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3.7/5 (sur 258 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Judith Duportail est une journaliste indépendante. Elle écrit sur l'amour, la liberté et comment la technologie affecte les deux précédentes. Comment votre smartphone change votre façon de penser, comment Tinder change votre façon d'interagir avec les autres et comment Facebook vous voit changer pour vous proposer une publicité ciblée. Elle écrit en anglais et en français pour The Guardian, Aeon, Slate, le magazine Philosophie, Le Temps, Les Inrocks, etc. Elle collabore avec des ONG numériques, telles que Tactical Tech, pour des travaux de recherche.

Source : /www.privacyconference2018.org/
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- "L'amour sous algorithme", Judith Duportail, Éditions Goutte-d'Or Par Louise Perrin, IUT Nancy-Charlemagne, Métiers de Livre (stagiaire formidable !) https://www.librest.com/livres/l-amour-sous-algorithme-judith-duportail_0-5580601_9791096906147.html


Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
En design, le fait de construire un outil qui pousse les individus à adopter certains comportements pour ensuite en rendre responsable ces même individus porte un nom: un dark pattern, un circuit noir. Le terme a été inventé en 2010 par Harry Brignul, un designer britannique.
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D'ailleurs, le responsable produit de Tinder le précise dans l'article: quand votre profil est montré à quelqu'un, vous êtes matché "contre" quelqu'un d'autre. Si la personne "contre" vous a une cote haute et vous like, vous gagnez des points. Si elle a une cote basse et vous ignore... vous en perdez.
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Si je suis autonome, personne ne peut m'abandonner. Parce que toute personne autonome est in-abandonnable. On n'abandonne que les enfants ou les animaux domestiques qui ne peuvent pas se débrouiller tout seuls. On peut me briser le coeur, ça oui, je peux pleurer le manque d'un homme, d'un amour, une personne peut me blesser et me manquer. Mais pas m'abandonner.
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Comment ne pas devenir tarée quand les injonctions contradictoires résonnent en stéréo dans notre tête, dans ce monde où il faudrait à la fois se faire respecter sans parler trop fort, être désirable sans faire salope, être intelligente sans être menaçante, être bonne vivante sans être grosse, être femme en ayant le corps d'une enfant. Comment font-ils pour ne pas devenir tarés, eux aussi. Quand il faut être rassurant sans être étouffant, fort mais accessible, ne pas juger les femmes sur le physique mais faire plus d'un mètre- quatre-vingts.
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L'amour, c'est la chaleur et le miel dans le bas-ventre, le désir, le coeur, donc, qui bat entre les cuisses - et les deux en même temps, c'est le bonheur.
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Comment, dans ce contexte, dans une société qui nous insulte des centaines de fois par jour depuis notre enfance, qui, selon le philosophe Simon Lemoine, fait de nous des « manque d’être », des personnes qui ne se définissent plus que parce qu’elles ne parviennent pas à être, prendre conscience de notre valeur ? Se respecter soi-même dans un tel contexte relève de l’acte de bravoure extrême.
Je repense à toutes les fois où j’ai ri à des blagues que je trouvais humiliantes pour ne pas avoir l’air coincée, où je me suis couchée tard quand l’autre ne voulait pas dormir, à toutes les fois où j’ai souri pour avoir l’air agréable, toutes les fois où j’ai tu mes opinions pour ne pas envenimer les choses, toutes les fois où le bien-être de l’autre est passé avant le mien, toutes les fois où je me suis écrasée, rapetissée toute seule (enfin toute seule…, plutôt bien aidée par la société), et je me rends compte que ce sont toutes ces fois-là où je me suis manqué de respect. Ce n’est pas le sexe qui salit, non, c’est de se trahir pour correspondre aux attentes d’un autre.
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Plus longtemps on reste inscrit sur les sites de rencontre, moins on a de chance de rencontrer de partenaire. Les amoureux qui se sont rencontrés sur Tinder son souvent ceux qui n'ont fait qu'un ou deux dates. Les autres entrent dans une matrice, une ronde infernale comme un cercle vicieux.
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J'ai le droit de dire non, je réalise. J'ai le pouvoir de dire tous les non que je n'ai pas osé dire. Je peux quitter le lit d'un homme si je m'y sens mal sans me justifier. Mon corps est mon royaume et mon désir y fait la loi. Mon corps est la seule chose que je possède entièrement, vraiment, sur lequel j'ai tous les droits. C'est moi la patronne, la reine, l'impératrice. Mes désirs sont mes ordres. Pas dans le sens où les autres doivent accéder à tout ce que je leur demande. Dans le sens où personne ne peut approcher de mon corps si je ne le décide pas. Je n'ai aucune explication à donner. Aucune. À personne. Je suis libre, j'ai le pouvoir de dire non, je n'ai pas à me justifier, je me répète, et j'ai l'impression de tenir une arme atomique ente mes mains.
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Désolé, ce numéro n'est plus attribué. Séduction, audace et confiance en soi ont plié bagage et sont parties sans laisser d'adresse.
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C'est ça être adulte. C'est cette blessure, cette conscience, cette solitude existentielle. Aucun mec, aucun couple ne protège de ça, morveuse. Le mythe de l'amour romantique, Hollywood et Walt Disney nous font croire que si. Qu'il existe quelque part "une moitié" qui nous complèterait, nous guérirait de ce vertige. Quand, à la fin des films, les amoureux se jurent qu'ils seront "toujours là l'un pour l'autre quoi qu'il arrive" ; se promettent "que si un jour tu tombes, ce sera dans mes bras", ce sont autant de tentatives d'un retour vain à l'enfance. D'un retour à cette bulle, d'un retour à un monde où les camions de pompiers ne nous concernaient pas. L'espoir vain de se créer un ancrage.
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