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3,89

sur 399 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une agréable et douce surprise que ce livre en douze chapitres imbriqués les uns dans les autres et formant une boucle spatio-temporelle.
On y croise une galerie de personnages plutôt attachants, embringués dans leurs incertitudes, leurs désirs, leurs amitiés.
Autour de l'axe Tokyo-Sydney se dessinent des rencontres improbables, des jeux de miroirs sentimentaux.
Il y a un petit aspect "Murakami" dans certains protagonistes nimbés d'une aura quasi surnaturelle et dans le rythme paisible de la narration.
C'est certes un livre sans prétention mais qui porte néanmoins, l'air de rien, à l'introspection sous un jour très optimiste. C'est justement parce que c'est une réflexion sans en avoir l'air que l'on peut prendre plaisir à le dévorer.
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A la lecture des premières pages, j'ai ressenti l'élégance et la délicatesse de l'écriture japonaise de Michiko Aoyama comme des cerisiers en fleurs présents dès la deuxième page et récurrents dans ce roman.

Roman ? plutôt douze nouvelles, “12 Coloured Pastels” qui ont fait l'objet d'une adaptation et d'une réécriture en ce roman.

Comme toujours, le scénario est ténu ; la vie, une vie douce et apaisante, faite de rencontres : “Une main douce effleurée pour la première fois. Un joli sourire destiné rien qu'à moi”, voilà, tout est dit.

L'autrice décline ses tableaux pastel tout en fragilité avec un rythme lent.

Les personnages “circonvolutionnent” entre les cerisiers de Tokyo et les jacarandas de Sydney, avec une finale en boucle.

Les histoires ont une couleur dominante, elles se mêlent comme dans un tableau de Marie Laurencin, faisant rebondir la vie de chacun à la manière de la comptine : “Marabout, bout d' ficelle, selle de cheval…”

Un petit opus à glisser cet été entre deux livres noirs et épais, comme une oasis de bonheur et de fraîcheur salutaire.
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Un jour couleur d'orange

Quand j'ai vu le titre, j'entendais André Dussollier me le lire.
Un jeudi saveur chocolat.
Prononcé avec sa voix.
Forcément il me fallait ce livre. Parce que c'est toujours chouette d'entendre André Dussollier dans sa tête quand on attrape un bouquin. Par contre il deguerpissait de mon esprit dès que je me mettais à le lire. Peut-être qu'il faut un plus grand niveau spirite que le mien pour invoquer une voix off plus longtemps dans sa tête.

Un jeudi saveur chocolat c'est une suite de petits récits aux crayons pastels. Une couleur par nouvelle. Des historiettes de personnes qui gravitent plus ou moins loin de Marble, un tout petit café Tokyoïte caché derrière une rangée de cerisiers. Une impression de déjà vu ? Et pourtant non, c'est différent de Tant que le café est encore chaud. On a là, succinctement, des petits moments de vie, comme ceux qu'on devine quand on écoute autour de soi les conversations de ceux qui nous entourent. Tous se terminent sur une note positive. Et cet optimisme est contagieux. J'ai trouvé cette lecture apaisante. Une impression de t'inquiéte, ça va aller. Je pense que l'effet est encore plus bénéfique si on prend le temps de faire durer le roman. Voire qu'on se le réserve pour les jours gris. Mais quand je l'ai pris je devais le lire vite, ma maman souhaitait l'embarquer pour occuper son trajet de retour. Alors j'ai sans doute avalé ce jeudi un peu trop goulûment pour en profiter totalement mais c'était quand même bien chouette.
(André, revenez me hanter quand vous voulez)
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Douze chapitres, douze couleurs attribuées à douze protagonistes entre Tokyo et Sydney, époque contemporaine.

Un fil conducteur relie ces personnages et tout les rattache à ce petit café où l'histoire commence et se finit.

Roman chorale, on partage des moments de vie dans une lecture agréable.
J'aime la plume de Michiko Aoyama, avec toutefois une préférence pour la bibliothèque des rêves secrets.
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Toute la délicatesse japonaise est au rendez-vous de ce délicieux petit livre qui chapitre après chapitre prend une nouvelle teinte. Une palette de douze couleurs que le fin pinceau de Michiko Aoyama dépose en petites touches qui se complètent ou se juxtaposent pour composer un kaléidoscope raffiné où chaque couleur correspond à un personnage et un moment important de sa vie. Ainsi se composent et s'offrent au regard les facettes d'une histoire qui prend naissance et se termine au Café Marble de Tokyo, avec des allers et retours à Sydney.
L'auteur a eu la délicatesse et la subtilité de donner à chacun des chapitres une couleur liée à un détail qui permet de fixer la mémoire du lecteur. Ainsi une fois le livre terminé, ou en cours de lecture, on peut retrouver facilement, à la seule évocation de la couleur, le fil de l'histoire du personnage qui lui est associée. le marron du chocolat chaud, le jaune de l'omelette, le rose du vernis à ongles, le bleu de la mariée, le rouge du fil du destin, le gris des futurs cheveux du mari, le vert de l'artiste peintre, l'orange de la sandwicherie, le bleu turquoise du filtre d'amour, le noir des yeux d'Atsuko, le mauve des fleurs de jacaranda, le blanc de la neige et de la lettre d'amour.
Aussi que ce soit un jeudi ou un autre jour de la semaine, peu importe, laissez-vous tenter par le chocolat chaud de Michiko Aoyama dont la saveur ravira, si ce n'est vos papilles, du moins vos pupilles.
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j'ai choisi ce livre pour plusieurs raisons, la littérature japonaise que j'aime explorer, l'éditeur qui propose un style particulier de roman, et la saveur chocolat.
Encore une fois, j'ai retrouvé l'ambiance particulière à cet éditeur, très cosy, très feel-good. Découpé en 12 chapitres, centrés chacun sur une couleur (et non sur la nourriture comme je l'avais cru) et un personnage différent. A chaque fois, une tranche de vie de la personne, une réflexion personnelle, une petite leçon de philosophie de vie, ou d'amour, de relation. Et à chaque fois, un lien entre les personnages, comme un relais passé de l'un à l'autre, et une boucle qui se crée, qui m'a enveloppée et emportée pour une parenthèse de détente. Et un personnage intriguant, Master, dont on ne sait rien qui apparait dans chaque vie visitée mais qui est insaisissable. Qui est-il et comment arrive-t-il a influé sur une existence grâce à une intervention subtile? Un roman choral très sympathique et rapidement lu.
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Le titre original est « 12 pastels colorés ».
C'est en effet 12 tranches de vies ou chaque personne est marquée subtilement par une couleur.
Il y a bien un café et un chocolat chaud, mais il concerne une petite partie des récits.
Comme dans le précédent roman « La Bibliothèque des rêves secrets » on croise parfois au premier plan parfois sur une autre table du café un des autres personnages.
Le récit est doux.

Les thèmes sont moins portés sur le travail, mais plus profondément sur les aspirations profondes de chacun et sur le couple.
Aspirations souvent cachées ou inaccessibles.

Cette fois-ci un personnage moins central que dans le précédent livre lie les destins de tous.
Chaque personne principale de « son » récit peut elle-même influencer positivement les autres.
Une bonne partie des histoires se déroulent à Sidney, comme s'il fallait s'échapper un peu du carcan japonais pour s'accomplir. Point commun avec le roman précédent, les petits gestes du quotidien, les petites attentions jouent un rôle central.

Un roman « Feel Good ». Bienvenu entre plusieurs lectures plus difficiles.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Tout commence et se termine au café Marble, lieu douillet où l'on peut se reposer à l'ombre des cerisiers en sirotant une bière ou un chocolat chaud.
Et entre la première et la dernière page, 12 histoires colorées, 12 tranches de vies reliées les unes aux autres par un fil qu'il reviendra au lecteur d'identifier.

Michiko Aoyama a compilé dans son recueil 12 nouvelles parues initialement dans un journal japonais de Sydney.
On y trouve les liens tissés entre les deux pays à travers des histoires singulières et originales qui nous en apprennent beaucoup sur la culture contemporaine de ces deux nations.

Un "feel good" à la japonaise, plutôt doux, fin et délicat.
Toutes les histoires ne se valent pas, mais on ressort de cette lecture apaisé et serein.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Nami de m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre d'une masse critique.
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Un jeudi saveur chocolat nous emmène de Tokyo à Sydney, en passant par Kyoto, à travers douze personnages qui forment autant de couleurs et de chapitres. Douze protagonistes reliés par Master, le propriétaire du café Marble et pourvoyeur de bonheur.

Michiko Aoyama nous propose un roman choral poétique et délicat, entremêlant douze tranches de vie, qui nous invite à trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien.

Au fil des chapitres, l'autrice nous fait découvrir des personnages tous plus attachants les uns que les autres et nous immerge dans la culture japonaise, dans le quotidien des tokyoïtes, dans leur mode de vie qui nous apparaît très déroutant pour les occidentaux que nous sommes avec ses codes, ses rôles dévolus aux femmes et aux hommes dont ils ont bien du mal à se défaire.

C'est une lecture courte et très dépaysante avec une construction originale car, à chaque chapitre, nous découvrons un personnage qui sera le héros du chapitre suivant et ainsi de suite. Chaque personnage est en effet lié au précédent par des liens d'amitié, professionnels, familiaux…

Un feel-good book tendre, une bulle de douceur comme savent si bien les écrire les japonais et comme les aiment les français car il rencontrent un grand succès dans nos librairies depuis le Covid. Un roman que je vous recommande pour ce printemps, vous passerez un joli moment !

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Mon second roman de Michiko Aoyama : j'ai lu "Un lundi parfum matcha", la suite de celui-ci en février et il m'avait beaucoup plu. Les deux romans ne se suivants pas réellement, j'ai décidé de me lancer dans celui-ci.

Comme pour "Un lundi parfum matcha", ce récit se découpe entre douze chapitres, les points de départ et arrivée étant le café Marble, à Tokyo, dirigé par l'énigmatique Master. Les histoires semblent imbriquées les unes dans les autres car un personnage plus ou moins secondaire d'une nouvelle sera le principal dans la suivante.

J'ai encore eu cette sensation de sérénité en lisant ce roman. On se laisse porter par les personnages, les découvrant en quelques pages seulement, s'attachant à eux, à leur histoire, leur bonheur et leurs tracas.

Encore une fois un roman dont on sort le sourire aux lèvres.
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