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Critique de Clem_5


A travers trois époques, Margaret Wilkerson Sexton nous donne un aperçu de l'évolution de la méfiance des Noirs vis à vis des Blancs. Des réactions qui m'ont semblé tristement réalistes.

La première époque est la naissance et l'enfance de Josephine en 1855. Née de parents esclaves, elle travaille dans une plantation pour une famille de Blancs sous l'égide de sa mère dotée de pouvoirs divinatoires.

Nous retrouvons ensuite celle qui donne son nom au roman soixante-dix ans plus tard, en 1924. Malgré un départ difficile, Josephine a réussi. Son fils a pris la suite de l'exploitation qu'elle menait avec son défunt mari. Désormais seule chez elle, elle voit ses nouveaux voisins Blancs envahir sa vie.

La troisième narratrice est Ava, une descendante métisse de Josephine en 2017. Ayant une relation particulière avec sa mère doula mystique, elle part s'installer avec son ado de fils chez sa grand-mère paternelle blanche.

Chaque époque est marquée par une femme forte : la mère de Joséphine en 1855, Joséphine elle-même en 1924 et la mère d'Ava en 2017. Toutes sont symbole de maternité, de part leur statut, mais aussi de part leur activité de sage-femme.

J'ai vraiment pris du plaisir à pénétrer dans ces trois époques. Quelques petits bémols toutefois : il y a beaucoup de personnages, notamment en 1924, c'est difficile de se souvenir de qui est qui. J'ai parfois été perdue.

Je suis également restée du ma faim à l'issue du roman. Chaque histoire se termine sur un tournant de la vie des narratrices. Des événements dont on savait déjà des choses au cours de l'histoire. C'est plus la suite qu'on aurait aimé connaître.

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique Mauvais Genre du mois dernier. le résumé était assez mystérieux, je m'attendais donc à davantage de surnaturel, mais c'est en fait surtout du religieux ou des croyances. J'aurais peut être aimé que les liens entre les trois histoires soient un peu plus explicites. J'ai malgré tout passé un bon moment avec Miss Josephine. 3,5/5
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