AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Michelle Obama (198)


L'Amérique n'est pas un endroit simple. Ses contrastes m'apparaissaient vertigineux.
Commenter  J’apprécie          220
Ces jeunes s'étaient adaptés à la logique absurde dictée par leur environnement. Ils restaient bien calfeutrés chez eux quand il faisait beau, modifiaient chaque jour leur itinéraire entre l'école et la maison, en fonction des gangs, dont les territoires et les allégeances variaient d'un jour à l'autre. Parfois, m'ont-ils expliqué, le plus sûr moyen de rentrer chez eux était de marcher au milieu de la rue, entre les voitures qui fonçaient de chaque côté. De là, ils voyaient mieux les bagarres qui dégénéraient, repéraient les éventuels tireurs - et ils avaient plus de temps pour s'enfuir en courant.
Commenter  J’apprécie          200
J'avais vu Donald Trump traquer physiquement Hillary Clinton pendant un débat, la suivant pendant qu'elle parlait, s'approchant de trop près, essayant de l'écraser de sa présence. Je peux te faire du mal et m'en tirer à bon compte.
Commenter  J’apprécie          202
Mon désir d'épanouissement devait lui apparaître comme un souci de riche. Je doute que mes parents, pendant leurs trente années de vie conjuguale, aient abordé ce sujet ne fût-ce qu'une fois. (...) [ Ma mère ] avait soutenu sans mot dire tous les choix que j'avais faits. Cette fois, pourtant, elle m'a jeté un regard en coin chargé d'ironie, a mis son clignotant pour quitter l'autoroute et regagner notre quartier, et a laissé échapper un petit rire. "Si tu veux mon avis, a t-elle dit, gagne de l'argent d'abord, tu t'occuperas de ton bonheur après."
Commenter  J’apprécie          190
C'est un parcours qui se fait pas à pas. Devenir exige autant de patience que de rigueur. Devenir, c'est ne jamais renoncer à l'idée que l'on peut encore grandir.
Commenter  J’apprécie          170
Il était gênant d'expliquer [ à des parents ] que, pour que Sasha puisse venir à l'anniversaire de leur petite Julia, le Secret Service devrait passer leur domicile au peigne fin. Il était tout aussi gênant de demander son numéro de Sécurité sociale à chaque parent ou chaque nounou qui emménerait leur enfant chez nous pour jouer. Tout cela était un peu embarrassant mais nous ne pouvions pas y couper.
Commenter  J’apprécie          162
Au pique-nique, chacun d'entre nous était flanqué de son propre agent de sécurité, (...) . Sacha les appelait les "gens secrets".
Commenter  J’apprécie          160
Notre bilan familial se présentait désormais ainsi : nous avions deux enfants, trois emplois, un appartement et zéro temps libre.
Commenter  J’apprécie          160
Ça fait mal de vivre après la mort de quelqu'un. Ça fait mal, c'est tout. Ça fait mal de longer un couloir, d'ouvrir le frigo. Ça fait mal d'enfiler ses chaussettes, de se brosser les dents. La nourriture n'a pas de goût. Les couleurs sont ternes. La musique fait mal, les souvenirs aussi. Vous regardez quelque chose que vous trouvez beau, d'habitude -un ciel qui s'empourpre au coucher du soleil, une aire de jeux remplie d'enfants-, et ça ne fait qu'aggraver votre sentiment de perte. Le chagrin peut être tellement solitaire.
Commenter  J’apprécie          160
On ne mesure réellement la profondeur de ses racines que lorsqu'on en est coupé, qu'on est privé de ses répères et qu'on se sent comme un bouchon flottant sur un océan inconnu.
Commenter  J’apprécie          140
En qualité de tutrice de Barack, j'étais avant tout censée l'aider à s'intégrer. Je devais veiller à ce qu'il soit content de son travail, ait quelqu'un à qui s'adresser s'il avait besoin d'un conseil et se sente bien dans l'équipe.
Commenter  J’apprécie          140
" Rien ne t'oblige à aimer ta maîtresse, m'a-t-elle dit un jour où je rentrais à la maison en pestant contre mon institutrice. Mais dis-toi bien que cette femme a dans la tête le savoir dont la tienne a besoin. Concentre-toi là-dessus et oublie le reste."
Commenter  J’apprécie          140
L' Etat fédéral mettait à la disposition du président élu un budget de 100 000 dollars pour son déménagement et la décoration, mais Barak tenait à ce que nous payions tout nous-mêmes, sur ce qu'il lui restait de ses droits d'auteur. Depuis que je le connais, il a toujours été très vigilant sur les questions d'argent et de déontologie, (...).
Commenter  J’apprécie          133
Trump s'employait à présent à relancer la rumeur, multipliant les déclarations les plus délirantes sur les plateaux de télévision, martelant que l'annonce de la naissance de Barak publiée dans le carnet des journaux de Hawaï en 1961 était fabriquée de toutes pièces et que, d'ailleurs, aucun de ses camarades de maternelle ne se souvenait de lui. (...)
Le Secret Service m'informait parfois des menaces les plus graves dont nous étions la cible, ce qui prouvait que ces élucubrations trouvaient un écho chez certains. J'essayais de ne pas trop m'inquiéter, mais je n'y parvenais pas toujours : et si un déséquilibré débarquait à Washington avec un fusil chargé ? Et s'ils s'en prenait à nos filles , Avec ses insinuations irresponsables, Donald Triump mettait ma famille en danger . Et ça, je ne lui pardonnerais jamais.
Commenter  J’apprécie          130
( Michele Obama attend son mari dans le hall du teminal privé de l' aéroport avant d'être recue, avec son mari, par George W. Bush et son épouse à la Maison- Blanche )

" Madame, dans quelques minutes , votre vie va changer à jamais", m' a [...] annoncé [ l'un des responsables de mon groupe de sécurité "].
Je l'ai regardé sans comprendre. "Attendez, vous allez voir."
Il a pointé un doigt vers la droite et je me suis retournée. Quelque chose de spectaculaire a surgi au détour d'un virage : une longue file de véhicules composée d'une patrouille de motards et de voitures de police, plusieurs SUV noirs, deux limousines blindées arborant des drapeaux américains sur le capot, un véhicule de lutte contre les attaques nucléaires, bactériologiques et chimiques, un pick-up transportant une équipe de contre-attaque armée de fusils d'assaut, une ambulance, une camionette de brouillage électronique, plusieurs véhicules utilitaires et, fermant la marche, un autre groupe d'escorte. C'était le cortége présidentiel. Il comptait une bonne vingtaine de véhicules, se déplaçant en formation parfaitement chorégraphiée, défilant un à un, jusqu'à ce que, enfin, tout le convoi ralentisse et s'arrête. Les deux limousines se sont garées juste devant la passerelle de l'avion de Barak.
Stupéfaite, je me suis tournée vers Cornélius : "Et il y a aussi une voiture de clown ? ". Non mais, sérieusement, il va falloir se déplacer avec ça, maintenant ?
- Oui. Chaque jour, pendant toute la durée de son mandat, a-t-il répondu en souriant. Ça va être ça tous les jours."
Commenter  J’apprécie          130
Pour mon père, les médecins n'avaient jamais été porteurs de bonnes nouvelles, il valait donc mieux les éviter.
Commenter  J’apprécie          130
Dans le Midwest, comme je l'ai déjà dit, l'hiver est un exercice d'attente - l'attente d'un radoucissement, d'un chant d'oiseau, des premiers crocus violets qui pointent leur nez à travers la neige. Et, en attendant, il n'y a qu'une chose à faire : essayer de garder le moral.
Commenter  J’apprécie          130
L'échec est un sentiment, bien avant d'être une réalité.
Commenter  J’apprécie          130
( Campagne présidentielle )

Je leur demandais de me parler de leur vie. Et j'écoutais ces femmes [ de militaires ] avec un bébé sur les genoux, dont certaines étaient encore des adolescentes, me raconter leur vie. Les unes avaient été mutées sur huit bases différentes ou davantage en autant d'années, et devaient chaque fois repartir de zéro pour réinscrire leurs enfants au cours de piano ou dans des classes d'éveil. Elles m'expliquaient aussi combien il pouvait être difficile de continuer à travailler lorsqu'on déménageait si souvent (...).
Commenter  J’apprécie          120
QUAND J'ÉTAIS PETITE, MES DÉSIRS ÉTAIENT SIMPLES. Je voulais un chien. Je voulais une maison avec des escaliers - d'eux étage pour une seule famille. Je voulais, allez savoir pourquoi, un break à quatre portière à la place de la Buick deux portes qui faisait la joie et l'orgueil de mon père. Je disais à qui voulait l'entendre que , quand je serais grande, je serais pédiatre. Pourquoi ce choix ? Parce que j'aimais bien les enfants et que j'avais rapidement compris que c'était une réponse qui plaisait aux adultes. Oh, Medecin ! Quelle bonne idée ! En ce temps-là, j'avais des nattes, je menais mon grand frère à la baguette et je me débrouillais toujours pour avoir de bonnes notes en classe. J'étais ambitieuse, sans vraiment savoir à quoi j'aspirais. Je crois d'ailleurs que c'était une des questions les plus bêtes qu'un adulte puisse poser à un enfant : Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? Comme si on cessait un jour de grandir
Comme si, a un moment donné, on devenait définitivement quelqu'un, et qu'alors tout devait s'arrêter.
Commenter  J’apprécie          120



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Michelle Obama (2624)Voir plus

Quiz Voir plus

Le corps, les expressions

Expression datant du XVIII siècle signifiant une infériorité, d’une manière métaphorique.

Pouce
Oeil
Cheville
Dos

13 questions
326 lecteurs ont répondu
Thèmes : expressions françaises , culture générale , corps humainCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..