Vous ne connaissez pas encore la littérature asiatique ? Pas de soucis... Notre libraire Gérard Collard vous propose une sélection de livres pour tous les goûts...
La papeterie Tsubaki de Ito Ogawa et Myriam Dartois-Ako aux éditions Picqier Poche
https://www.lagriffenoire.com/1084067-poche-la-papeterie-tsubaki.html
le restaurant de l'amour retrouvé de Ito Ogawa et Myriam Dartois-Ako aux éditions Picquier Poche
https://www.lagriffenoire.com/17143-litterature-asiatique-le-restaurant-de-l-amour-retrouve.html
L'Ecole des Chats : Tome 1, le Secret de la Grotte de Cristal ; Tome 2, le Cadeau magique ; Tome 3, La prophétie se réalise de Jin-kyeong Kim aux éditions Picquier Jeunesse
https://www.lagriffenoire.com/1085303-romans-l-ecole-des-chats----volumes-1--2-et-3.html
Les Délices de Tokyo - Prix des Lecteurs 2017 de Durian Sukegawa aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/79237-litterature-asiatique-les-delices-de-tokyo---prix-des-lecteurs-2017.html
le crépuscule de Shigezo de Sawako Ariyoshi et Jean-Christian Bouvier aux éditions Folio
https://www.lagriffenoire.com/1056579-litterature-asiatique-le-crepuscule-de-shigezo.html
le miroir des courtisanes de Sawako Ariyoshi aux éditions Picquier Poche
https://www.lagriffenoire.com/1071028-litterature-asiatique-le-miroir-des-courtisanes.html
Un moment à Pékin, Tome 1 : Enfances chinoises de Yutang Lin et François Fosca aux éditions Picquier Poche
https://www.lagriffenoire.com/1078926-litterature-asiatique-un-moment-a-pekin---enfances-chinoises.html
Un moment à Pékin (T02) : le triomphe de la vie de Yutang Lin, François Fosca aux éditions Picquier Poche
https://www.lagriffenoire.com/1078925-litterature-asiatique-un-moment-a-pekin-2---le-triomphe-de-la-vie.html
le Rêve du Village des Ding de Lianke Yan et Claude Payen aux éditions Picquier Poche
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=20581&id_rubrique=21
La Concession française de Xiao Bai et Emmanuelle Pechenart aux éditions Picquier Poche
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=143608&id_rubrique=25
Pénis d'orteil de Rieko Matsuura et Jean-Armand Campignon aux éditions Picquier Poche
https://www.lagriffenoire.com/1070870-litterature-asiatique-penis-d-orteil.html
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La nuit, il suffit de tendre l'oreille au murmure des étoiles pour sentir le cours de l'éternité.
Quels que soient nos rêves, un jour, on trouve forcément ce qu'on cherchait grâce à la voix qui nous guide. Une vie est loin d'être uniforme. Parfois sa couleur change du tout au tout.
[Elle] semblait avoir un chagrin d'amour. J'ai vu ses amies la consoler. Les temps ont beau changer, les mots sont toujours les mêmes dans ces moments-là.
Mais de par le monde, il y a aussi des enfants dont la vie s'achève au bout d'à peine deux années. Alors, dans le chagrin, chacun s'interroge sur le sens de la naissance de cet enfant.
Maintenant, je sais. C'est sûrement pour qu'il puisse ressentir, à sa manière, le ciel, le vent et les mots. Le monde naît de la perception de cet enfant. Donc, la naissance de l'enfant aussi a bien un sens.
-Parce que, comment dire, les perfectionnistes, les gens qui ne supportent pas les compromis, un beau jour, ils fichent tout en l’air, ils font table rase de tout. Ils finissent par se dire que s’ils ne peuvent vivre qu’à moitié, autant disparaître. Mais ce résultat est le plus bancal. Ryôsuke, j’essaie de me mettre à ta place. Quoi qu’on fasse, on finit tous notre vie en ayant fait les choses à moitié. Ce n’est ni mal ni bien. Il faut apprendre à s’y faire. C’est mille fois mieux que de mettre fin à ses jours.
Sans le regard que j'étais, toutes les choses que je voyais disparaîtraient. C'était tout simple.
Et si ni moi ni les humains n'existions, qu'en serait-il ? Pas seulement les humains, si le monde était privé de tous les êtres doués d'émotion, qu'en serait-il ?
Ce monde quasiment infini disparaîtrait entièrement. (...)
Nous sommes nés pour regarder ce monde, pour l'écouter. C'est tout ce qu'il demande. Et donc, même si je ne pouvais pas devenir professeur, ni travailler, ma venue au monde avait un sens. (p. 208)
J'ignore combien de fois j'ai souhaité mourir. Sans doute qu'en mon for intérieur, j'estimais que ceux qui ne rendent pas service à la société ne valent rien. Parce que j'avais la conviction que les hommes naissent pour être utiles.
"_Chez nous, c'était vraiment la campagne. On préparait des pétales de cerisier en saumure. Puis on les buvait délayés dans de l'eau chaude, c'était ce genre d'endroit.
_Ca alors, on se croirait dans un pays étranger.
_Le Japon de l'époque et le Japon d'aujourd'hui, ce sont deux pays différents.
Sentarô hocha la tête en allumant le feu sous le fait-tout.
_Tout change. Tout."
Voilà pourquoi je faisais de la pâtisserie. Je confectionne des mets dont je nourrissais ceux qui avaient accumulé les larmes. C'est ainsi que moi aussi, j'ai réussi à vivre. (p. 210)
Et je vous ai vu. J'ai vu votre visage.
Vos yeux semblaient si tristes. Votre regard donnait envie de vous demander ce qui vous faisait tant souffrir. C'étaient mes yeux d'autrefois...
C'est pour cela que je me suis plantée devant la boutique, comme irrésistiblement attirée.