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3.58/5 (sur 317 notes)

Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Nijmegen , le 01/02/1969
Biographie :

Toine Heijmans est né en 1969 à Nimègue, dans l'Est des Pays-Bas. Pendant ses études d'histoire à l'Université de Nimègue, il a travaillé pour des quotidiens locaux.

En 1995, il a rejoint la rédaction du journal De Volkskrant, à Amsterdam.

Il est également l'auteur de trois ouvrages de non-fiction: "La Vie Vinex", sur un nouveau quartier résidentiel d'Amsterdam, "Die Asielmachine", qui se compose de témoignages de demandeurs d'asile aux Pays-bas et "Respect !", sur le jeune milieu du rap en Europe.

"En mer", son premier roman, a obtenu le prix Médicis Etranger 2013.


Source : www.christianbourgois-editeur.com
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À l'occasion de la 33ème édition du festival "Étonnants Voyageurs" à Saint-Malo, Toine Heijmans vous présente son ouvrage "Dette d'oxygène" aux éditions Belfond. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2729917/toine-heijmans-dette-d-oxygene Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Tu aimes partir en vacances, mais quand tu es en vacances, tu aimes bien rentrer à la maison.
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Les enfants ne distinguent pas le rêve de la réalité. Parfois ce serait bien que les adultes en fassent autant.
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Le Kosovo n'est pas un pays. C'est un trou, un puits. Ceux qu'on jette dedans n'en ressortent jamais.
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Ce fut mon choix à moi. Je voulais l'aventure. Quand on lit des livres d'aventure, on lit des récits de héros. L'homme contre l'eau. L'homme contre la montagne. L'homme contre la jungle, contre la nature. Mais maintenant que moi-même je me retrouve dans une aventure, ça n'a rien de romantique. Ici règne un froid de pierre.
Les gens normaux évitent l'aventure - ils ont raison. Quand tu escalades une montagne, ton sort est entre les mains de la montagne. Qu'est-ce que ça peut lui faire, à la montagne, si tu tombes?
Mon sort est entre les mains de la mer. Qu'est-ce que ça peut lui faire, à la mer, si j'échoue? Jusqu'à présent, je voyais dans la mer une compagne, une amie pour faire route ensemble. J'avais trois vrais amis: Hagar, Maria et la mer. Mais la mer ne peut pas être une amie. L'eau n'a ni sentiment ni histoire. Elle ne fait rien, elle est, c'est tout. Si elle t'assassine, si elle te noie, il n'y a là rien à rechercher que ta propre stupidité. La mer n'est ni une amie ni une ennemie.
C'est un fait: tu es là dans l'eau. Que tout ton avenir en dépende, le tien et celui des autres - l'eau n'y peut rien. L'eau s'en fiche complètement.
Le problème de l'homme, c'est qu'il anthropomorphise tout. L'homme pense que l'eau a un plan. L'homme veut se montrer plus fort que l'eau, alors qu'il ne s'agit que d'eau: de l'eau sans pensées, sans arrière-pensées.

(P124)
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La mer portait délicatement le voilier. La mer est une boîte de Petri remplie de plomb liquide. Quelqu'un tient la boîte et la fait osciller, avec régularité et attention, de façon à créer une onde longue et houleuse. La proue glissait dessus sans problème. Les vagues étaient suffisamment grandes pour soulever haut le voilier. Et après avoir soulevé le voilier, elles le laissaient redescendre avec mille précautions. Comme si elles reposaient un bébé dans son berceau.
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Pendant tout le voyage,il faudrait que je sois de quart en continue. Deux fois vingt-quatre heures de concentration maximale, deux nuits sans dormir, voilà une chose à laquelle j'étais capable de me préparer. Je comptais sur le café et le Red Bull pour m'aider à surmonter les heures les plus difficiles, les heures sombres entre minuit et quatre heures du matin. Le quart du chien. Lorsqu'il n'y a rien en mer, en dehors des loupiotes des bouées et des plateformes pétrolières. Lorsque le froid glisse ses longs doigts sous les vêtements de marin.
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Elle comprenait ce qui allait se passer. D'après moi, elle en avait même envie. Quelques jours seule avec son père, le pirate. Oui, elle se sentirait comme Fifi Brindacier. une enfant qui ne recule devant rien. Dans les bras de son père, et dans les bras de la mer.
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L'eau n'a ni sentiment ni histoire. Elle ne fait rien, elle est, c'est tout. Si elle t'assassine, si elle te noie, il n'y a là rien à rechercher que ta propre stupidité. La mer n'est ni une amie ni une ennemie.
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Thriller en haute montagne ? Le titre du roman pourrait le laisser à penser. De sommet en sommet, des Alpes à l’Himalaya, on attend l’accident fatal. Sans dévoiler l’intrigue, il est surtout question d’une amitié entre deux adolescents, Wagner et Lenny, partageant une même passion de l’alpinisme. Premières sensations sur les piles d’un pont au Pays-Bas puis départ pour les Alpes en voiture qu’ils sillonnent, enchaînant les sommets, à l’image de leurs aînés, Walter Bonatti, Tony Kurz, Alison Hargreaves… Devenus des alpinistes chevronnés, les deux amis s’attaquent aux 8 000 m de l’Himalaya dont l’incontournable Everest. Hélas, le temps des héros est terminé, le libéralisme est passé par là. La montagne est devenue un produit de consommation, un record à battre, un selfie à ajouter à sa collection. Le camp de base ressemble plus à un club Med qu’à une étape d’acclimatation vers le sommet ; les sherpas équipent le parcours de cordes pour faciliter la montée à des hordes de touristes dont certains n’atteindront jamais le sommet en raison des goulots d’étranglement qui ralentissent leur progression.
Empreint de nostalgie, ce roman est un hommage à tous les alpinistes qui ont affronté la montagne à « mains nus » dans le respect de ce monde minéral où toute vie est absente et où l’homme n’est que de passage. Volonté de quitter les basses terres, soif de conquête et de célébrité, amour des cimes et des étendues vierges, leurs motivations sont diverses mais tous reviennent inlassablement vers ces sommets, prêts à risquer leur vie, et beaucoup ont péri, au prix parfois de grandes souffrances, pour revivre cette ivresse ineffable : dépasser ses limites et se sentir pleinement vivant.
Un livre intelligent et profond à mettre dans sa valise cet été ou à lire sur son canapé pendant les jours de canicule. Dépaysement garanti.
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Je me suis mis à chérir la solitude. Les nuits, les lumières, les heures froides entre minuit et quatre heures du matin. Le second quart. Le quart du chien. Les mouillages dans les baies sans aucun autre navire. Les conversations avec moi-même et avec mon voilier.
Je perdais de vue le reste de ma vie. D' abord le bureau, et les choses qui comptaient là-bas...
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