FLBLB est une maison d`édition française indépendante spécialisée dans les bandes dessinées et les livres illustrés. Reconnue pour son approche novatrice, FLBLB explore des formats originaux et soutient des créations artistiques audacieuses. L`éditeur collabore avec des auteurs qui expérimentent avec les formes et les genres, offrant ainsi des œuvres graphiques uniques et avant-gardistes. Les publications de FLBLB, alliant qualité artistique et innovation narrative, attirent un public diversifié intéressé par la créativité contemporaine en bande dessinée.
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Chloé WARY. Saison des Roses.
Présenté en tête de gondole, à la médiathèque, j’ai pris cet ouvrage et lu la quatrième de couverture :
"- On nous prend pas au sérieux nous les meufs. Des fois je me dis que ce serait plus simple si j’avais des couilles.
- C’est pour ça que tu t’habilles comme un mec.
- Arrête on dirait ma mère !
- T’façon même en talons tu serais pas plus féminine…
- Une gazelle, ça court pas en talons." ( Chloé WARY.
Barbara, la capitaine de l’équipe féminine de football de Rosigny-sur-Seine, ville imaginaire de la proche banlieue parisienne, vise le championnat. Mais le budget du club ne permet pas de valider l’inscription de cette manifestation. C’est l’équipe masculine qui participera à cette meeting. Barbara, en classe terminale, à la veille de subir les épreuves du baccalauréat ne s'avoue pas vaincue; elle ne veut pas que son équipe soit sanctionner pour un souci financier. Elle va créer la surprise à tous et solliciter des sponsors. Elle est une meneuse et tient tête à leur coach. Cette jeune femme est passionnée par ce sport, téméraire, ambitieuse, entêtée, volontaire. Elle va organiser une rencontre amicale, opposant les deux équipes en lice. Quel sera le résultat, le score de ce célèbre match ?. Oui il y a du sport, du jeu. Mais que le meilleur ou la meilleure gagne. Les dés sont joués. Bravo Barbara.
Toutes mes félicitations à Chloé WARY. Les vignettes de cette bande dessinée faisant la part belle au football féminin sont très réalistes. Je ne connais pas grand-chose à ce sport. Les attitudes, le déroulement d’un match, les jeux de jambes, toutes les attitudes des unes et des autres sont bien reproduites et réalistes. Nous sommes sur le terrain, partenaires du jeu et visons la victoire… Le vocabulaire des bulles accompagnant les images est celui de notre jeunesse. Ce documentaire illustre bien notre époque et dénonce les différences entre les joueurs masculins et nos brillantes joueuses qui évoluent dans cette discipline sportive. Une belle réalisation qui honore nos joueuses. Cette BD devrait beaucoup plaire aux ados. Ils se reconnaîtront sous les traits de la dessinatrice et scénariste. Bonne journée à tous.
( 28/05/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
Présenté en tête de gondole, à la médiathèque, j’ai pris cet ouvrage et lu la quatrième de couverture :
"- On nous prend pas au sérieux nous les meufs. Des fois je me dis que ce serait plus simple si j’avais des couilles.
- C’est pour ça que tu t’habilles comme un mec.
- Arrête on dirait ma mère !
- T’façon même en talons tu serais pas plus féminine…
- Une gazelle, ça court pas en talons." ( Chloé WARY.
Barbara, la capitaine de l’équipe féminine de football de Rosigny-sur-Seine, ville imaginaire de la proche banlieue parisienne, vise le championnat. Mais le budget du club ne permet pas de valider l’inscription de cette manifestation. C’est l’équipe masculine qui participera à cette meeting. Barbara, en classe terminale, à la veille de subir les épreuves du baccalauréat ne s'avoue pas vaincue; elle ne veut pas que son équipe soit sanctionner pour un souci financier. Elle va créer la surprise à tous et solliciter des sponsors. Elle est une meneuse et tient tête à leur coach. Cette jeune femme est passionnée par ce sport, téméraire, ambitieuse, entêtée, volontaire. Elle va organiser une rencontre amicale, opposant les deux équipes en lice. Quel sera le résultat, le score de ce célèbre match ?. Oui il y a du sport, du jeu. Mais que le meilleur ou la meilleure gagne. Les dés sont joués. Bravo Barbara.
Toutes mes félicitations à Chloé WARY. Les vignettes de cette bande dessinée faisant la part belle au football féminin sont très réalistes. Je ne connais pas grand-chose à ce sport. Les attitudes, le déroulement d’un match, les jeux de jambes, toutes les attitudes des unes et des autres sont bien reproduites et réalistes. Nous sommes sur le terrain, partenaires du jeu et visons la victoire… Le vocabulaire des bulles accompagnant les images est celui de notre jeunesse. Ce documentaire illustre bien notre époque et dénonce les différences entre les joueurs masculins et nos brillantes joueuses qui évoluent dans cette discipline sportive. Une belle réalisation qui honore nos joueuses. Cette BD devrait beaucoup plaire aux ados. Ils se reconnaîtront sous les traits de la dessinatrice et scénariste. Bonne journée à tous.
( 28/05/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
Un titre lourd de sens...
...adouci par les nuages de la typographie et une couverture colorée, où figurent trois enfants, s’amusant à taquiner un poivrot, dans un champ de pâquerettes. Dès lors, on sent bien que l’autrice Aroha Travé n’ira pas par quatre chemins pour narrer les péripéties de ces gosses, dans leur village fictif...
Cette BD, empreinte de culture fanzine et underground, est moins accessible qu’il n’y paraît au premier abord. Pour ma part, je dois avouer que j’ai été dérouté par la (trop) grande finesse du trait d’Aroha Travé, pas très lisible dans ce petit format, ainsi que par une composition très simple (gaufrier en 3x2 cases), qui contraste avec la richesse du découpage et le fourmillement des détails. J’ai également été marqué par les propos outranciers des personnages, par la dureté de leurs vies, ainsi que par les décors décadents qui les entourent. Par empathie, même s'ils peuvent parfois être grotesques voir dangereux, je n'ai eu aucune envie de me moquer de ces personnages, trop emblématiques du petit peuple et comme broyés dans un système.
D'ailleurs, ils ont tous beaucoup de relief, ne se laissent pas complètement démonter, et on finit par s’attacher, mais plus aux enfants qu'aux parents, plus aux doux qu'aux violents... Après tout, il n’y a pas que la Syrie qui est touchée par la pauvreté, c’est aussi le cas dans nos pays développés, où les inégalités ne cessent de se creuser, notamment à l'école.
Ainsi, j’ai fini par m’immerger dans cet univers précaire, mais aussi par adhérer au propos de cette BD, au ton tragi-comique. Parce qu’il y a des problématiques de société, révoltantes et parfois criantes de vérité... Parce qu’il y a de l’humour, assez absurde et avec des situations abracadabrantesques, tout en conservant un lien avec le réel... Mais aussi parce que l’autrice sait prendre le contre-pied de ce misérabilisme, à l’image des enfants qui trouvent toujours un moyen de jouer, pour nous faire esquisser un sourire...
Pour moi, c’est une sorte de Tom et Nana, mais en beaucoup plus cru, punk et trash.
Parfois j'ai grincé des dents, d'autres fois je me suis retenu de verser une larme.
...adouci par les nuages de la typographie et une couverture colorée, où figurent trois enfants, s’amusant à taquiner un poivrot, dans un champ de pâquerettes. Dès lors, on sent bien que l’autrice Aroha Travé n’ira pas par quatre chemins pour narrer les péripéties de ces gosses, dans leur village fictif...
Cette BD, empreinte de culture fanzine et underground, est moins accessible qu’il n’y paraît au premier abord. Pour ma part, je dois avouer que j’ai été dérouté par la (trop) grande finesse du trait d’Aroha Travé, pas très lisible dans ce petit format, ainsi que par une composition très simple (gaufrier en 3x2 cases), qui contraste avec la richesse du découpage et le fourmillement des détails. J’ai également été marqué par les propos outranciers des personnages, par la dureté de leurs vies, ainsi que par les décors décadents qui les entourent. Par empathie, même s'ils peuvent parfois être grotesques voir dangereux, je n'ai eu aucune envie de me moquer de ces personnages, trop emblématiques du petit peuple et comme broyés dans un système.
D'ailleurs, ils ont tous beaucoup de relief, ne se laissent pas complètement démonter, et on finit par s’attacher, mais plus aux enfants qu'aux parents, plus aux doux qu'aux violents... Après tout, il n’y a pas que la Syrie qui est touchée par la pauvreté, c’est aussi le cas dans nos pays développés, où les inégalités ne cessent de se creuser, notamment à l'école.
Ainsi, j’ai fini par m’immerger dans cet univers précaire, mais aussi par adhérer au propos de cette BD, au ton tragi-comique. Parce qu’il y a des problématiques de société, révoltantes et parfois criantes de vérité... Parce qu’il y a de l’humour, assez absurde et avec des situations abracadabrantesques, tout en conservant un lien avec le réel... Mais aussi parce que l’autrice sait prendre le contre-pied de ce misérabilisme, à l’image des enfants qui trouvent toujours un moyen de jouer, pour nous faire esquisser un sourire...
Pour moi, c’est une sorte de Tom et Nana, mais en beaucoup plus cru, punk et trash.
Parfois j'ai grincé des dents, d'autres fois je me suis retenu de verser une larme.
Les dessins type aquarelle, les larges vignettes, les couleurs pastel, les dialogues vides...tout évoque une solitude absolue, celle d'un jeune garçon de 12 ans qui passe l'été chez sa grand-mère, en rase campagne.
Cette BD a une grande qualité, celle de toucher en plein cœur ceux qui ont connu des périodes si lentes et mononotes. C'en est quasiment poétique.
Le souci, cependant, c'est que d'aller jusqu'au bout de cette entreprise provoque irrémédiablement l'ennui du lecteur, qui se raccroche à ce qu'il se passe, c'est-à-dire pas grand chose...
Cette BD a une grande qualité, celle de toucher en plein cœur ceux qui ont connu des périodes si lentes et mononotes. C'en est quasiment poétique.
Le souci, cependant, c'est que d'aller jusqu'au bout de cette entreprise provoque irrémédiablement l'ennui du lecteur, qui se raccroche à ce qu'il se passe, c'est-à-dire pas grand chose...
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