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Editions de l`Olivier [corriger]

Créées par Olivier Cohen en partenariat avec les éditions du Seuil, les Editions de l`Oliver sont une maison d`édition française, spécialisée dans la littérature française et étrangère. Le premier ouvrage publié par la maison d`édition est Une saison ardente de Richard Ford.

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L'Origine des larmes

Que d'eau ! Que d'eau ! Ou les errements d'une thérapie pour une vengeance post-mortem.

Pourquoi tuer son père déjà mort ? Coup de folie ? Haine ? Obsession malsaine ?... Jean-Paul Dubois analyse la névrose d’un homme "condamné à mort" : il survit à la mort de sa mère et de son frère jumeau le jour où il naît ; son entreprise prospère en fabriquant des housses mortuaires ; il trimballe sa dépression mélancolique et sa haine obsessionnelle pour son père abjecte, pervers et tortionnaire. Haine qui l'amènera là où démarre le roman et sa pseudo psychanalyse.

Autant le dire immédiatement : je n'ai pas accroché avec ce roman noir – anamnèse sur fond de dystopie - sorte d'amalgame cousu-décousu sur le dérèglement climatique d'origine anthropique (nous sommes en 2031, il pleut sans arrêt, comme dans Blade Runner), sur la violence, les conflits, la tragédie, les traumatismes… Illustrés par exemple, par l'assassinat en 1961 du secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarskjöld, sur fond de complot international en Afrique centrale ; et par l'obsession artistique pour la goutte d'eau du peintre coréen Kim Tschang-Yeul, traumatisé par la guerre, "qui vise à transformer la violence du monde en gouttes d’eau cristallines".

Inutile d'aller plus loin dans la critique, à l'exception de trois nouveaux mots dans mon vocabulaire : pétricore – epiphora – érubescence.

En revanche, ce qui doit être révélé et éclairé dans L'origine des larmes, c'est le "cold case" Dag Hammarskjöld.

Qui était le 2e secrétaire général de l'ONU ? Suédois, féru de littérature et de photographie, diplomate intègre, hostile à la discrimination raciale, celui qu’on surnommait "Monsieur H" cherchait à protéger le Congo des ambitions prédatrices des grandes puissances". Son avion est abattu en pleine nuit, avant d'atterrir à Ndola à la frontière entre le Katanga et la Rhodésie du nord, (actuelle Zambie) où il se rend pour parlementer et négocier un cessez-le-feu avec le sécessionniste Moïse Tshombé, président du Katanga, province riche en minéraux qui s’est déclarée indépendante de la République du Congo en 1960.

Qui a tué Dag Hammarskjöld ? Cherchant activement à protéger le Congo à la fois de la guerre civile et de la mainmise des puissances occidentales sur les mines de cuivre, uranium, manganèse, cobalt, coltan, or, diamants… Il est "sorti du jeu" par "les milieux d’affaires belges et français, qui avaient des intérêts économiques dans la région, sans doute avec le soutien des services de renseignement américains et britanniques".

La mort de Dag Hammarskjöld est donc un attentat perpétré par un complot colonialiste international, appelé "la conjuration des opportunistes", comprenant des membres du gouvernement britannique, des officiers français, des mercenaires belges et des industriels occidentaux. "… le Secrétaire général a trouvé la mort alors qu'il cherchait à assurer la paix au Congo et la tranquillité dans le continent africain."

Le prix Nobel de la paix lui sera attribué à titre posthume en octobre 1961.

Pour moi, L'origine des larmes illustre une liste de "crimes contre l'humanité", intimes ou internationaux, commis par salauds et des voyous.

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L'Origine des larmes

Un livre original dans sa conception mais qui hélas ne m’a pas franchement passionné, sans toutefois non plus m’ennuyer.

J’attendais tout de même être pris davantage dans cette histoire mais l’émotion ne s’est pas manifestée. Je n’ai pas eu de réelle compassion pour le personnage principal mais j’ai aimé la relation établie entre lui et le psy.

L’écriture est belle mais exigeante et le côté futuriste apporte je trouve bien peu de choses.

Plutôt une déception pour le 1er roman de l’auteur que je lis.
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La Fin du sommeil

Ce roman emmène ses lecteurs dans l'exploration de la psyché des fumistes des temps modernes : architectes pleins de projets théoriques et peu fonctionnels, gérants de galerie d'art sans signification - et leurs clients. Il peut y avoir des moments amusants dans la description de certaines mondanités, dans la découverte de la perte de communication et de sens dans une famille (le narrateur s'invente un cancer pour attirer l'attention de sa femme), mais le résultat m'a paru brouillon et être lui-même l'un des objets ambitieux et un peu boursouflé qu'il voulait dénoncer.
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