Alors papa a pris Moly dans ses bras, lui a déposer un baiser sur la truffe puis l’a apporté jusqu’à la voiture. Maman -Je sais vous êtes tristes, les filles ,mais dites vous que si c’est dur, c’est parce que qu’on a vécu plein de belles choses avec Molly. En regardant papa emmener Molly pour son dernier voyage, je me disais qu’on avait eu de la chance de l’avoir eu comme meilleure amie toutes ces année.
Page 47
Citation choisie par Demeter
Je me répétais chaque matin que mon devoir était de nous trouver à manger pour la journée. Après tout, le lendemain, quelqu'un allait sans doute venir à notre rescousse, pas vrai ?
Sauf que les jours passaient, et que personne ne venait.
On était seuls. Et on s'efforçait de survivre. Les journées sont devenues des semaines, les semaines des mois... Chaque matin je dessinais un trait dans la portière de la voiture.
Chaque jour, on devenait meilleurs chasseurs.
"Ecoute-moi, Gwen! Vous allez devoir courir! Papa et moi, on vous suivra, mais vous devez foncer sans vous retourner. Vous ne vous arrêterez sous aucun prétexte, même si on est séparés."
"Assise auprès de mon aigle, de ma louve et de mes chiens, j'étais au comble du bonheur. J'ai compris que désormais, c'était eux ma famille. Bec et mes chiens étaient devenus mes frères ; Mabelle , ma meilleure amie. Je les aimais passionnément. J'étais séparée de ma famille humaine depuis longtemps, et bien qu'ils ne soient pas venus à mon secours, ils me manquaient terriblement. Même si je n'espérais plus trop les retrouver un jour."
Il me l’a de nouveau tendu, et, cette fois, j’ai réussite à la saisir d’une main. Le chien allait-il supporter mon poids ? Je n’avais pas trop le choix. J’ai lâché la liane et je suis partie à la renverse dans un grand plouf. Heureusement, j’ai pu m’agripper des deux mains au bâton.
Le labrador et un autre chien – un lévrier – se sont mis à tirer. Leurs pattes s’enfonçaient dans la boue à mesure qu’ils reculaient pour les aider. Je battais des jambes autant que je pouvais. Au prix d’un effort commun colossal, j’ai enfin regagné la berge.
J’ai rampé sur un mètre, puis je me suis effondrée. Epuisée.
Quand j’ai pu lever les yeux, j’ai découvert avec stupéfaction quatre chiens qui m’observaient.
Mabelle, mais aussi le labrador, le lévrier et un drôle de chihuahua, au corps minuscule par rapport à son énorme tête.
Ces quatre chiens venaient de me sauver la vie ! Incroyable … Je rêvais, peut-être ? Ou alors ‘avais perdu la boule ? Tout cela semblait pourtant bien réel.
J’étais égarée et seule, comme ma pauvre Molly avant que papa la recueille ; ces chiens avaient-ils senti que j’avais besoin d’aide ?
- Vous m’avez sauvé la vie ! ai-je dit en m’asseyant. J’ai une dette envers vous.
Le chihuahua s’est mis à renifler mon sac en agitant la queue comme un dingue.
- Oh, toi, tu sens ce qu’i y a dedans, pas vrai ?
J’ai ouvert la fermeture Eclair. Les oreilles du chien ont pivoté comme deux antennes radars. Puis j’ai donné du bœuf séché à mes sauveteurs.
Citation choisie par Kiro
Dehors, des arbres à perte de vue.
Et tout à coup, au loin, une explosion a retenti.
- C'était quoi ? ai-je demandé.
Maman s'est tournée vers papa.
Il y a eu une nouvelle explosion. Un peu plus puissante que la première.
Papa a écrasé le champignon.
- Tu vas trop vite ! a lâché Kate, paniquée.
- Ca va, chut ! a répliqué sèchement papa.
Son énervement ne nous a pas rassurées. D'habitude, papa est toujours super calme.
Ce soir-là, on a dégusté notre plus gros festin depuis belle lurette. Assise auprès de mon aigle, de ma louve et de mes quatre chiens, j'étais au comble du bonheur. J'ai compris que, désormais, c'étaient eux, ma famille. Bec et les chiens étaient devenus mes frères ; Mabelle, ma meilleure amie.
Je les aimais passionnément.
Enfin, de mon côté, je me répétais chaque matin que mon devoir était de nous trouver à manger pour la journée. Après tout, le lendemain, quelqu'un allait sans doute venir à notre rescousse, pas vrai ?
Sauf que les jours passaient, et que personne ne venait.
On était seuls. Et on s'efforçait de survivre. Les journées sont devenues des semaines, les semaines des mois... Chaque matin je dessinais un trait dans la portière de la voiture.
Enfin, de mon côté, je me répétais chaque matin que mon devoir était de nous trouver à manger pour la journée. Après tout, le lendemain, quelqu'un allait sans doute venir à notre rescousse, pas vrai ?
Sauf que les jours passaient, et que personne ne venait.
On était seuls. Et on s'efforçait de survivre. Les journées sont devenues des semaines, les semaines des mois... Chaque matin je dessinais un trait dans la portière de la voiture.