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La Gardienne du Chardon tome 1 sur 1
EAN : 9782492118005
456 pages
LES TROIS NORNES (20/07/2020)
3.03/5   60 notes
Résumé :
Londinium, 1887. Des attentats secouent le Parlement. Les Confédérés de l’Union Libre entrent en guerre.

Victoria, la reine immortelle, gouverne les Terres Occidentales depuis son palais suspendu. Bien décidée à rester jeune, la souveraine ordonne la chasse aux Sources, des entités dangereuses qui ont autrefois fait cadeau de leurs dons aux humains.

Isobel Galloway, marquise écossaise, vient de perdre sa sœur aînée. Écrasée par son pass... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,03

sur 60 notes
J'ai abandonné la lecture à la 150ieme page. 150 pages où je n'ai pas arrêté de me demander « Pourquoi ? » Il y a un gros problème d'écriture. En soi, l'histoire dispose d'un potentiel énorme et j'insiste là dessus : l'univers est riche, l'atmosphère steampunk qui réécrit l'histoire, originalité.
Ce qui bloque, c'est l'écriture. Je n'ai rien compris à ce qu'il se passe au fil des pages. On ne comprend pas qui fait quoi et dans quel but. La 4ieme de couverture mentionne le suicide de Blair qui n'en serait pas un, mais il y a pas d'enquête là dessus ni par sa soeur ni par les autres personnages. Isobel fait quoi ? On ne sait pas. Pourquoi ? On ne sait pas. Les autres gens font quoi ?on ne sait pas. C'est quoi l'intrigue principale du livre ? Bah je sais pas. Au bout de 150 pages, on s'attend à savoir c'est quoi l'enjeu d'un livre. Opaque.
Le style d'écriture est aussi illisible. Dans certains paragraphes ou phrases, on a l'impression que l'autrice oublie de décrire des actions de telle sorte qu'on ne comprend pas ce qu'il se passe, ni même quels personnages sont évoqués ! Parfois « il » ou « elle » ou alors donne un prénom sans qu'on sache qui est cette personne.
De même il y a un manque de cohérence dans la relation entre les personnages. La encore, il semble que l'autrice a oublié de décrire des situations ou des étapes car en l'espace de 2 paragraphes ou 2 pages des persos qui se connaissent pas se connaissent. Ou sont dans 2 endroits différents et se retrouvent téléportés d'un coup dans une même pièce.
Bref, même à décrire, c'est impossible !
A cela s'ajoute une mise en page désagréable (marges au minimum, les extraits de journaux de débuts de chapitres sont collés au contenu du chapitre, résultat : on ne comprend pas où est le début et où est la fin de l'extrait.) + écrit très petit + fautes d'orthographe.
L'autrice explique que c'est un récit complexe pour adulte. Oui. Mais ceci ne justifie pas cela. Un univers peut être complexe et la lecture agréable et compréhensible (Le trône de fer et le seigneur des anneaux, moultes persos, univers complexes, on comprend l'intrigue de chaque bouquin). J'ai de la peine pour l'autrice car c'est son 1er livre et qu'il est important pour elle + c'est le 1er livre de sa maison d'édition. C'est pourquoi j'ai longuement hésité à publier mon avis. Cela dit je pense qu'il est important de dire quand ça ne va pas du tout. Quand on a la tête dans le guidon depuis des années, il devient très difficile d'y voir clair. Peut être à t elle voulu réduire la taille du livre ? Ou alors que à la relecture elle avait son univers tellement ancré en elle, qu'elle ne s'est pas rendu compte de ces problèmes ?
J'insiste sur le fait que tous les ingrédients sont là pour faire un très bon livre. L'univers qu'elle a imaginé est unique et original. Les personnages sont originaux.
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J'ai été ravie de découvrir ce roman de Steampunk, un genre qui n'est pas très répandu, mais qui a son charme.

La Forme :
La parure => En tant qu'objet-livre, celui-ci est vraiment magnifique. L'illustration de couverture est superbe et totalement dans l'ambiance. le titre est bien mis en évidence avec une police adéquate, en relief. La 4e de couverture présente bien, intrigue, mais n'en dit pas trop. Parfait.
La mise en page => Pour le prix, je m'attendais également à un intérieur très soigné, mais je n'ai pas été convaincue. Il y a déjà une erreur de mise en page dès le début (p10) et j'ai été perturbée par des sauts de page pour passer à un autre personnage à certains moments et pas à d'autres. de plus, les (trop) nombreuses lettres et documents auraient mérités plus que de simples espaces et une police différente. On s'y perd vite.
L'écriture => C'est le GROS point noir de ce livre. Une catastrophe. Nonobstant les légions de répétitions (Ça n'est pas important en anglais, mais en français, ça ne se fait pas : il y a assez de synonymes, métaphores et autres procédés pour les éviter), la grammaire y est régulièrement massacrée. le français, ce n'est pas que de l'orthographe et de la conjugaison, c'est aussi une très grosse part de grammaire et de syntaxe. le sens des mots est important et suit des règles, ce qui n'est pas toujours le cas ici. de même, on N'utilise PAS des verbes d'action à la place de verbes de parole. Ce n'est pas correct. Ça n'a pas de sens. Et il n'y a pas que ces problèmes, mais je n'ai pas le courage d'en dresser toute la liste (assez grande). Ce texte aurait mérité un travail éditorial externe (et donc objectif), ce qui n'a visiblement pas été le cas.

Le Fond :
L'univers => Riche et bien construit, il est introduit principalement par des petits articles en début de chapitres qui informent - sans assommer - le lecteur. Très bien.
L'histoire => On y entre doucement et c'est ce qu'il faut. Cela permet une meilleure compréhension des enjeux personnels, comme politiques.
Les personnages => Même si j'ai détesté Isobel (que je trouve excessive et insupportable), je ne peux qu'avouer qu'elle est très bien construite et cohérente (Mais qu'est-ce qu'elle m'énerve !). Il en est d'ailleurs de même pour la plupart des personnages. J'ai particulièrement aimé Kieren et Jensen. Allez savoir pourquoi !

C'est un livre que je conseille donc fortement pour son univers, son histoire et ses personnages (Et sa superbe couverture), mais que je déconseille aux amoureux de la langue française, en l'état.
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C'est avec beaucoup de joie que j'ai terminé le premier roman de Laurène Beles. Je suis impressionnée par la qualité de ce premier roman. L'univers dépeint est extrêmement fouillé comme je les aimes. L'écriture est loin d'être simpliste, les personnages sont haut en couleurs, imprévisibles. D'une qualité remarquable je souhaite vraiment le souligner. Si je voulais décrire le genre de ce livre je dirai qu'il s'agit d'un roman d'intrigues, les personnages de la cour sont encore plus sinistre que d'ordinaire du fait de leurs pouvoirs surnaturels. J'apprécie particulièrement les références faites aux illustres savants et personnages du 19 eme siècle qui ancrent parfaitement le récit dans sa période.
Les thèmes abordés sont particulièrement délicats et sérieux, principalement le deuil avec beaucoup de justesse. Notre personnage principal est un petit bout de femme qui aux premiers abords me faisait penser à Ophélie (La Passe Miroir) mais très vite je me suis rendue compte qu'elle est en réalité une Antigone.

Le roman est assez dense (moi qui croyais me lancer dans une lecture de 400 pages environ) de ce fait le lire d'un seul trait n'est pas la meilleure façon de profiter de la lecture. L'action et les intrigues sont nombreuses et digérer un peu les informations avant de continuer sa lecture me semble le plus indiqué.
J'attends avec impatience le prochain tome des Voix de l'Oporum.
En conclusion je vous encourage vivement à soutenir la sortie de ce roman et cette jeune maison d'édition (Les Trois Nornes). Vous ne serez pas déçu de votre lecture :)
(je laisse l'adresse du site officiel de la maison d'édition ici : https://www.lestroisnornes.fr)
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Londinium, 1887, Isobel Galloway est totalement dévastée, sa soeur vient de mourir. La version officielle est qu'elle s'est suicidée, mais pour Isobel, il est impossible que Blair ait choisi de l'abandonner. Alors qu'elle se promet à elle-même de comprendre ce qui s'est passé, elle doit faire profil bas à la cour de la reine Victoria. Otage de cette immortelle despote comme tous les héritiers des puissances européennes, elle est contrainte d'y faire ses classes afin d'apprendre à maîtriser ses dons. Peu encline à faire des efforts, elle attend son heure pour démasquer les coupables. Mais Victoria a plus d'un ennemi et quand une série d'attentats secoue la capitale, cela pourrait bien mettre à mal les projets de la jeune fille ou au contraire, lui faire voir les choses sous un autre angle, qui sait ?

Dans La Gardienne du Chardon, Laurène Beles propose une uchronie mêlée à de la fantasy nous plongeant dans un Londres du XIXe siècle totalement revisité. En effet, la découverte de mystérieuses pierres sur le continent africain, au XVe siècle, a considérablement bouleversé la géopolitique du monde. Ainsi, la plume de Laurène Beles donne vie à un découpage géographique et une redistribution du pouvoir sensiblement différents car l'Europe devient ici les Terres Occidentales et est sous le joug de la couronne britannique, l'empire russe, lui, est rebaptisé par le qualificatif de Terres Froides, l'Afrique devient la Confrérie Africaine, les Terres de l'Orient désignent l'empire ottoman, la Chine et l'Inde, également contrôlées par la reine Victoria sont qualifiées de Terres de l'Est, enfin pour l'Amérique, on parle de Confédération de l'Union marquée par la révolte d'indépendantistes qui occupent déjà un territoire, baptisé les Terres Libres.

Cette disposition donne la prédominance du monde à la reine Victoria et fait de Londinium et surtout du palais de Buckingham , un enjeu de pouvoir majeur.

Ce monde uchronique est donc façonné par ces pierres, habitées par des êtres éthérés que l'on appelle sources et qui s'éveillent au contact de certains humains, pouvant également leur servir d'hôtes. Or, ces sources ont offert leurs dons aux hommes à la condition qu'un Gardien soit nommé dans chaque pays pour y garantir la sécurité et la paix. A ce titre, le Gardien exerce donc une bien plus grande influence que les monarques sur leur territoire et même au-delà. Ces pouvoirs conférés par les sources relèvent de la maîtrise de la nécromancie et du contrôle des éléments, et se transmettent de manière héréditaire à travers les descendants des familles régnantes des différents pays. Ils nécessitent un apprentissage qui est dispensé au palais de la reine Victoria afin qu'elle est un parfait contrôle sur la totalité des territoires appartenant aux Terres Occidentales. La magie imprègne donc les pages de ce livre et l'inscrit de fait dans la littérature fantasy, d'autant que l'on y suit Isobel Galloway dans son rattrapage de cours ésotériques afin d'obtenir son examen de Passage.

En outre, l'univers de la Gardienne du Chardon emprunte également à l'esthétisme steampunk, directement inspiré par la mode de l'époque victorienne. Suite au meurtre du prince Consort, le palais de Buckingham s'est élevé dans les airs et n'est donc plus accessible qu'à bord de dirigeable ou par l'utilisation du funiculaire, rigoureusement contrôlé par une armée d'automates servant de gardes royaux. D'autres touches steampunk sont à noter ici ou là comme cet ingénieux système de communication installé dans tout le palais qui prend la forme d'un réseau de tuyaux à air dans lesquels des capsules contenant le courrier sont propulsés.

Avec La Gardienne du Chardon, Laurène Beles se fait l'autrice d'un univers fouillé que l'on appréhende au fur et à mesure de notre lecture grâce aux nombreuses annexes qui parsèment ce premier tome prenant notamment la forme d'extraits de journal intime, d'articles de presse ou encore de pages de réclame, et servant de balises éclairant notre chemin.

La Gardienne du Chardon est un véritable roman politique plutôt bien ficelé qui nous plonge au sein d'intrigues de cour, de complots politiques et autres cabales visant à renverser le pouvoir en place. Tous les éléments sont donc réunis pour proposer une lecture captivante et addictive qui tient en haleine d'un bout à l'autre.

Laurène Beles s'appuie sur une petite communauté de personnages intéressante à suivre car aucun n'est lisse. Ambivalents, complexes et meurtris, on apprécie de découvrir les destins tourmentés de ses singuliers protagonistes. Tous sont des êtres cabossés par la vie, tous ont un destin qui s'écrit dans le sang et les larmes. Ils sont donc indéniablement l'un des points forts qui nous attache à ce livre.

De par son univers riche et ses personnages complexes, La Gardienne du Chardon cumule les bons points d'un excellent roman de fantasy. A suivre !

Fantasy à la Carte

Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Bien que La Gardienne du Chardon soit le premier roman de Laurène Bèles, on remarque que celle-ci est une grande lectrice de fantasy et en maîtrise tous les codes.

Les précisions en début de chapitre sous forme d'articles permettent d'approfondir l'univers de manière pertinente. le lecteur entre progressivement dans le monde et ne sait donc pas tout d'emblée. Les règles du monde s'ouvre à lui au fur et à mesure de sa lecture.

De plus, le livre se présente comme une très bonne uchronie : que serait notre monde si les « sources » existaient ? Ainsi, de manière très informée, l'autrice réécrit l'histoire. On se plaît alors à déceler ce qui tient de la réalité ou de la fiction.
On ressent l'influence de divers récits de fantasy comme l'Assassin royal avec un personnage noble qui doit maîtriser son pouvoir ; l'intrigue à la cour ; les notes explicatives en début de chapitre.

L'écriture est agréable. J'apprécie les détails qui caractérisent les personnages, cette manière de les nommer ou de les suggérer par métonymie. On les reconnaît alors par leur nationalité, voire par la seule mention de leur chevelure ou de la couleur de leurs yeux. Ainsi, chaque personnage a sa propre particularité physique et psychologique, qui permet de l'identifier immédiatement.

Du point de vue matériel, le livre présente une superbe couverture intégrale. le papier semble de très bonne qualité. Il est épais, mais pas trop, ce qui permet de réduire le volume et de rendre le livre plus souple, facilitant le transport et la lecture. On pourrait toutefois reprocher une police d'écriture assez petite. Si cela me plaît et me permet d'avoir un livre plus petit, certaines personnes pourraient être légèrement dérangées. Voyez une écriture de livre de poche sur des pages grand format.
Pour ceux qui préfèrent de grandes écritures, privilégiez le livre numérique qui est de très bonne qualité !

C'est donc avec plaisir que je recommande ce livre, d'abord parce qu'il soutient une nouvelle maison d'édition, mais aussi et surtout, parce que c'est un très bon représentant de la fantaisie française !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’Écossaise avait accepté les fumées prescrites par le médecin, pour oublier leurs regards, oublier les morsures sur le corps de son ancienne dame de compagnie.
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La bataille de Culloden avait tué les rébellions écossaises. Ces Émeutes Fumantes marquent un nouveau tournant dans la volonté d'indépendance de l'Écosse.
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