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Critique de LambertValerie


La vie en fuite est un roman poignant, un uppercut direct dans la marche de L'HISTOIRE.
Un roman très fort sur la culpabilité, la complicité et le deuil.
La culpabilité est homnie présente dans la vie de cette octogénaire nommée : Gretel.
Enfant, elle a assisté de très près à l'holocauste puisque son père était le commandant d'un célèbre camp d'extermination. Sa vie va suivre les soubresauts chaotiques des évènements historiques qui détermineront sa vie.
Est-on responsable des actes abominables de son père ? Comment aimer et haïr celui qui vous a donné la vie?
Elle fuit l'Allemagne avec sa mère en 1946 pour Paris sans compter que la fureur des hommes, le désir de vengeance feront d'elles des victimes.
Elle espère toujours semer son destin tragique en tentant une nouvelle vie à Sydney, puis finalement à Londres où nous la trouvons au début du roman.
Même si sa vie est paisible, la culpabilité ronge sa vie, le fait d'avoir manqué de courage, de vivre avec tous ses démons, ses secrets, ses mensonges.
Pourtant, l'occasion va lui être donnée de racheter les crimes commis par les gens qu'elle a aimés.
Grâce à un drôle de couple et un petit garçon qui vont venir vivre au-dessous d'elle.
C'est un roman fort, qui nous interroge tous, sur ce qu'on aurait fait à sa place. Il ne nous pose pas comme juge mais comme témoin de la mémoireet de la force du Mal.
Ce livre m'a beaucoup fait penser à un autre que j'ai lu, il y a deux ans: La maison allemande d'Annette Hess.
John Boyne est un auteur que je ne connaissais pas, je vais poursuivre ma découverte avec ces autres titres.
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