AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Bernard Gilson [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières critiques
Port-au-persil

Les tribulations d'un belge au Québec quand il se pose dans une chambre d'hôte sur le Saint-Laurent à cause d'une grève des bateaux de traversée. Pauser c'est bien parfois, surtout quand tu cherches toujours le sens de ta vie et que tu viens de chiner le seul bouquin écrit par ton père, décédé à 33 ans, juste avant ta naissance.

Prêt à passer le même cap Chris? Pas vraiment. On peut être encore jeune et déjà nostalgique.

Roman qui se lit aisément, une part d'exotisme des francophones d'outre atlantique, une autre de surréalisme belgicain, et puis une grosse portion de simplicité et d'humanisme.





Commenter  J’apprécie          30
Gaume

J’aime mon pays. Ce « plat pays » qui ne l’est pas du tout, tout au moins dans sa partie sud.

Depuis Namur jusqu’à la frontière luxembourgeoise, de douces collines et de vives rivières rythment le paysage, ses forêts se font de plus en plus profondes quand on passe en Ardenne, les petits villages regroupent leurs maisons de pierre autour de l’église. Mais quand on arrive en Gaume, le paysage est lumineux, même en hiver. Les gens sont chaleureux, le calme règne.



C’est là que Franck Andriat a placé l’histoire de son roman. Enfin, pas exclusivement, car il l’oppose à Bruxelles, la capitale de tous les investissements, des gens pressés, du travail avant tout. Pierre, un jeune loup de 34 ans, se rend compte qu’une faille s’est creusée dans son être, et que son existence toute autour du travail et des relations d’un soir ne lui convient plus. A la faveur de quelques jours de vacances dans une maison d’hôtes en Gaume, il découvre la vraie nature, sa vraie nature. De promenades en rencontres, il part à la recherche de lui-même et tombera tout bonnement sur le bonheur.



Ce roman fait du bien, et il fait partie des balbutiements du « feel-good ».

Je n’ai pas l’habitude d’en lire, car je n’aime pas qu’on m’assène des leçons de vie sous couvert de décrire une existence à problème qui se résout tout à coup pour devenir une vie merveilleuse. Non, je n’aime pas. Et ce roman de déroge pas à la règle : une foule de belles phrases sur le sens de la vie semées dans des dialogues artificiels, des personnages manichéens (les jeunes cadres stressés courant au profit face aux ruraux accueillant l’existence sans heurts), une Bruxelles diabolisée face à une campagne paradisiaque (même s’il y a beaucoup de vrai quand même ! ), tout cela m’agace.



N'empêche, j’ai aimé lire ces pages pour la description de la nature, pour ce rêve récurrent de partir quelques jours au bord de la Semois, franchir ce petit pont de bois et m’enfoncer dans la forêt pour me remplir de l’odeur des feuilles et jouir du pépiement des oiseaux.

Commenter  J’apprécie          240
Soigner à tout casser

ce livre permet de jeter un éclairage tout à fait inédit sur les mécanismes de la violence et des impostures à l'oeuvre dans la psychiatrie lourde.
Commenter  J’apprécie          297

{* *}