J'étais si seule... Et puis quand ta vie émotionnelle ressemble à une randonnée en tongs sur un volcan en éruption, la pire des tentatives de consolation ce sont les phrases toutes faites de gens qui s'en branlent de toi.
— T'es pas la première, tu t'en remettras !
— Tu sais, le meilleur remède, c'est le temps !
— Hey ! Un de perdus, dix de retrouvés !
— Albert Einstein disait : "La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre".
— Vaut mieux être seule que mal accompagnée !
— Tu sais, c'est la vie.
Après une relation avec un manipulateur, sans les bonnes armes, se remettre debout et marcher droit est impossible.
Ce serait comme essayer de guérir de la peste avec des tic-tac.
AAAAH, LA COLÈRE...
Y a-t-il pire sentiment que la colère ?
La vraie, la dure, la noire, celle où le monde réel devient le décor inflammable du sitcom de ton cauchemar.
Celle qui ronge tes entrailles sans pitié comme de la trempette sur un Looney Toons.
L'amour d'un manipulateur, c'est comme un immense feu de la Saint Jean. Ça attire les regards, c'est spectaculaire, magnifique. Mais ça ne réchauffe que brièvement, et une fois éteint, ça vous laisse seul et frissonnant face à un tas de cendre.
L’ego des manipulateurs est une ruine.
La vérité étant trop difficile à affronter pour eux. Il n’y a pas d’autres solutions que de faire illusion pour le monde, par le mensonge, la culpabilisation, l’intimidation, la victimisation, l’illusion, la déroute mentale...
Tant qu'on pense que les manipulateurs ne sont que des pauvres gamins à problèmes mais qu'au fond, ils sont gentils, on leur pardonnera tout. On peut avoir pitié de l'enfant qu'ils étaient, mais pas de l'adulte qu'ils sont devenus.
Si un garçon te dit que t'es nulle, tu te barre.
S'il te dit que tu es moche, tu te barre.
Si un garçon lève la main sur toi, même une seule fois, tu te défends ! Et ensuite tu te barre.
(p. 224)
Lorsque j'ai compris que j'étais une hypersensible, toutes les pièces du puzzle se sont mises en place. [...]
Comme tout hypersensible, je me suis toujours sentie à part, et petite (même ado) j'aurais fait n'importe quoi pour être acceptée.
Trouver sa place dans un groupe paraissait facile pour les autres, pour moi c'était hyper dur. Depuis toujours, on me dit que je suis chelou.
(p. 282)
Tant qu'on pense que les manipulateurs ne sont que des pauvres gamins à problèmes mais qu'au fond, ils sont gentils, on leur pardonnera tout. On peut avoir pitié de l'enfant qu'ils étaient, mais pas de l'adulte qu'ils sont devenus.
Les mots que j'attendais, il me les donnait x 1000. Ceux que je n'attendais pas, encore plus.
Il reactivait mon enfance, je me sentais toute neuve, c'était comme si j'avais jamais connu la douleur.
C'était fou, ça dezinguait tout ce que je pensais savoir, ça ne ressemblait à rien de connu