J'ai bien aimé le début de cette aventure fantastique qui nous entraîne au Proche-Orient non loin de Jérusalem à l'époque des Croisades où les francs prenaient de véritables forteresses sur les musulmans dans des combats épiques.



Il y a un récit qui demeure assez classique mais avec une mise en scène assez entraînante voire efficace. Je crois que j'ai bien aimé le fait que Néro soit un véritable anti-héros complètement rebelle dans l'âme. La première scène est d'ailleurs assez marquante. Il manque sans doute un peu de nuances afin d'épaissir l’œuvre d'une dimension plus mature.



L'originalité viendra du fait du duo qu'il va composer avec un jeune homme appartenant pourtant à l'ennemi chrétien. Je connais le mécanisme qui fait se réunir des caractères totalement opposés mais ici, c'est poussé à son paroxysme ce qui entraîne une véritable surprise à laquelle on ne s'attend pas vraiment.



Au niveau du dessin, je dois avouer que c'est plutôt époustouflant. C'est tout à fait le genre de graphisme qui me convient. Certes, les couleurs sont un peu informatisées mais elles procurent un émerveillement qui sert bien à ce récit où la magie a toute sa place.



On est dans de la BD d'action que vont aimer les plus jeunes. J'avoue que c'est du bon travail dans ce registre. Le divertissement semble assuré.

Nero est un homme qui est redouté par ses ennemis tout comme ses alliés. C'est un fort en tête, il n'a peur de rien mais parfois affronter de trop nombreux ennemis peut s'avérer fatal. Sur le point d'être mis à mort par un croisé, il est sauvé in extremis par un inconnu qui reconnaît en lui la marque d'un rituel ancestral. Une cicatrice qui remonte à son enfant lors de laquelle son père a tenté de le sacrifier. Ensemble ils vont devoir s'allier et mettre leur différents de côté pour contrer un danger qui pourrait anéantir l'humanité.



Si vous êtes fan d'aventures, d'action sanglantes et de quête médiévale fantastique, cette série de 3 tomes ne peut que vous plaire !

Les personnages créés par les auteurs ont de la gueule et un caractère bien trempé. En effet, mieux vaut ne pas être une brebis dans ce monde médiéval dans lequel les arabes et les croisés s'affrontent sous une chaleur torride. À cela il faut ajouter des élémentaires qui sont capables de dévaster tout sur leur passage…



Graphiquement les divers dessinateurs (Alessio Avalonne, Andrea Serio, Matteo Cremona, Davide Gianfelice & Emiliano Mammucari) qui illustrent les différents actes proposent quelque chose de moderne que ce soit au niveau des dessins ou des couleurs. De plus, les albums sont en très grand format ce qui permet d'admirer tout cela au mieux. Les albums sont bien conçus avec des cartes, de la véritable Histoire en fin de chaque tome afin d'étoffer et situer le récit dans le temps. Le tout est bien pensé pour immerger le lecteur dans une bonne aventure.

Nero et ses compagnons, chrétiens comme musulmans, arrivent à Damas. Entre la ville et le puits des âmes, il n'y a plus qu'une armée de morts-vivants et de djinns en colère. Ils va falloir s'allier, s'ils veulent passer et sauver le monde.



Ce tome 3, qui réunit l'acte 5 et 6, va conclure cette histoire de djinns au temps des croisades. Il y a beaucoup de magie et de montée en puissance dans les catastrophes. Après une âpre négociation avec le seigneur de Damas qui essaie de retourner la situation à son avantage sans se mouiller dans la guerre qui est à ses portes, la bataille rangée va avoir lieu.

L'histoire est dynamique, les effets percutants et les personnages intéressants. C'est une lecture très divertissante.

Côté dessins nous avons deux dessinateurs différents pour les deux actes. Le style graphique reste assez proche et l'on reconnaît bien les personnages. Le trait est très dynamique, les scènes ont un côté cinématographique appréciable. Le trait aurait néanmoins gagné à avoir plus de précisions dans les détails et à avoir plus soins des décors et arrières plans.

Alors que sa forteresse est en train de tomber aux mains des chrétiens, le Qadi se rend à la grotte de sang, espérant se lier à un djinn afin de repousser l'envahisseur. Nero arrive trop tard pour l'en empêcher et visiblement le rituel tourne mal car les démons se répandent sur la terre sainte.



C'est une histoire très sympa à lire, dynamique, remplie de sorcellerie et de démons en pleine croisade.

Contre les djinns, chrétiens et musulmans de Tyr vont s'allier car ceux-ci font des ravages: tsunamis, morts vivants ou vision à l'issue dramatique. Leur seul espoir semble de se rendre à la grotte de sang pour finaliser le rituel.

L'histoire nous en apprend plus sur le jeune chrétien lepreux. C'est un personnage intéressant, il a un côté sombre assez mystérieux mais à la fois il est attachant. Son duo avec Nero, plus monolithique, marche bien, s'équilibre.



Curieusement la première partie est dessinée par un autre auteur. Je n'en connais pas la raison, et son nom n'apparaît même pas sur la couverture, le pauvre. Son trait ne démérite pas mais il n'a pas vraiment le même style que Mammucari. Les traits des personnages sont plus fluctuants.

La Syrie, au temps des croisades, est le spectacle sanglant de batailles incessantes entre chrétiens et musulmans.

Nero, neveu du Cadi de la forteresse de Tell Bashir, est apre au combat. Une vraie tête brûlée qui n'écoute personne, son cœur brûle d'une rage incontrôlable depuis qu'enfant il a failli être sacrifié par son père lors de l'évocation d'un démon. Lors d'un combat, il va rencontrer un jeune franc qui semble tout savoir de ce passé.



Tres bonne BD italienne qui nous offre 135 pages de combats et une pointe de magie sous le soleil harassant de la Syrie moyenâgeuse.

Nero est un personnage fort, incontrôlable et violent, pas forcément sympathique au premier abord, mais on comprend vite qu'il possède la seule vraie lucidité. Le personnage chrétien, dont on ne sait même pas le nom,est assez mysterieux. On ne connait pas trop ses motivations.

Ce premier tome reste assez introductif au niveau de l'histoire mais cela est traité avec un rythme particulièrement maîtrisé. On passe un très bon moment de divertissement.



Le dessin est très bien réalisé et surtout particulièrement dynamique dans son traitement graphique. Bien que le trait soit parfois un peu épais, qu'il manque parfois de précision dans les plans larges, il est expressif et cinématographique.