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Critiques de Vincent Platini (13)
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Lire, s'évader, résister

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Lire, s'évader, résister

Dans cette étude sous-titrée Essai sur la culture de masse sous le IIIe Reich, Vincent Platini analyse comment la culture populaire de divertissement, souvent négligée par les historiens, fut une immense sphère où pouvaient se formuler des critiques contre le régime nazi.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Krimi : Une anthologie du récit policier sous..

Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Anacharsis pour m'avoir permise de découvrir les Kriminalromanes aussi appelés Krimi. Les krimi sont des nouvelles ou romans policiers parus entre 1933 et 1945, c'est à dire durant le Troisième Reich. C'est un pan de la littérature allemande qui est malheureusement peu voire pas du tout connu du large public. Grâce à cette anthologie dont les textes ont été choisis par Vincent Platini, j'ai pu découvrir les Krimi.

Je commencerais par les points négatifs. L'introduction, les biographies d'auteur et les dossiers thématiques ont l'air très intéressants mais je ne me suis pas attardée sur leur lecture. En effet, tout cela est beaucoup trop long. Pour intéresser le public,je pense qu'il aurait été plus sage de faire des dossiers plus courts, plus compréhensif, des dossiers plus pour les néophytes. Les points positifs maintenant. Grâce à ce livre, j'ai pu découvrir les Krimis, j'ai découvert un nouveau style de littérature bien sympathique et je pense que je me dirigerais vers certains auteurs comme Paul Pitt ou encore Michael Zwick.
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Krimi : Une anthologie du récit policier sous..

Enseignant-chercheur à la Freie Universität de Berlin et docteur en littérature, l’auteur de cette anthologie propose un travail résolument nouveau. D’abord de par sa richesse. L’ouvrage est une anthologie du récit policier dans l’Allemagne aux mains d’Hitler et de sa bande. Le Krimi (kriminalroman, récit policier) constituait une littérature du divertissement, un divertissement de masse. D’abord ignoré par les autorités nazies car vu comme trop ringard, il peut être simultanément récupéré par le pouvoir pour montrer l’efficacité de la police du Reich, et transfiguré en acte de résistance depuis l’œil du cyclone nazi par des auteurs de l’opposition qui eux, n’ont pas quitté le pays. Les textes choisis sont riches et divers, complexes et profonds.



Vincent Platini propose aussi un ouvrage exigeant, qui tire le lecteur vers le haut. En effet, chaque récit est accompagné d’un bref texte explicatif où l’on trouvera les éléments nécessaires à la compréhension du contexte historique allemand. De même, la savante introduction générale présente la place du Krimi dans l’édition et la société allemande du temps. Ce qui fait l’exigence de cet ouvrage, ce sont ses multiples lectures. Ces Krimi et l’appareil critique qui les accompagne satisferont à la fois les amateurs de polar et les historiens de tous poils. Ces textes peuvent être lus à la va-vite ou avec l’œil de l’expert en polardise, en intellectuel de la Sorbonne ou en amoureux du nerveux moustachu. L’auteur a même poussé le vice jusqu’à faire paraître quelques jours après cette anthologie son pendant théorique qui montre bien que l’homme connaît son affaire : Lire, S’évader, Résister, Essai sur la culture de masse sous le Troisième Reich (La découverte). Enfin, ces Krimi peuvent permettre de découvrir la littérature allemande par la petite porte. Ces textes semblent un bon moyen de contrebalancer le poids des mastodontes à la Gunther Grass ou Bertolt Brecht et ainsi d’élargir ses connaissances Avec ces deux ouvrages, le lecteur n’est pas pris pour un bleu-bite ni pour un intellectuel germanopratin, c’est assez rare pour être mentionné.



À la recherche du Krimi : redéfinir la recherche universitaire.



Ce travail colle un véritable uppercut dans la masse endormie de la recherche universitaire en littérature. La seconde guerre mondiale, période historique préférée des français ou presque, a encore des secrets à livrer lorsqu’on regarde du côté allemand. De là à penser que l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs il n’y a qu’un pas. Ces deux ouvrages dépoussièrent la définition plan-plan de la recherche universitaire en montrant que l’on peut encore trouver de nouveaux savoirs, cachés, bien au fond des librairies ou des collections privés. Sans doute est-ce là l’essence de ce que devrait être un chercheur : un observateur capable d’élargir et de fouiller dans l’angle mort, bien au fond de la merde de l’histoire, là où personne n’a encore osé regarder.



D’ailleurs, le coup d’œil de l’auteur ne vient pas de sa distance de français observant l’histoire littéraire allemande. « L’Allemagne […] souffre d’amnésie face à sa littérature policière. Elle ne la reconnaît pas. » (Introduction, p. 6 ). Outre-Rhin, le Krimi n’est pas non plus reconnu pour sa force historique. Ainsi donc, c’est un travail inédit en France et en Allemagne qui paraît : cela renforce la richesse de l’amitié franco-allemande. A l’heure où les élections européennes ont vu le parti de Marine Le Pen l’emporter haut la main, il est bon de voir un livre sérieux et intelligent montrer la preuve que l’Europe peut encore servir. Sans doute, l’œil français de V. Platini lui a permis d’observer sans complexe ces Krimi sulfureux qui portent tous l’empreinte d’un pays en mutation comme pouvait l’être l’Allemagne du Troisième Reich. Voir les citoyens allemands de l’époque à travers le Krimi, c’est voir entre les lignes, toute l’inquiétude qui point, toute la nécessité indispensable du divertissement de masse et de l’échappatoire, c’est voir un groupe humain à travers un prisme nouveau, ici culturel et littéraire. C’est ici le sens de toutes recherches en Sciences Humaines. Espérons simplement que ces deux travaux n’ouvrent pas une boîte de pandore sur l’étude de la littérature populaire. San Antonio a été ratiboisé, pour Gérard de Villiers ça ne saurait tarder, les Krimi ressortis du vestiaire par Platini étaient endormis, puisse son étude réveiller l’intérêt des lecteurs et non l’appétit avide des professeurs d’université à la recherche de nouveautés pour leurs pauvres étudiants.



Nous conseillerons particulièrement la lecture des Krimi suivants :



- Schwenke, simple brigadier, Hans Joachim Freiherr von Reitzenstein



- Sortie de Scène, Adam Kuckhoff



- L’annexe 27, Zinn



- Dix alibis irréprochables, Edmund Finke



- Vincent Platini, Krimi, une anthologie du récit policier sous le troisième Reich, éd. Anacharsis



- Vincent Platini, Lire, S’évader, Résister, Essai sur la culture de masse sous le Troisième Reich, La découverte.

Christophe Bérurier
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Écrits fantômes: Lettres de suicides (1700-1948)

On choisit la mort volontaire pour se substituer au monde, et pourtant, la lettre permet encore de se montrer une dernière fois, de laisser un souvenir, bon ou mauvais – qui est aussi un dernier témoignage de soi.

Troublant autant que fascinant, ce recueil nous fait découvrir des destins tragiques, comme celui du jeune Victor Escousse, 19 ans lorsqu’il se suicide avec son ami Auguste Lebras. Après un premier succès théâtral, les deux amis mettent en scène un drame intitulé Raymond, qui se termine par le suicide du héros. La critique est si cinglante que le duo passe à l’acte, laissant une lettre à la presse : « Escousse s’est tué parce qu’il ne sentait pas sa place ici (…). » Justice leur sera rendue : Musset les évoque dans Rolla, Balzac dans Une fille d’Ève et Hugo dans Les Misérables. Il y a aussi

cette veuve de 58 ans qui laisse une lettre déchirante à son fils : « On dira c’est la neurasthénie qui est la cause de mon dégoût de la vie. Non ! c’est tout simplement la faute de ceux qui sont trop riches et qui n’ont pas pitié du malheur des autres. » On se suicide par désespoir, pour se venger, par amour, par dégoût d’une vie qui n’a pas tenu ses promesses, par idéologie

aussi, les raisons sont malheureusement trop nombreuses. Quoique subjectif (dixit Vincent Platini), ce recueil de lettres permet pourtant de saisir le regard porté, au fil des époques, sur le suicide et les discours changeants sur la mort volontaire – ce qui donne tout leur intérêt à ces Écrits fantômes.
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Écrits fantômes: Lettres de suicides (1700-1948)

Aujourd’hui je vais évoquer Écrits fantômes texte original de Vincent Platini sous-titré Lettres de suicides (1700-1948). L’auteur a réalisé un travail d’archiviste (principalement à Paris, en Eure-et-Loir et dans le Finistère) et a compilé plus de deux cents LdS (lettres de suicides) qu’il présente en dix cercles comme autant de chapitres. Il a consulté les journaux et les comptes rendus de la police. A l’intérieur de chaque groupe ces écrits intimes et souvent anonymisés sont classés par chronologie de survenue du suicide.

Ces Écrits fantômes sont certes contextualisés par Vincent Platini mais la matière est brute, sans retouche ni mise en forme. Ces mots sont révélés dans leur orthographe et leur grammaire originales ce qui peut parfois compliquer la lecture et le déchiffrage. A la fin de l’ouvrage l’auteur explique son choix éditorial et raconte sa quête de ces écrits qui n’ont pas a priori vocation à être lus par un cercle plus large que ceux à qui ils sont initialement destinés, les proches des défunts au sens large. Pourtant toutes ces LdS sont parvenues jusqu’à nous, souvent par l’intermédiaire de la police sollicitée suite au suicide et qui venant sur les lieux découvre ces ultimes mots manuscrits qui sont alors recopiés et portés comme pièces au dossier. Au fil de ces lettres dont la longueur (d’une phrase à des récits plus conséquents) et la teneur (des regrets, des synthèses, des reproches) est très variable le lecteur s’approche de ces fins de vies volontairement abrégées. Les suicides ne sont pas expliqués ou justifiés par ces lettres, tout juste les mots évoquent-ils des raisons : chagrin d’amour, dette, honte, maladie, souffrance psychologique, abandon. Écrits fantômes n’est pas un ouvrage sociologique (on pense au Suicide d’Émile Durkheim) ou psychologique. Ce sont plutôt des bribes d’ego-histoires, des témoignages, cette volonté au moment de la mort de laisser une trace, une justification, un témoignage de la disparition. Les modes de suicides varient : arme à feu, poison, gaz ou charbon, pendaison sont les principaux modus operandi décrits ici. Ces écrits sont émouvants ; en quelques lignes les protagonistes qui choisissent de se donner la mort et de laisser des mots sensibles mettent en scène leurs ultimes minutes, décrivent les actes qu’ils commettent. Certaines personnes écrivent plusieurs lettres à la famille, aux enfants, au commissaire de police (très souvent pour disculper tout crime). L’importance de ces destinataires est proportionnelle aux motivations des suicidés. Parfois quelques mots suffisent à résumer une vie qui s’achève. Certains partent apaisés et heureux, d’autres souffrent et ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes.

Écrits fantômes ce sont donc des dizaines de lettres disparates rédigées par des inconnus dont la postérité n’a rien retenu. Vincent Platini avec cet ouvrage leur rend un timide hommage posthume. Le suicide est probablement l’acte de bravoure et le fait de noblesse de ces vies écorchées, minuscules, simples et banales.

Voilà, je vous ai donc parlé d’Écrits fantômes de Vincent Platini paru aux éditions Verticales.


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Écrits fantômes: Lettres de suicides (1700-1948)

Ultimes missives des proscrits

par Philippe Artières

Les écrits de suicidés sont des missives, avouons-le, que l’on préfère ne pas avoir à lire. À partir d’un imposant recueil de ces écrits ultimes, Vincent Platini parvient à faire de ce triste corpus, fruit d’une patiente collecte dans les archives, un texte polyphonique, qui restitue autant des parcours de vies ordinaires que l’histoire de ce que ce chercheur en littérature comparée nomme des « écritures de soi ».



Le suicide a fait naître la sociologie, l’essai de Durkheim est l’un des premiers grands classiques des sciences sociales ; et nous sommes beaucoup à avoir lu La mort volontaire au Japon, l’ouvrage de Maurice Pinguet paru en 1984. Mais le suicide était jusqu’au livre de Vincent Platini un objet absent du champ littéraire. Pourtant, l’histoire de la littérature compte une longue liste d’écrivain.e.s qui se sont donné la mort, de Nerval à Édouard Levé. Platini invente un genre dont il montre l’histoire par une habile et très fine édition d’un ensemble de plus d’une centaine de lettres et de billets rédigés par les suicidé.e.s. L’intelligence du livre, qui ne manque pas d’agacer la chercheuse ou le chercheur, est que le découvreur ne donne qu’en fin de volume, dans un texte bref mais d’une grande clarté, le mode d’emploi de l’ouvrage.



Car Vincent Platini a choisi, dans un souci très légitime de ne pas recouvrir par son analyse le discours des principaux intéressés, de nous laisser, comme le commissaire de police entrant sur la scène du crime, ouvrir l’enveloppe et lire les mots du mort ou de la morte. Il a souhaité nous faire entendre ces mots, dont certains parfois très brefs, comme il les a retrouvés lui-même dans sa folle enquête qui l’a mené des archives de la préfecture de police de Paris à des centres départementaux d’archives : éprouver les mots des suicidés, mais pas à la manière de l’exposition de la Bibliothèque nationale de France consacrée aux Manuscrits de l’extrême. Il n’a pas regroupé les plus « belles » lettres de souffrance ; ce n’est pas une anthologie « spectaculaire » qu’il propose.



L’auteur organise son corpus selon un certain nombre de filtres. S’il ne fait pas obstacle par un discours d’analyse à ces écrits retrouvés soit sur le corps du mort soit à proximité, chacun est précédé d’un texte expliquant qui en fut l’auteur.e, ce que l’on sait de son existence. À cet égard, Platini prend bien soin de ces petits bouts de papier de longueurs diverses, il ne nous les livre pas en pâture. Il leur redonne leur performativité et, dans un certain nombre de cas, rend hommage à celles et ceux qui les ont rédigés. L’entreprise n’était pas simple, tant, avec de tels documents, tomber dans le voyeurisme et l’obscène menace quiconque s’en approche – il en va de même pour les lettres de dénonciation. Ainsi, on n’entre pas par effraction dans la chambre des suicidés, on les rencontre d’abord vivants. C’est l’une des grandes qualités de l’entreprise, qui fait du livre un recueil de vies brisées.



Mais Écrits fantômes ne se borne pas à cette opération ; il propose de lire ensemble, par une mise en série très fine, des suicides souvent contemporains mais qui dessinent des « cercles » selon la terminologie de Vincent Platini. Neuf cercles, qui parfois se superposent, et qui sont définis à la fois par des destinataires (Dieu, l’être aimé) et des mobiles (le déshonneur, la souffrance…), structurent le volume. Mais là encore, le chercheur déjoue un risque : rejouer à distance la typologisation des lettres ; autrement dit, les remettre comme les agents de la sûreté sur leur main courante, dans des colonnes. Grâce à un montage subtil, il ne se fait pas médecin légiste mais écrivain. Il orchestre ces fragments et fait d’eux un texte unique, construit comme une symphonie faite de plusieurs mouvements. Aussi, jamais, même si le propos n’est pas des plus joyeux, on ne sombre dans le sinistre. Platini compose une symphonie pathétique qui émeut par sa beauté, par son extraordinaire sensibilité.



Bien sûr, comme c’est le cas avec ces autres écrits mineurs que sont les testaments, cette littérature valide si besoin était les thèses de Philippe Ariès sur notre rapport à la mort. Mais ce livre ajoute un complément, un savoir supplémentaire : Platini ne fait pas de ces écrits des dernières lettres mais des « moments de subjectivation », autrement dit, il les inclut dans les écritures de soi chères à Philippe Lejeune. Ce sont des autoportraits et non des images posthumes. À cet égard, par ce livre, Vincent Platini réintègre leurs auteurs dans l’Histoire, eux qui souvent n’existent plus aux yeux des religions, des familles. En « faisant littérature » de ces suicidé.e.s, il les fait revenir du côté des vivants.
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Lire, s'évader, résister

Un ouvrage érudit sur un pan méconnu de la culture sous l’Allemagne hitlérienne.


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Krimi : Une anthologie du récit policier sous..

Comment qualifier ce livre? Je crois que je n'ai pas de chance avec les Masse Critique.

Si le livre m'intéressait de part son contexte historique etc, je ne suis pas une fan de policier pour autant. Je n'ai rien contre mais j'ai souvent du mal à me laisser embarquer. Bref, je partais donc avec un avis neutre.

Seule chose que j'ai aimé: la forme. Avant chaque nouvelle, on a droit à un cours d'histoire sur l'auteur du texte, ses idées politiques etc. Mais même ça... Pfff... Je n'ai pas pu en lire la plupart en entier. Bien trop "cours d'histoire" à mon gout. Et moi, quand j'étais gosse, en cours d'histoire, je dormais ou je dessinais. Je sais, honte à moi.

Les nouvelles maintenant, parlons en. Il n'y en n'a pas UNE SEULE qui m'ait plu. Pas une. Il y en a même (fatal héritage) que je n'ai pas pu finir. Mal traduite ou mal écrite ou peut-être les deux, en tout cas, un vrai calvaire à lire. J'ai détesté. Vraiment. Ca m'a même mise en colère de voir qu'un truc pareil avait pu être publié. Bref, pour les autres, on va de la mauvaise à la banale. Rarement vraiment policières d'ailleurs. Les enquêtes et le suspense sont inexistants, par contre, oui, y a toujours au moins un flic dans les persos. Voila, voila...

Bon, j'arrête là, c'est rare quand je n'aime pas un livre à ce point là. Celui là sera donné, troqué, ou servira pour allumer le barbeuk, mais vraiment, je ne le conseille pas.
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Écrits fantômes: Lettres de suicides (1700-1948)

[Un] recueil singulier et sans équivalent, qui ouvre un nouvel horizon au champ épistolaire, consacrant la lettre de suicide en véritable objet d'art de soi funèbre.
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Écrits fantômes: Lettres de suicides (1700-1948)

Des hommes et des femmes exaltés, humiliés ou désenchantés y livrent leurs derniers mots, et l’authenticité de ces billets confère toute sa valeur à cet extraordinaire recueil. On y découvre une histoire du suicide.
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Écrits fantômes: Lettres de suicides (1700-1948)

Pièce par pièce, Vincent Platini met en lumière la complexité des imaginaires sociaux et des facteurs qui peuvent conduire un individu au suicide et qui transparaissent dans les derniers messages qu’il laisse au monde et à ses proches. Surtout, l’auteur parvient à traiter le sujet avec rigueur et sensibilité.
Lien : https://www.lhistoire.fr/liv..
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Krimi : Une anthologie du récit policier sous..

Je n'aurais certainement jamais acheté ce livre de moi-même. Je remercie donc Babelio, ainsi que les éditions anarcharsis de me l'avoir fait découvrir.

J'en ai donc appris un peu plus sur les fameux krimi sous le troisième Reich. Ce qui, en soit, est intéressant.

L'auteur nous propose d'abord une introduction, où il explique le contexte de censure, les difficultés de publication... En gros, l'histoire du krimi sous le troisième Reich.

Ensuite, Vincent Platini nous expose des nouvelles, ou bien des extraits de romans policiers. Pour chacun d'eux, il fait préalablement une biographie de l'auteur et nous expose les idées politiques de celui-ci. Il parle également du contexte de publication de ce krimi, etc.

Bien que j'ai apprécié découvrir l'existence du krimi, ainsi que le fait que l'auteur ait choisi des textes pour et contre le régime en place, j'ai trouvé l'introduction, ainsi que les préambules d'extraits trop longs et trop compliqués, j'en ai souvent perdu le fil. De plus je terminerais en disant que par endroit la tradution laissait à désirer.
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