Nationalité : France
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Biographie :
Marc Duquet, que ses amis n'hésitent pas à présenter comme étant « le plus petit et le plus grand ornithologue de France » est aussi le pianiste du groupe de rock de Saint-Pargoire : Tomawox. Cette boutade, faisant référence à la taille du musicien (qui aurait pu être un poids coq...), est aussi un clin d'oeil à la renommée nationale et internationale de notre musicien spécialiste des oiseaux. L'homme, pudique sur son parcours (un DEA en éco-éthologie, une thèse sur la grenouille rousse...) est plus loquace quand il s'agit d'oiseaux.
Passionné de nature, biologiste de formation, Marc Duquet, rédacteur en chef de la revue de référence Ornithos, est un expert des passereaux et des rapaces de l'hémisphère Nord ; il est l'une des figures de proue de l'ornithologie française.
Il est à l'origine de plusieurs livres d'ornithologie et de birdwatching (observation des oiseaux), dont le best-seller Les oiseaux par la couleur, réédité plusieurs fois, traduit en allemand et en anglais.
Quand on lui pose la question de savoir pourquoi il a choisi cette spécialité, et que Marc nous montre une photo de son enfance, un poussin entre les mains, on se dit que le personnage a de la suite dans les idées. Pour ce passionné de la faune, photographe opportuniste, le plus bel oiseau est celui qui se laisse observer, approcher et, le phénomène de la migration, est une surprise et à chaque fois nouvelle. On découvre grâce à notre spécialiste, que l'Hérault est le département de France où l'on peut observer le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux et, que la vallée de l'Hérault est un haut lieu de migration. Ainsi, Marc aura pu observer jusqu'à 172 espèces différentes depuis son jardin de Vendémian. Outre les nombreuses espèces migratoires qui viennent régulièrement embellir notre ciel, on pourra admirer différents oiseaux, comme cette buse blanche qui a au moins 16 ans et qui survole le territoire d'Aumelas, le magnifique rollier au-dessus de St-Pargoire, sur la route de Villeveyrac, les colonies de faucons crécerellette qui ont élu domicile à Saint-Pons-de-Mauchiens et à Saint-Pargoire. Et, quand Marc parle de ces oiseaux des alentours, on peut percevoir la connaissance précise qu'il a de chacun de ses volatiles qu'il observe parfois depuis plusieurs années.
En complément de ce métier passionnant qui occupe Marc jusque dans son jardin, il y a la musique à laquelle, il est fidèle depuis l'enfance.
+ Voir plusMarc Duquet, que ses amis n'hésitent pas à présenter comme étant « le plus petit et le plus grand ornithologue de France » est aussi le pianiste du groupe de rock de Saint-Pargoire : Tomawox. Cette boutade, faisant référence à la taille du musicien (qui aurait pu être un poids coq...), est aussi un clin d'oeil à la renommée nationale et internationale de notre musicien spécialiste des oiseaux. L'homme, pudique sur son parcours (un DEA en éco-éthologie, une thèse sur la grenouille rousse...) est plus loquace quand il s'agit d'oiseaux.
Passionné de nature, biologiste de formation, Marc Duquet, rédacteur en chef de la revue de référence Ornithos, est un expert des passereaux et des rapaces de l'hémisphère Nord ; il est l'une des figures de proue de l'ornithologie française.
Il est à l'origine de plusieurs livres d'ornithologie et de birdwatching (observation des oiseaux), dont le best-seller Les oiseaux par la couleur, réédité plusieurs fois, traduit en allemand et en anglais.
Quand on lui pose la question de savoir pourquoi il a choisi cette spécialité, et que Marc nous montre une photo de son enfance, un poussin entre les mains, on se dit que le personnage a de la suite dans les idées. Pour ce passionné de la faune, photographe opportuniste, le plus bel oiseau est celui qui se laisse observer, approcher et, le phénomène de la migration, est une surprise et à chaque fois nouvelle. On découvre grâce à notre spécialiste, que l'Hérault est le département de France où l'on peut observer le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux et, que la vallée de l'Hérault est un haut lieu de migration. Ainsi, Marc aura pu observer jusqu'à 172 espèces différentes depuis son jardin de Vendémian. Outre les nombreuses espèces migratoires qui viennent régulièrement embellir notre ciel, on pourra admirer différents oiseaux, comme cette buse blanche qui a au moins 16 ans et qui survole le territoire d'Aumelas, le magnifique rollier au-dessus de St-Pargoire, sur la route de Villeveyrac, les colonies de faucons crécerellette qui ont élu domicile à Saint-Pons-de-Mauchiens et à Saint-Pargoire. Et, quand Marc parle de ces oiseaux des alentours, on peut percevoir la connaissance précise qu'il a de chacun de ses volatiles qu'il observe parfois depuis plusieurs années.
En complément de ce métier passionnant qui occupe Marc jusque dans son jardin, il y a la musique à laquelle, il est fidèle depuis l'enfance.
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Quel oiseau... ... chante la nuit dans les films?
Dans les films de cinéma ou encore dans les séries télévisées, lorsque l'action se passe de nuit, les réalisateurs ajoutent presque systématiquement un chant de chouette à leur bande sonore, souvent pour créer une ambiance angoissante. Et pendant, longtemps, c'est le hululement prétendument lugubre de la chouette hulotte qui était choisi. Cela tombe bien, car l'espèce a une large répartition en Europe de l'Ouest, où elle vit aussi bien dans les forêts qu'au coeur des villes ; elle a de surcroît une activité strictement nocturne.
Pourtant, depuis quelques années, sans doute dans le but de "moderniser" l'ambiance sonore des films, c'est le chant de la chouette de Tengmalm, plus mélodieux il est vrai, qui est utilisé. Cela ne manque pas de dérouter les ornithologues, surpris ou amusés d'entendre au centre d'une ville, voire en pleine journée, le doux trémolo de cette petite chouette aux moeurs strictement forestières et à la répartition principalement montagnarde. En Europe de l'Ouest, la chouette de Tengmalm niche en effet essentiellement dans les Ardennes, le Jura, les Alpes, le massif central et les Pyrénées.
(p.27)
Dans les films de cinéma ou encore dans les séries télévisées, lorsque l'action se passe de nuit, les réalisateurs ajoutent presque systématiquement un chant de chouette à leur bande sonore, souvent pour créer une ambiance angoissante. Et pendant, longtemps, c'est le hululement prétendument lugubre de la chouette hulotte qui était choisi. Cela tombe bien, car l'espèce a une large répartition en Europe de l'Ouest, où elle vit aussi bien dans les forêts qu'au coeur des villes ; elle a de surcroît une activité strictement nocturne.
Pourtant, depuis quelques années, sans doute dans le but de "moderniser" l'ambiance sonore des films, c'est le chant de la chouette de Tengmalm, plus mélodieux il est vrai, qui est utilisé. Cela ne manque pas de dérouter les ornithologues, surpris ou amusés d'entendre au centre d'une ville, voire en pleine journée, le doux trémolo de cette petite chouette aux moeurs strictement forestières et à la répartition principalement montagnarde. En Europe de l'Ouest, la chouette de Tengmalm niche en effet essentiellement dans les Ardennes, le Jura, les Alpes, le massif central et les Pyrénées.
(p.27)
On dit d'un enfant qui mange peu qu'il a "un appétit d'oiseau". Pourtant, les petits oiseaux mangent beaucoup pour leur taille : un roitelet peut ainsi avaler jusqu'à 10 grammes d'insectes par jour, ce qui correspond à presque deux fois son poids !
Quel oiseau... ... "grisolle" dans le ciel des prairies ?
Cette question risque un jour d'être formulée à l'imparfait, tant cette espèce est devenue rare en Europe, où ses effectifs ont été divisés par deux depuis les années 80...
Au printemps et en été, le chant grésillant, varié et mélodieux de l'alouette des champs inonde encore le ciel des campagnes épargnées par les monocultures céréalières, l'usage excessif de pesticides chimiques et l'industrialisation des travaux agricoles..
Cet oiseau des prairies et des pâturages construit son nid à même le sol au pied d'une touffe d'herbes et le mâle chante durant de longues périodes très haut dans le ciel au-dessus de son territoire: on dit qu'il grisolle. Dans les régions où l'élevage est encore pratiqué de façon traditionnelle (par exemple dans les pays d'Europe orientale), le nombre d'alouettes qui chantent dans le ciel est impressionnant, donnant lieu à un concert quasi ininterrompu du lever du jour jusqu'à la tombée de la nuit.
(p. 98)
Cette question risque un jour d'être formulée à l'imparfait, tant cette espèce est devenue rare en Europe, où ses effectifs ont été divisés par deux depuis les années 80...
Au printemps et en été, le chant grésillant, varié et mélodieux de l'alouette des champs inonde encore le ciel des campagnes épargnées par les monocultures céréalières, l'usage excessif de pesticides chimiques et l'industrialisation des travaux agricoles..
Cet oiseau des prairies et des pâturages construit son nid à même le sol au pied d'une touffe d'herbes et le mâle chante durant de longues périodes très haut dans le ciel au-dessus de son territoire: on dit qu'il grisolle. Dans les régions où l'élevage est encore pratiqué de façon traditionnelle (par exemple dans les pays d'Europe orientale), le nombre d'alouettes qui chantent dans le ciel est impressionnant, donnant lieu à un concert quasi ininterrompu du lever du jour jusqu'à la tombée de la nuit.
(p. 98)
Quel oiseau... ... joue de la flûte dans le Sud les nuits d'été ?
La plupart des chouettes et des hiboux menant une existence strictement crépusculaire et nocturne, c'est généralement leur chant qui nous signale leur présence. En Europe méridionale, dès la mi-mars et jusqu'aux premiers jours d'août, retentissent chaque nuit des notes flûtées répétitives : tiou... tiou....
L'auteur de ce chant, qui est aux nuits méditerranéennes ce que les cymbalisations des cigales sont aux journées, est un petit hibou appelé petit-duc scops.
Long de 19 à 20 centimètres pour un poids de 60 à 135 grammes, c'est le plus petit hibou d'Europe. (...)
Le petit-duc scops se nourrit principalement de gros insectes - grillons, sauterelles, courtilières, coléoptères et papillons de nuit. Il niche dans les arbres creux.
(p. 102)
La plupart des chouettes et des hiboux menant une existence strictement crépusculaire et nocturne, c'est généralement leur chant qui nous signale leur présence. En Europe méridionale, dès la mi-mars et jusqu'aux premiers jours d'août, retentissent chaque nuit des notes flûtées répétitives : tiou... tiou....
L'auteur de ce chant, qui est aux nuits méditerranéennes ce que les cymbalisations des cigales sont aux journées, est un petit hibou appelé petit-duc scops.
Long de 19 à 20 centimètres pour un poids de 60 à 135 grammes, c'est le plus petit hibou d'Europe. (...)
Le petit-duc scops se nourrit principalement de gros insectes - grillons, sauterelles, courtilières, coléoptères et papillons de nuit. Il niche dans les arbres creux.
(p. 102)
Originaire de Provence et du pourtour méditerranéen, le terme "lavandière" désignait autrefois une femme qui lavait le lige dans un cours d'eau ou un lavoir. C'est pourquoi, par analogie avec la présence des lavandières au bord des cours d'eau, ce terme a longtemps été utilisé pour nommer la bergeronnette grise, mais aussi la bergeronnette des ruisseaux.
On les appelait aussi "hochequeues" en raison de l'habitude qu'elles ont de balancer gracieusement leur longue queue de haut en bas. Quant à leur nom actuel de bergeronnette, c'est-à-dire "petite bergère", il fait référence au fait que ces oiseaux papillonnent souvent autour des troupeaux, pour s'y nourrir des insectes que ceux-ci attirent.
On les appelait aussi "hochequeues" en raison de l'habitude qu'elles ont de balancer gracieusement leur longue queue de haut en bas. Quant à leur nom actuel de bergeronnette, c'est-à-dire "petite bergère", il fait référence au fait que ces oiseaux papillonnent souvent autour des troupeaux, pour s'y nourrir des insectes que ceux-ci attirent.
Quel oiseau ... ... part en vacances d'hiver en célibataire ?
Le pinson des arbres vit partout où il y a des arbres, en forêt et dans les bosquets bien sûr, mais aussi dans les vergers, les parcs et les jardins. Au XIIIe siècle, la naturaliste suédois Carl von Linné a baptisé cet oiseau "pinson célibataire" (Fringilla coelebs en latin) parce que chaque hiver en Suède, il observait des groupes de pinsons des arbres constitués uniquement de mâles.
Contrairement à ceux de nos régions, les pinsons des arbres d'Europe du Nord migrent à l'automne vers le sud, afin de passer l'hiver dans des contrées au climat plus doux. En octobre-novembre, les femelles traversent notre pays pour aller hiverner en Espagne, et un peu plus tard arrivent les mâles, qui passent l'hiver du sud de la Suède jusqu'à la France. Et au printemps suivant, les mâles repartent vers le nord entre la mi-février et la mi-mars, suivis par les femelles , qui migrent dans la deuxième quinzaine de mars.
Il existe une explication à ce comportement : en partant vers le sud plus tôt à l'automne, les femmes, accompagnées des jeunes de l'année, augmentent les chances de survie de leur progéniture ; et au printemps, les mâles regagne t les zones de reproduction les premiers, afin de prendre possession d'un territoire avant le retour des femelles... parmi lesquelles se trouve leur future compagne. pas si célibataire que cela le pinson des arbres !
(p.56)
Le pinson des arbres vit partout où il y a des arbres, en forêt et dans les bosquets bien sûr, mais aussi dans les vergers, les parcs et les jardins. Au XIIIe siècle, la naturaliste suédois Carl von Linné a baptisé cet oiseau "pinson célibataire" (Fringilla coelebs en latin) parce que chaque hiver en Suède, il observait des groupes de pinsons des arbres constitués uniquement de mâles.
Contrairement à ceux de nos régions, les pinsons des arbres d'Europe du Nord migrent à l'automne vers le sud, afin de passer l'hiver dans des contrées au climat plus doux. En octobre-novembre, les femelles traversent notre pays pour aller hiverner en Espagne, et un peu plus tard arrivent les mâles, qui passent l'hiver du sud de la Suède jusqu'à la France. Et au printemps suivant, les mâles repartent vers le nord entre la mi-février et la mi-mars, suivis par les femelles , qui migrent dans la deuxième quinzaine de mars.
Il existe une explication à ce comportement : en partant vers le sud plus tôt à l'automne, les femmes, accompagnées des jeunes de l'année, augmentent les chances de survie de leur progéniture ; et au printemps, les mâles regagne t les zones de reproduction les premiers, afin de prendre possession d'un territoire avant le retour des femelles... parmi lesquelles se trouve leur future compagne. pas si célibataire que cela le pinson des arbres !
(p.56)
Quel oiseau... ... ne fait pas le printemps?
Tout le monde connaît le proverbe qui prétend qu'une hirondelle ne fait pas le printemps. Or depuis les années 1990, il est de plus en plus vrai... pour une raison étonnante.
En effet, au lieu d'entreprendre une longue et périlleuse migration jusqu'aux savanes africaines, comme elles le font depuis la nuit des temps, de plus en plus d'hirondelles rustiques passent désormais l'hiver en Europe méridionale. On les trouve surtout autour de la Méditerranée, où les hivers sont plus cléments, mais aussi sur la façade atlantique. Le réchauffement global du climat et les hivers doux qui en résultent en sont la cause.
La plupart des hirondelles rustiques continuent toutefois de migrer chaque automne (entre fin août et mi-octobre) vers l'Afrique subsaharienne, pour n'en revenir qu'au printemps suivant. Et si "une seule hirondelle ne fait pas le printemps", comme le formula initialement Aristote, l'arrivée de milliers d'hirondelles en Europe, qui a lieu essentiellement de la mi-mars aux premiers jours de mai, coïncide bel et bien avec le retour des beaux jours !
(p. 37)
Tout le monde connaît le proverbe qui prétend qu'une hirondelle ne fait pas le printemps. Or depuis les années 1990, il est de plus en plus vrai... pour une raison étonnante.
En effet, au lieu d'entreprendre une longue et périlleuse migration jusqu'aux savanes africaines, comme elles le font depuis la nuit des temps, de plus en plus d'hirondelles rustiques passent désormais l'hiver en Europe méridionale. On les trouve surtout autour de la Méditerranée, où les hivers sont plus cléments, mais aussi sur la façade atlantique. Le réchauffement global du climat et les hivers doux qui en résultent en sont la cause.
La plupart des hirondelles rustiques continuent toutefois de migrer chaque automne (entre fin août et mi-octobre) vers l'Afrique subsaharienne, pour n'en revenir qu'au printemps suivant. Et si "une seule hirondelle ne fait pas le printemps", comme le formula initialement Aristote, l'arrivée de milliers d'hirondelles en Europe, qui a lieu essentiellement de la mi-mars aux premiers jours de mai, coïncide bel et bien avec le retour des beaux jours !
(p. 37)
Quel oiseau... ...était autrefois appelé la "lavandière" ?
Les berges des ruisseaux, torrents et rivières sont des habitants vivent de nombreux insectes, ce qui ne manque pas d'attirer les oiseaux qui s'en nourrissent. C'est le cas de la bergeronnette grise, qui recherche fréquemment sa nourriture en eau peu profonde sur les bords des rivières et des ruisseaux. Elle y trouve des invertébrés surtout des insectes et leurs larves, y capture parfois de minuscules alevins et y glane quelques graines.
Originaire de Provence et du pourtour méditerranéen, le terme "lavandière" désignait autrefois une femme qui lavait le lige dans un cours d'eau ou un lavoir. C'est pourquoi, par analogie avec la présence des lavandières au bord des cours d'eau, ce terme a longtemps été utilisé pour nommer la bergeronnette grise, mais aussi la bergeronnette des ruisseaux.
(p. 74- p. 75)
Les berges des ruisseaux, torrents et rivières sont des habitants vivent de nombreux insectes, ce qui ne manque pas d'attirer les oiseaux qui s'en nourrissent. C'est le cas de la bergeronnette grise, qui recherche fréquemment sa nourriture en eau peu profonde sur les bords des rivières et des ruisseaux. Elle y trouve des invertébrés surtout des insectes et leurs larves, y capture parfois de minuscules alevins et y glane quelques graines.
Originaire de Provence et du pourtour méditerranéen, le terme "lavandière" désignait autrefois une femme qui lavait le lige dans un cours d'eau ou un lavoir. C'est pourquoi, par analogie avec la présence des lavandières au bord des cours d'eau, ce terme a longtemps été utilisé pour nommer la bergeronnette grise, mais aussi la bergeronnette des ruisseaux.
(p. 74- p. 75)
Quel oiseau... ... tend des pièges aux ornithologues?
Certains oiseaux ont la capacité d'imiter les sons qu'ils entendent autour d'eux et en premier lieu le chant d'autres oiseaux. Cela peut constituer un sérieux piège pour pour les observateurs non avertis;. A ce titre, l'étourneau sansonnet fait figure d'expert, et le fait qu'il vive au contact de l'homme augmente ses chances de tromper l'amateur d'oiseaux. Son chant énergique, confus et très varié intègre claquements, grincements, cliquetis, sifflements et grognements, mêlés d'imitations d'autres oiseaux.
Parmi les espèces que l'étourneau imite fréquemment figure le loriot d'Europe, au chant unique, mélodieux, sonore, flûté et modulé. Il n'est ainsi pas rare d'entendre chanter ce bel oiseau jaune et noir en janvier ou février, alors même que tous les loriots se trouvent encore en Afrique australe, où ils hivernent...
Mais si on prête l'oreille, on remarque vite que les notes claires du loriot sont accompagnées de sons étranges et de sifflements qui trahissent son auteur : l'étourneau sansonnet.
La palette d'imitations de l'espèce compte également la chant du merle noir, le cri d'alarme du faucon crécerelle, le cri de vol du courlis cendré et le chant du petit-duc scops.
(p.86)
Certains oiseaux ont la capacité d'imiter les sons qu'ils entendent autour d'eux et en premier lieu le chant d'autres oiseaux. Cela peut constituer un sérieux piège pour pour les observateurs non avertis;. A ce titre, l'étourneau sansonnet fait figure d'expert, et le fait qu'il vive au contact de l'homme augmente ses chances de tromper l'amateur d'oiseaux. Son chant énergique, confus et très varié intègre claquements, grincements, cliquetis, sifflements et grognements, mêlés d'imitations d'autres oiseaux.
Parmi les espèces que l'étourneau imite fréquemment figure le loriot d'Europe, au chant unique, mélodieux, sonore, flûté et modulé. Il n'est ainsi pas rare d'entendre chanter ce bel oiseau jaune et noir en janvier ou février, alors même que tous les loriots se trouvent encore en Afrique australe, où ils hivernent...
Mais si on prête l'oreille, on remarque vite que les notes claires du loriot sont accompagnées de sons étranges et de sifflements qui trahissent son auteur : l'étourneau sansonnet.
La palette d'imitations de l'espèce compte également la chant du merle noir, le cri d'alarme du faucon crécerelle, le cri de vol du courlis cendré et le chant du petit-duc scops.
(p.86)
Quel oiseau ... ...se met en boule quand il fait froid?
Connu de tous, ce petit oiseau des bois appartient à la famille des merles, grives, rougequeues et autres rossignols. Forestier par nature, il s'est très bien adapté à nos jardins et à nos parcs urbains, où il se montre généralement assez confiant, allant jusqu'à sautiller joyeusement au pied des passants ou des jardiniers amateurs.
L'été, quand il fait chaud, ses plumes sont plaquées contre son corps, ce qui lui donne une silhouette plutôt élancée, mais s'il fait froid, afin de conserver la chaleur de son corps, le rouge-gorge familier gonfle son plumage, emprisonnant une couche d'air isolante sous ses plumes. Sa silhouette change alors totalement et il ressemble à une petite boule de plumes brun et orange.
Le rouge-gorge familier n'est pas le seul à se protéger ainsi du froid : tous les oiseaux qui séjournent en Europe en hiver adoptent cette technique, mais eux ne passent pas leur vie sous nos fenêtres ! Et nous-mêmes utilisons ce principe quand nous mettons une "doudoune" en duvet (c'est de nouveau à la mode!) pour aller skier, ou que nous nous réfugions bien au chaud sous une couette ou un édredon lors des froides nuits d'hiver.
(p.15)
Connu de tous, ce petit oiseau des bois appartient à la famille des merles, grives, rougequeues et autres rossignols. Forestier par nature, il s'est très bien adapté à nos jardins et à nos parcs urbains, où il se montre généralement assez confiant, allant jusqu'à sautiller joyeusement au pied des passants ou des jardiniers amateurs.
L'été, quand il fait chaud, ses plumes sont plaquées contre son corps, ce qui lui donne une silhouette plutôt élancée, mais s'il fait froid, afin de conserver la chaleur de son corps, le rouge-gorge familier gonfle son plumage, emprisonnant une couche d'air isolante sous ses plumes. Sa silhouette change alors totalement et il ressemble à une petite boule de plumes brun et orange.
Le rouge-gorge familier n'est pas le seul à se protéger ainsi du froid : tous les oiseaux qui séjournent en Europe en hiver adoptent cette technique, mais eux ne passent pas leur vie sous nos fenêtres ! Et nous-mêmes utilisons ce principe quand nous mettons une "doudoune" en duvet (c'est de nouveau à la mode!) pour aller skier, ou que nous nous réfugions bien au chaud sous une couette ou un édredon lors des froides nuits d'hiver.
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