Je suis le mec sur qui on compte, mais qui ne compte pas.
Si tu t'appelles Timothée et que tu as 8 ans, c'est le moment de changer de livre.
Qui est-ce que je détestais vraiment ?
Mon horrible mère, cette tortionnaire sadique qui m'arrachait les cheveux par poignées ?
- Mais qu'est-ce que tu fais pour les emmêler autant ?
- Mais rieeeeeen-euh !
... Ou mon affreuse et indomptable tignasse ?
Allez, un point partout.
(p. 6)
J'espérais beaucoup de l'hôpital psychiatrique. J'allais avoir une horde de psychiatres à portée de main ! Ils allaient traquer mon problème, le débusquer et le tuer pour de bon.
En fait, la seule chose qu'on tuait là-bas, c'était le temps.
(p. 25)
Personne ne peut se débarrasser de toutes ses peurs. On en surmonte certaines, on accepte les autres, c’est ce qui nous rend humains.
C'est drôle comme on oublie de s'émerveiller...
Je pensais à une amie qui a des crises de panique qui l'empêchent de faire des choses toutes simples. Suivre des études... Demander son chemin à un inconnu... Travailler dans un café.
Avant de croire en la génétique, je croyais en Dieu.
[ prière du soir ]
« Pitié pitié pitié fais que demain j'aie les cheveux lisses ! »
81% des enfants afro-américains souhaiteraient que leurs cheveux soient lisses !
J'avais beau être blanche et vivre sur une île métissée [La Réunion], j'en rêvais aussi.
Les voies du Seigneur s'en battaient bien les couilles.
(p. 11)
C'est un proverbe qu'on a toutes entendues :
🌸 « IL FAUT SOUFFRIR POUR ÊTRE BELLE » 🌸
Je dis 'toutes' parce qu'il n'existe pas au masculin.
Alors, bien docilement, on souffre.
[ dessins de talons aiguilles, épilation, défrisage... ]
(p. 98)
Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude.