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Citations de Ian Manook (1174)


Ian Manook
Macron ne cédera rien parce qu’il n’est pas là pour gouverner. Il n’est même pas là pour être réélu et encore moins pour faire une carrière politique. Il se fout de tout ça, et donc il se fout de ce qu’on pense ou dit de lui, de sa cote de popularité, de son avenir politique, il se fout de tout ça. Macron est un condottiere mandaté par des commanditaires pour détricoter et privatiser tout ce qui est collectif et solidaire en France. Et sa récompense ne sera pas d’être réélu ou de prendre place dans le paysage politique français, sa récompense sera d’aller siéger dans tous les conseils d’administration des sociétés qu’il aura privatisées pour ses commanditaires. Ce n’est rien d’autre qu’un homme de main qui obéit à des ordres et qui a agi en deux temps : en pourrissant l’État français de l’intérieur sous un Hollande complètement manipulé, et en prenant ensuite prétexte de ce pourrissement pour mener à bien son pillage en règle de l’état. Voilà pourquoi il se moque de tous ces scandales à répétition le concernant et concernant son gouvernement. Voilà pourquoi nous avons un gouvernement « de crise » composé sans vergogne à moitié de millionnaires, voilà pourquoi il garde un Président de l’Assemblée mis en examen, pourquoi sa ministre de la justice peut dire en rigolant qu’elle a juste oublié de déclarer trois appartements au fisc. Voilà pourquoi il met sans honte un voyou à la tête de la police et autorise à cette police des comportements de voyous. Voilà surtout pourquoi il ne cède et ne cédera devant aucune grève. Parce qu’il s’en fout. Il se fout de vous, il se fout du pays, il se fout de la misère et de la pauvreté, il se fout des éborgnés et des amputés par sa police. Il s’en fout. Il détricotera tout jusqu’au bout sans écouter personne, sans état d’âme, et ne pense qu’à la fortune personnelle que chaque action contre le bien public lui garantit. Et il partira en laissant un pays épuisé et exsangue, trop sonné pour se défendre contre le plus violent des systèmes de finance ultralibérale qu’on puisse imaginer. Il laissera tomber tout le monde. Le pays comme ceux qu’il aura manipulés pour en faire ses pires factotums et qui, seuls, devront affronter la vengeance populaire. Voilà pourquoi il ne cède et ne cédera pas, et voilà pourquoi la seule façon de le faire céder est de nous montrer plus obstinés, plus jusqu’au-boutistes, plus tenaces et plus violents que lui. Nous ne pouvons plus rester sur le terrain politique. Le seul mouvement qui l’ait ébranlé, c’est celui des Gilets Jaunes, parce qu’il l’a désarçonné là , politiquement et sur le terrain, où il ne s’y attendait pas. En un an, il a neutralisé ce danger en le ramenant dans les mains de ceux qui défilent dans les clous, dans des couloirs et dans des nasses où ils acceptent pratiquement de se faire tabasser. Il faut sortir des clous. Disperser le mouvement, redéfinir les manifestations. Sortir des clous et des nasses. Il faut qu’enfin se bougent ceux pour qui nous nous battons vraiment, étudiants et lycéens. Il faut reprendre les ronds-points, les ponts, les périphériques, éclater les défilés dans les villes et dans le pays. Le forcer à disperser et affaiblir ses milices. C’est une question de survie du pays. Il a déjà entrepris la privatisation des hôpitaux, de la SNCF, des gares, des aéroports, des barrages, de la Sécu. Il s’attaque à celle des routes, de la police, des universités, de la culture, de la justice. Cet homme ne veut plus d’état, sinon pour l’armée et la police, et nous savons tous qu’un tel état s’appelle une dictature.
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C'est de ton ignorance que se nourrit ta peur.
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Si tu veux t'en saisir, sache que les serpents sont impuissants quand on les tient par le milieu du corps. Ils ne savent plus ni se cabrer, ni s'enrouler, ni mordre.
P488
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Il ne croyait pas à grand-chose, sinon à la paix des âmes. La vie était si lourde à porter et si dure à affronter que selon lui toute âme devait avoir droit à la paix, au repos et au respect en la quittant.
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La guerre est une histoire de défaites et de victoires, mais la paix n’est faite que de mensonges et de trahisons. On va vous mentir et vous trahir encore et encore, ceux qui vous ont massacrés et ceux qui les ont laissés faire, de nouveau copains comme cochons. Vrais ennemis et faux alliés.
(page 240)
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Quand tu seras là-bas, offre-lui un berceau décent. Fais tapisser le fond de vert pour qu'elle y repose comme sur la terre de la steppe, et l'intérieur du couvercle d'un tissu bleu comme le ciel sur la plaine. Et tu feras aussi coller sept petites boules de coton blanc sur le tissu bleu du ciel, au-dessus de sa tête, pour que les sept divinités de la Grande Ourse portent bonheur à son âme pendant son voyage. N'oublie pas : tu l'as arrachée à la terre, la tradition exige que tu la conduises au ciel.
P25
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Yeruldelgger, tout comme la plupart des Mongols, ne savait rien des exactions commises par les nazis en Europe. C'est pour essayer de comprendre la violente indignation de certains touristes français qu'il s'était pour la première fois rendu à l'Alliance Française pour se documenter. [...]
- Comment pouvons-nous ignorer l'holocauste de six millions de Juifs ? s'était-il indigné à l'époque.
- Parce que ce n'est pas notre histoire, avait répondu tristement Solongo.
- Six millions de morts, comment cela peut-il ne pas être notre histoire à nous aussi ?
- Notre histoire à nous, elle est plus proche des quatre-vingts millions de morts de Staline, des centaines de millions de morts de Mao et des autres. [...]
- Mais ce sont quand même six millions de personnes assassinées !
- Je sais, avait répondu Solongo. Je comprends et je n'excuse rien. Je te dis juste que si nous n'en savons rien, c'est que ce n'était pas notre histoire. Notre histoire à nous, pendant ce temps-là, c'était le massacre de nos moines, la destruction de nos temples, et l'interdiction de notre langue. Combien d'Européens le savent, Yeruldelgger ? Et il ne faut pas leur en vouloir parce que ce n'est pas leur histoire non plus.
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C'est l'eau qui nous tient la tête hors de l'eau, mon garçon, n'oublie jamais ça, et celle dans laquelle on se noie est la même que celle qui nous porte quand on nage.
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- C’est vrai que l’instinct transcende la connaissance, alors que la logique ne fait qu’utiliser le savoir.
(page 270)
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Il a créé ce groupuscule nazi pour servir de force à un futur parti nationaliste. [...]
Semer le désordre pour appeler à l'ordre,
Salir les étrangers pour appeler à la préférence nationale,
Gangrener les pouvoirs pour les discréditer,
Infiltrer la police pour la manipuler.

P571
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La vie ne fait rien de nous. La vie, c'est nous qui la faisons, à coups de renoncements, peurs, abandons, tricheries, colères ! C'est nous qui nous empêchons d'en faire autre chose que ce qu'elle est.
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Les rêves n’appartiennent ni à ceux qui les font ni à ceux qui les lisent. Ils sont juste un lien invisible entre les âmes et les cœurs.
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Cette maison de tourbe est grassouillette et herbeuse. Chevelue. C’est une tanière. Une taupinière. Un terrier. Les maisons troglodytes qu’il a visitées en Dordogne ou en Anjou sont taillées dans des falaises de roche morte. Cette maison-là est creusée dans une terre riche et vivante, piquetée de fleurs.
(page 111)
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Mais, dans leur malheur, une chance peut encore les sauver. Ils transportent le sel en grenier, c’est-à-dire en vrac, et son propre poids l’empêche de changer de côté à chaque assaut de la mer contre le navire. S’ils l’avaient chargé à la dunkerquoise, en fûts, ceux-ci continueraient de rouler au moindre mouvement en brisant tout dans la cale.
(page 41)
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La misère entraîne la colère et c’est sur la colère des peuples que se nourrissent et grandissent les dictatures. Regardez ce qu’il se passe en Allemagne : plus leur économie s’écroule, plus ce Hitler monte en puissance.
(page 389)
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Si elle savait que la pêche à Islande s’est construite sur les bénéfices de la traite des Noirs, et que la première goélette paimpolaise à avoir tenté les eaux boréales, l’Occasion, était un ancien navire négrier, le Trovoada, brick portugais de construction danoise confisqué par la Marine française pour faits de piraterie au large du Brésil.
(page 81)
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- Vous savez, le nombre de visiteurs étrangers a triplé au cours de ces dix dernières années, passant de 500 000 à 1 500 000. On estime qu’il atteindra 2 millions dans les trois ans à venir. C’est-à-dire que très bientôt nous recevrons six fois plus de visiteurs que notre pays compte d’habitants. En comparaison, un pays comme la France, première destination mondiale pour le tourisme, accueille chaque année 85 millions de visiteurs pour une population de 67 millions d’habitants. Si la France connaissait la même proportion de visiteurs que nous, ce ne sont pas 85, mais plus de 400 millions de touristes qu’elle devrait accueillir chaque année.
(page 208)
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[...] le visage du policier ne reflétait aucune émotion. Aucun signe d'humour. Aucune trace d'intelligence. Rien qu'un visage respectueux de la hiérarchie et satisfait de sa propre incompétence.
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Je suppose que ta fille veut parler de l’hippocampe. C’est une zone du cerveau dont une des fonctions est de graver le vécu dans la mémoire. Pour faire simple, quand l’alcool empêche l’hippocampe de bien fonctionner, c’est comme si tu enregistrais une vidéo en oubliant de mettre une carte mémoire dans ta caméra. Tu ne garderas aucune trace de ce qui a pourtant bel et bien existé.
(page 196)
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- Non, c’est toi que je veux. J’ai une morte sans cadavre, un suspect à la mémoire en miettes et un témoin télépathe qui s’est dématérialisé comme un elfe. J’ai vraiment besoin de toi.
- Kornélius, dans quelle histoire t’es-tu encore fourré !
(page 29)
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