J'ai horreur de ça, les objets, les statuettes africaines avec des walkmen, des brosses à dents sur des parpaings, des ballons de basket dans des aquariums, et d'autres choses encore. C'est la tendance post-Emmaüs. Depuis trois ans, l'art contemporain s'est mis à concurrencer la brocante. C'est le culte du practico-inerte. On regarde un ouvre-boîtes sur un socle et on se pose toutes les questions qu'on ne se poserait pas dans sa propre cuisine. Je veux bien... On a pas fini de rigoler, Jacques et moi. Combien de fois ai-je répondu à des visiteurs que le cendrier et le porte-parapluies ne faisaient pas partie des oeuvres exposées.