"C'est un de mes écrivains préférés ! Une enquête familiale sur une disparition, un vrai suspens, et aussi, une plongée dans la chaleur, la splendeur et la ruine de la ville du Caire. Un des très beaux livres de cette année !" - Gérard Collard.
Dans ce roman envoûtant au coeur d'une Egypte bouillonnante et insaisissable, Christopher Bollen écrit avec brio l'amour fraternel.
À retrouver sur notre librairie en ligne :
https://www.lagriffenoire.com/le-disparu-du-caire.html
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Vous ne comprenez rien (...). Nous sommes une armée qui refuse de se battre, ce qui revient de fait à se battre . Nous combattons de dos .
Oui, ceux qui vous aiment savent exactement quel genre de personne vous êtes. Il n'y a que vous qui vous mentez en permanence.
Les tempêtes étaient une véritables attraction pour ceux d'entres nous qui venions du Midwest . Nous grimpions sur les toits pour les voir venir de loin , et l'espace d'un instant , nous sentions reconnectés aux vastes plaines céréalières et aux vallées fluviales humides auxquelles nous avions pourtant tout fait pour échapper . (...) La ligne d'horizon de Manhattan a changé (...).
Ce que personne ne semble oser dire, c'est qu'avant la chute du World Trade Center , la foudre s'abattait rarement ailleurs dans Manhattan que sur les tours jumelles , nos meilleurs paratonnerres . Mais elles ont disparu, et nous les avons remplacées, petits corps conducteurs, en jeans serrés et tee-shirts sales devenus autant de cibles faciles dans cette ville auparavant censée nous protéger .
" quand tu chantes , on dirait que tu te fais électrocuter pour un crime que tu n'as pas commis ".
A quoi servent les voyants, sinon à vous encourager à traverser un champ de mine que vous devez traverser quoi qu'il arrive ?
Une famille ne se gravait pas de force dans l'acier.Il fallait creuser un trouver dans l'âme ou le coeur de l'autre et le remplir peu à peu de soi même.
Avant de partir ce soir-là, Del prit une fiche bristol dans le placard et y inscrivit, APPOLO, CROTALUS, ATROX au feutre noir pour la scotcher sur le couvercle du terrarium . Le petit corps gluant était entortillé dans un coin, mais elle fut soulagée de voir qu'il respirait .(...) Appolo, songea -t-elle, en tapotant ses ongles contre la paroi. "Bienvenue dans le Bronx. "
La mort rapprochait les êtres avant de les plonger chacun dans une terrible solitude.
Comme je hais la technologie moderne. Ils sont incapables de rendre les choses simples. Ils ne font que créer de la frustration pour vous faire croire que c'est une vraie science.
Tu ne seras jamais parfaitement heureux, déclara-t-il d'un ton paternaliste. Jamais. Profite de ce que tu peux chaparder. Nous nous faisons maltraiter par la vie, tous autant que nous sommes. Tâchons de profiter des rares instants où nous ne le sommes pas.