Ils viennent de milieux sociaux différents, mais doivent affronter une promiscuité et une violence à laquelle ils n'étaient pas habitués. Pour autant, si leur vie les a amenés là, ce n'est pas entièrement par hasard : elle ne leur avait pas fait de cadeaux, entre abandons et indifférence des adultes. Voilà pour l'enfer...

Mais c'est un feel-good : parce que l'enfer, c'est le cadre, mais les personnages savent s'en emparer pour se reconstruire et même, infléchir leur destinée d'une manière inattendue. C'est une bonne histoire, originale, porteuse de messages très positifs. Ça ne ressemble à aucun discours qu'on voit sur la prison, alors même que l'auteure semble connaître ce milieu, dont elle évoque même des subtilités juridiques : on ne peut donc pas dire que ce qu'elle écrit est irréaliste. Optimiste, sans doute, porteur d'espoir, mais pas irréaliste.

Pour ma part, je ne suis pas adepte du feel-good, mais j'invite tous mes amis babéliens qui le sont à s'intéresser à Libres dans leur tête : un livre bien écrit, qui respecte les règles du genre tout en les renouvelant grâce à un cadre tout sauf convenu, ça vous tente ?
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Il s'agit d'un très beau premier roman auto-édité que j'ai pu lire grâce à son auteure, Stéphanie Castillo-Soler. Empreint d'une belle plume, c'est le travail d'une jeune écrivaine en devenir remplie de talent que j'ai découvert.

On se trouve plongé, dès les premières pages, dans un univers particulier doté de ses propres codes et de ses propres lois puisqu'on arrive en même temps que Romain dans le milieu carcéral. Condamné à une peine de prison à la suite d'un cambriolage qui a mal tourné, il y fait ses premiers pas, y découvre son nouveau lieu de vie et son compagnon de cellule, Laurent. Au fil des jours, c'est une amitié particulière qui va éclore avec ce fils de bonne famille qui s'y retrouve après avoir tué un dealer. Malgré des passés très divergents, c'est un présent commun, où les jours s'égrènent plus lentement qu'au dehors, qu'ils vont partagés.

Par cette histoire au sein d'une prison, c'est un huit-clos fascinant qu'on partage avec ces deux détenus qui, par leur choix, les ont menés derrière les barreaux. Comme dans tout endroit clos, les sentiments et les perceptions sont exacerbés. Pourtant, l'auteure ne tombe pas dans l'émotivité inutile. C'est avec retenue et honnêteté qu'elle décrit ses personnages et la prison sans pour autant tomber dans le pathos. Malgré un sujet dur, le style d'écriture est estampillé de justesse et de douceur.

Un seul élément m'empêche de mettre ce livre dans mes coups de coeur. Il s'agit de l'aboutissement du récit. Pour ma part, j'ai trouvé que le final était un tantinet trop arrangeant, sans trop de prise de risque. Cela n'est que mon humble avis personnel et ne m'a aucunement retiré le plaisir de cette lecture.

Je remercie l'auteure Stéphanie Castillo-Soler de m'avoir accordé sa confiance en me confiant son premier « bébé ».
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Vous prenez un malin plaisir à vous imprégner du milieu carcéral sous sa forme la plus brute et massive et en ce sens vous avez vibré devant des films tels que Midnight Express, Les Poings contre les Murs ou encore Dog Pound ? Ce livre ne vous apportera pas cette satisfaction. En revanche, si vous appréciez les aventures humaines sur fond de détresse psychique, installez-vous confortablement (les fans de testostérone derrière les barreaux aussi hein).

Libres dans leur Tête, vous savez, c'est un peu comme ce marshmallow au coeur tendre et fondant, perdu pour on ne sait quelle raison au beau milieu d'un déluge de tourments. Oui, ce livre traite de la rude épreuve de la prison (me demandez pas mon avis le réalisme de cet univers ma modeste expérience se limite à Prison Break), mais l'intérêt du récit réside non pas dans son décor mais bien dans son tissu dramatique.

L'auteure entremêle habilement les destins tumultueux de ses personnages pour en extraire une maille serrée chargée d'ondes positives et de pensées revigorantes. Malgré quelques stéréotypes maladroits (que l'on pardonne aisément pour un premier ouvrage) et un sillon émotionnel trop tardif et pas assez creusé, l'histoire se suit avec un plaisir sincère et suave, à l'image de la candeur de la plume qui l'a couchée sur le papier.

De la prison des regrets à la rédemption de l'âme, l'oeuvre de Stéphanie Castillo-Soler se revendique comme une ode à la vie, au pardon, mais plus encore à l'amour, et entend clamer haut et fort qu'en dépit des fractures sociales et culturelles, la solitude du coeur meurtri peut toujours se mouvoir en bonheur partagé.

Comme l'a si bien dit Patrick Louis Richard « Après la pluie vient toujours le beau temps. A nous de faire que la pluie ne soit pas une éternité. »

Encore merci Stéphanie pour la découverte de ce tendre roman.
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Un très beau livre que je vous conseille.
Un grand merci à l'auteure qui m'a permis de découvrir son premier roman. C'est toujours un si beau cadeau, un livre, quand on aime lire !
Déjà le livre objet : quelle jolie couverture ! Ce coquelicot si fragile poussé entre béton et brique retranscrit parfaitement ce qui va suivre. Cet espoir si léger est emprisonné, comme nos deux héros, Romain et Laurent.

Romain a participé à un cambriolage qui a fini par la mort de la propriétaire. Laurent a tué accidentellement le dealer de sa soeur.
Le livre commence avec leur enfermement en prison, l'oppression de ces 4 murs tous les jours. L'auteure décrit méticuleusement les difficultés de la vie quotidienne carcérale. Les violences, on les connait. Mais plutôt ces détails qui accumulés poussent à bout et rendent la vie en prison si difficile. Les engueulades sans possibilité d'échappatoire, les humiliations, la dépression...
Elle montre aussi comment chacun de ses héros va réussir à supporter au mieux cet enfermement (pour ne pas dire "s'évader") grâce à l'art : dessin / lecture et écriture.

J'aurais envie de comparer cette lecture, en dépit de son sujet lourd, à du velours. C'est bien écrit, tout doux, on se sent enveloppé par cette histoire, on est avec les deux personnages centraux dans leur cellule, on partage leur quotidien.

Un bémol toutefois qui me fait enlever la 5e étoile, j'ai eu un peu de mal avec la fin de l'histoire
Mais c'est mon seul bémol pour ce roman si joliment écrit pour un sujet si difficile et si bien rendu.
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