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Critique de RChris


A son arrivée en Iran, c'est d'abord la raison de Betty qui parle :son mari, iranien de naissance, s'est éloigné des coutumes, des rites et des usages du pays qu'elle découvre. Deux semaines de vacances suffiront pour satisfaire Moody, qui vit désormais aux USA depuis 20 ans selon l'American way of life.
Elle s'offusque des rites religieux, des lourdes tenues, du manque d'hygiène. Elle prend son thé sans sucre (sacrilège) avec le petit doigt levé en buvant. Au début, tout ce qui est vécu dans ce "pays attardé" est passé au crible de la critique : "Dieu que je déteste l'Iran". D'ailleurs, le livre et le film de 1991 furent jugés racistes par les Iraniens.

L'histoire de l'auteure est trépidante et d'une lecture très prenante avec les raids aériens, les bombes, les hommes-goujats, et surtout le mari qui la frappe et la retient prisonnière. Quant à la Pasdar, lorsqu'un membre féminin de cette police religieuse l'arrête c'est parce qu'elle a vu un bout de genou entre le manteau et la chaussette, mais l'agent ne saura pas lui indiquer où trouver des chaussettes iraniennes qui ne tombent pas et elle la laissera partir !

Je n'ai pu rester insensible à ses 18 mois de calvaire et à son combat pour tenter de quitter l'Iran.
Quelle détermination il lui a fallu pour construire son plan d'évasion, toute sa vie est régie par ce but!
Sa fuite se fera dans des conditions rocambolesques mais ce fut le prix à payer, en plus des 12 000 dollars, pour ramener sa fille aux USA.

Il y aurait eu à l'époque de son retour (1986) 1000 cas de femmes retenues en Iran contre leur gré.
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