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Critiques de Tomas Giorello (27)
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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

Inépuisable sujet que Star Wars. Pourtant avez-vous remarquez comme ça tourne en rond ? Comme c'est toujours la même chose ? Comment on y revient quand même avec un plaisir intact ? Pour nous, les mecs, c'est facile à expliquer, c'est un truc phallique, rapport aux sabres lasers. Pour les femmes, ma foi, qu'elles n'hésitent pas à me faire connaître leurs raisons (qui sait, peut-être un truc phallique aussi). Sacré Georges, qui a surement du faire un pacte avec le malin pour nous avoir à tous les coups. Egalement avec les puissances capitalistiques pour son sens inné du produit dérivé. Ma critique a pour objet ce cinquième tome de la Guerre des Clones, non pas les hommes politiques français, mais la bd.



Justement, des bd Star Wars il y en eut beaucoup. Je ne prétend pas en être un grand spécialiste, et manque surement de points de repère, mais je dois bien avouer que j'ai un gros faible pour la série Clone Wars. Étalée sur 10 tomes, elle court de l'épisode 2 à l'épisode 3 et se propose de retracer le conflit entre séparatistes et république qui aboutit à la chute de cette dernière, à l'avènement de l'Empire et d'un des méchants les plus populaires du cinéma : Dark Vador. Le grand intérêt de cette série, outre la qualité des scénarios (dus en grande partie à John Ostrander), ce qui n'est pas toujours le cas dans l'univers étendu de Star Wars, c'est sa trame narrative. Chaque tome est autonome, ce qui ne veut pas dire qu'ils soient indépendants. Le fil rouge qui les relie est le personnage de Quinlan Vos, jedi aux méthodes discutables, sorte de Nick Fury affublé d'un sabre laser. Contrairement à Anakin, il a conscience d'être sur la corde raide et de pouvoir basculer, à tous moments, du côté obscure. Cette conscience de sa nature profonde fait sa force, car c'est bien connu, savoir c'est pouvoir. La morale de tout ça ? Même si c'est difficile, il est toujours préférable d'avoir un minimum de recul sur soi si on veut éviter les emmerdes, du genre finir en être mi robot, mi humain à la solde d'un tyran.



Manque de pot, de Quinlan Vos il n'est pas question dans ce cinquième tome, le récit se concentrant plutôt sur Anakin et Obi-Wan. Quand je dis récit j'entends la même configuration (toujours la narration, qui aborde le même schéma entre tomes et au sein de chacun d'entre eux), à savoir des chapitres plus ou moins autonomes, mais qui suivent un fil conducteur. Ici, il s'agit de l'évasion d'Obi-Wan, retenu captif par les séparatistes, suite aux terribles combats sur la planète Jabim (voir tome 3, si ma mémoire est bonne) et que tout le monde, excepté son padawan, croit mort. C'est rythmé, plein d'action mais également rempli d'intrigues politiques qui mettent en lumière quel être habile et machiavélique se trouve être le sénateur Palpatine (futur empereur et seigneur Sith). La composition des planches reflète bien le dynamisme de l'ensemble mais le dessin n'est pas à la hauteur et manque carrément de personnalité. Qu'importe, on se régale, on a même droit à des moments d'émotion, par exemple dans le dernier chapitre ou maître Yoda se charge d'une difficile mission diplomatique auprès d'un vieil ami, passé dans le camp de l'ennemi. Pour conclure, ce tome en particulier évoque bien les aspects, à la fois militaires et politiques du conflit, nous rappelant que la guerre ne se mène pas uniquement sur les champs de bataille.



Si la force en toi tu sens, ne pas hésiter à découvrir cette série tu dois.
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Bloodshot reborn, tome 4 : Bloodshot island

• Bloodshot Reborn, Tome 4

• Jeff Lemire (Scénario) & Collectif (Dessin)

• Bliss Comics



Après un tome 3 auquel je n'avais que peu accroché, on repars un peu à la hausse avec ce volume 4, Bloodshot Island.



Le titre du tome est assez énonciateur. Nous allons retrouver Bloodshot sur une ile avec... d'autres Bloodshot, et ces derniers qui se font pourchasser et exterminer.

Sympa non ?

Mais qu'est ce que cela cache vraiment ?



Sans être la lecture du siècle, c'est assez sympa et on passe un bon moment de lecture.

A noter que ce quatrième et dernier tome n'est... pas le dernier... il vous faudra lire Blooshot USA pour avoir le fin mot de l'histoire.
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L'oeil d'Ódinn

Quelque part en Scandinavie pendant le Haut Moyen Âge, une enfant du nom de Solveig est atteinte de crises où elle perd totalement le contrôle d'elle-même. C'est le moyen qu'on trouvait les Dieux pour lui parler, et ses visions vont la pousser à entreprendre une longue et périlleuse quête pour atteindre une montagne sacrée afin d'accomplir une prophétie. Le chemin sera pavé de morts, amis comme ennemis, et la mènera aux confins de sa conscience…



Ce roman graphique est une plongée hallucinée, violente et épique dans la mythologie nordique. Si le scénario est extrêmement prenant, c'est également les dessins sublimes qui attirent l'oeil, et pas seulement celui d'Odinn. Amateurs d'univers vikings, de mysticisme, de mythes et légendes, vous allez être servis.
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Bloodshot reborn, tome 4 : Bloodshot island

(...) Je pensais trouver ici la conclusion de l’histoire, puisqu’il n’y a pas de tome 5, mais en fait l’intrigue ne s’achève pas ici. Il faut lire Bloodshot USA pour découvrir comment ça se termine. ç’aurait été sympa de la part de l’éditeur de ne pas donner l’impression que la série ne comportait que 4 tomes Rolling Eyes



L’histoire racontée ici n’en est pas moins intéressante pour autant. On apprend pas mal de choses sur le projet Bloodshot et on rencontre de nouveaux personnages que j’ai hâte de retrouver dans la suite. Bloodshot est fidèle à lui-même et il y a beaucoup d’action, ça pète de partout ^^



J’ai eu le plaisir de retrouver les dessins de Mico Suayan dans ce tome , c’est l’artiste que j’apprécie le plus dans cette série. Je trouve que son travail correspond parfaitement à l’histoire. Les décors et les couleurs mettent l’action en valeur efficacement.



Blooshot Island est suivi de plusieurs mini-histoires, plus ou moins intéressantes. L’une est assez sérieuse et triste, les autres sont plus dans le gros nawak. C’est plutôt dispensable, mais sympa à lire aussi.



Une très bonne lecture, une série à découvrir si vous aimez le genre 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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L'oeil d'Ódinn

Cette première traduction de l'éditeur Bad Idea est une sacrée réussite !



Je me dois de dire un mot concernant cette maison d'édition quelque peu originale : Bad Idea est née d'anciens membres de Valiant et a des façons de fonctionner particulières.

En effet, ce sont les membres de la maison d'édition qui choisissent quels points de vente auront le droit (l'honneur) de vendre leurs comics, ainsi que les quantités de chaque revendeur. Ce sont donc des choix spécifiques pour le milieu doublés d'un drôle de modèle économique, mais si ça tient, tant mieux pour eux !



Grâce à leurs liens étroits avec les anciens de Valiant, les éditions Bliss ont l'exclusivité de publier en français une version reliée (à la différence de la parution américaine, uniquement en singles), d'une fabrication fabuleuse.

Le grand format fait évidemment penser au succès récent de The Nice House on the Lake, lui aussi sorti en grand afin de séduire un lectorat plus large. Le reste n'est pas en reste : dos rond, papier impeccable et format généreux pour ce one-shot.



Je vais aborder tout de suite pourquoi je n'ai mis que 4,5 étoiles au lieu de 5 : j'ai dû aller me renseigner sur Internet pour comprendre que Bad Idea ne publiait que des one-shots, et j'avoue avoir été assez déçue de ne pas avoir de suite à cet ouvrage. J'avoue que j'aurais dû être alertée par l'absence de numérotation, mais une fois happée par l'intrigue, je pensais vraiment pouvoir aller au bout et ce n'est pas le cas.



Mais en fait, je crois bien que ce n'est pas ça qui importe ici. Ici, c'est le voyage et le développement qui comptent. Ne pas avoir la fin que j'attendais ne m'a pas empêchée d'apprécier énormément ce titre, qui mérite les attentes qui l'entourent.



Cet hommage aux sagas nordiques est violent, poignant, très intense et maîtrisé de bout en bout par ses auteurs. Graphiquement, c'est juste magnifique, les planches de pleine page sont toutes à tomber et c'est un pur plaisir pour les yeux.

Quant à l'héroïne, elle est on ne peut plus tragique et doit tout sacrifier au cours de sa quête. A noter, j'ai beaucoup apprécié de ne pas avoir de vulgarité ni de nudité gratuites, à tout bout de champ, ça fait plaisir !
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Conan, tome 6 : La main de Nergal

Ce tome regroupe les épisodes 47 à 50, initialement parus en 2008, écrits par Timothy Truman à partir de fragments de texte de R.E. Howard, dessinés et encrés par Tomàs Giorello. La mise en couleurs a été réalisée par JD Mettler & Tony Shasteen pour l'épisode 47, JD Mettler pour le 48, José Villarrubia pour les épisodes 49 & 50.



La peur s'était abattue sur la cité de Yaralet. Une fois la nuit tombée, les rues étaient désertées, même les ivrognes ne sortaient pas pour se rendre dans les tavernes. Ce que les habitants craignaient, nul ne le savait exactement. On parlait d'un garçon qui avait une fois regardé par les interstices des planches mal jointes d'un volet, et il s'était jeté en arrière, la bave aux lèvres, ayant perdu l'usage de la parole. Parfois un groupe d'individus défonçait une porte, emmenait des citoyens. Il semblait que le prince Than ne faisait rien pour lutter contre ces créatures et rétablirent l'ordre. Dans le palais princier, le mage Atalis informe le prince Than que sa promise Ereshka et sa suite doivent atteindre la rivière et établir le contact avec le détachement militaire prêt à les accueillir. Le prince s'emporte : le mage lui avait promis que la terreur nocturne connaîtrait son terme quand il se marierait avec la princesse. Le mage l'assure qu'il en sera ainsi, que leur amour les illuminera tous et qui en plus apportera des alliances avec ses oncles de Koth. Le prince s'emporte : il veut que son règne retrouve la renommée de celui de son père, et il rappelle qu'il a rendu Atalis responsable d'atteindre cet objectif. Sur ce il se lève avec dignité, et informe le mage qu'il va rejoindre le campement de l'escouade chargée d'accueillir sa promise.



Une fois le prince Than parti, Tilbar demande à son maître Atalis s'il pense que Than se doute de quelque chose. Atalis est persuadé du contraire, et il demande à son sycophante de le laisser à ses préparatifs. Une fois tranquille, il s'assoit dans son fauteuil, et examine la progression de la déformation le long de son bras droit. Bientôt la malédiction sera levée, avec l'aide du jeune imbécile, et il sera libre. À quelques kilomètres de là, les soldats attendent l'arrivée de la princesse Ereshka, princesse de Koth. Mais un autre visiteur arrive avant : un jeune homme solidement charpenté, avec une grande cape, et un haut cheval. Il demande à manger. Le commandant Bakat exige de savoir comment il est passé sans être détecté par les sentinelles. Conan explique qu'il n'a eu aucun mérite à déjouer l'attention d'hommes de la ville, et il renouvelle sa demande pour de la viande et un peu de bière. Un grand gaillard s'avance vers lui et le met eu défi de prouver sa valeur. Conan ne se fait pas prier, et Stremm a vite fait de mordre la poussière, Conan s'appropriant son énorme épée au passage. Le commandant calme ses hommes, indique que Conan a gagné sa pitance et lui propose de rejoindre son armée, moyennant une solde bien sûr. Conan accepte l'offre, le temps de gagner assez pour financer son voyage vers le nord. Leur discussion est interrompue par l'arrivée du prince Than.



C'est avec cette histoire que Timothy Truman prend définitivement la suite de Kurt Busiek sur la série, après avoir déjà écrit les épisodes 33 à 36 et 40 à 44. Ce sont également les derniers épisodes de la série qui est relancée ensuite sous le titre de Conan le cimmérien, avec un épisode 0 réalisé par Truman et Giorello, avant d'accueillir Richard Corben comme artiste des passages dans le passé de l'épisode 1 à l'épisode 7, pour la jeunesse de Connacht, le grand-père de Conan. Pour cette histoire, le scénariste se base sur les textes qui forment les fragments d'un récit, et qui avaient été complétés par Lin Carter (1930-1988) après le décès de Robert Ervin Howard (1906-1936). Comme dans les épisodes précédents, le texte repris à l'identique de celui de Howard est reproduit dans des cartouches avec une police imitant celle d'une machine à écrire mécanique, en usage à l'époque de l'auteur. S'il a encore les épisodes 41 à 44 en tête, le lecteur s'attend à une histoire fortement décompressée, mais au moins avec des dessins forcément plus consistants que ceux de Cary Nord, même si le metteur en couleurs n'est plus Richard Isanove. Son a priori se trouve renforcé par le principe de compléter des fragments d'une histoire originale.



L'intrigue est effectivement assez linéaire : Conan se retrouve à aider le prince et sa princesse, jusqu'au duel contre le gros monstre pas beau. Elle est complétée par un méchant mage, l'enlèvement d'une jeune femme, une confusion d'identité entre Ereshka et Iniri, Jerim un compagnon de voyage aveugle, et un mystérieux individu doté d'une force herculéenne dont l'identité est cachée sous une capuche. Le scénariste parvient à insuffler assez de personnalité à Conan, et à rappeler son mépris pour les habitants des villes. La princesse a du caractère, et parvient à faire plus qu'une simple potiche. La jeune Iniri dispose d'un rôle plus important grâce aux quelques sorts qu'elle sait manipuler, cela n'empêche pas que l'une comme l'autre se retrouve rapidement dans une tenue très révélatrice, mettant en valeur leur plastique, avec un petit air de costume de Leia esclave pour Iniri. D'un autre côté, c'est une convention spécifique aux récits de Conan. Pour le reste, le prince combine naïveté et tempérament colérique, pour une caricature d'enfant gâté qui lasse vite. Atalis a conjuré une créature pleine de tentacules pour devenir calife à la place du calife, sans s'inquiéter un seul instant du fait qu'il ne parviendra peut-être pas à maîtriser ses appétits. Et bien sûr Conan fonce valeureusement dans le tas, comme le barbare qu'il est.



Après avoir remplacé au pied levé Cary Nord pour l'épisode 43, Tomàs Giorello devient le dessinateur en pied de la série pour cette dernière histoire, et pour la série suivante. Il faut un peu de temps au lecteur pour se faire une idée de ce dessinateur. En particulier, les 2 premiers épisodes sont mis en couleurs par JD Mettler qui favorise des couleurs un peu brillantes, un peu soutenues, ce qui donne une impression de vive intensité, d'éclairage un peu trop appuyé pour être naturaliste, un peu trop coloré au point d'apporter une ambiance très marquée, venant fortement étoffer les dessins. Le lecteur s'en rend pleinement compte quand il passe aux deux épisodes suivants : José Villarrubia préfère les teintes plus ternes, avec des nuances moins lissées, des texture un peu granuleuses, ce qui change l'impression globale du tout au tout. D'un côté, cela ramène la narration visuelle dans un registre plus macabre et moins triomphant ; de l'autre côté, ça fait aussi ressortir que certaines cases et même certaines planches sont bien vides, mise à part la présence des personnages. En fonction de sa sensibilité, le lecteur préfèrera plutôt la première version plus grand spectacle et emphatique, ou plutôt la seconde plus tactile, plus à échelle humaine.



Au départ, il est visible que le dessinateur a disposé de temps pour soigner ses planches : il n'y a qu'à regarder les décors. Le lecteur peut se promener dans les rues désertes de la cité de Yaralet. Et puis, il remarque que dans la suite de l'épisode, Giorello profite bien du fait que le récit se situe dans une zone dégagée à l'air libre pour ne pas représenter grand-chose comme décor, tout juste une roulotte finement ouvragée le temps d'une case. Mais d'un autre côté, il compense avec les riches vêtements, et les riches harnachements. Pour l'épisode suivant, il répartit mieux les représentations de décor au fil des pages : l'intérieur de la roulotte d'Ereshka, la tour évoquant un minaret dans Yaralet. Mais là aussi, le lecteur ne parvient pas à se projeter dans ces lieux, car ils donnent l'impression d'une simple toile tendue en arrière-plan de la séquence, sans grande logique de volume, de continuité spatiale d'une case à l'autre. L'épisode 49 bat des records en termes d'absence de fond de case, José Villarrubia masquant plutôt bien ce vide. Néanmoins par moment, le lecteur finit par se demander où se déroule la scène qui a débuté deux ou trois pages auparavant. Ça s'améliore de manière significative au début de l'épisode 50, mais ça ne dure pas longtemps. Là aussi, la sensibilité du lecteur se satisfait plus ou moins bien d'une narration visuelle focalisée sur les personnages. S'il trouve l'intrigue un peu légère, l'effet est catastrophique : il lui semble qu'en plus les personnages se meuvent dans un décor de carton-pâte, des lieux prêts à l'emploi, réalisé à l'économie faute de budget. Il peut aussi estimer que le genre même de la Sword & Sorcery repose sur des conventions limitées en nombre, impose un cadre très contraignant en termes d'intrigue, et qu'il faut que l'artiste sache créer des mondes fantastiques propres à enflammer l'imagination, et là il n'y trouve pas son compte.



En se lançant dans ce tome, le lecteur vient avant tout chercher une mise en scène de de Conan fidèle à l'original, à la vision d'auteur de Robert E. Howard. De ce point de vue, son horizon d'attente est comblé, avec des auteurs très respectueux de cette vision originale, avec l'inclusion de bribes de texte. Mais très vite, il fait l'expérience d'une histoire très convenue, dans ce genre particulier. S'il n'a jamais lu aucun comics de Conan, ou aucune des œuvres d'Howard, il peut même aller jusqu'à penser que c'est très fade, dénué de toute originalité, que ce soit pour l'intrigue ou pour les dessins. Se pose alors la question de la fidélité de l'adaptation : trop proche du texte, et révélant sa superficialité sur le plan des environnements ? Peut-être, mais dans ce cas est-ce honorer la mémoire de l'auteur ? Aurait-il mieux valu que Truman & Giorello insufflent des éléments non-présents dans le texte originel ? Pas sûr, parce qu'ils auraient trahi l'auteur, et vraisemblablement fait moins bien. En revanche, ils auraient pu adopter un point de vue particulier, un angle de vue pour faire ressortir une composante du texte, par rapport aux autres. Au final, cette bande dessinée n'est pas très originale prise pour elle-même hors de tout contexte. Elle s'avère trop littérale replacé dans son contexte d'hommage au personnage de Robert E. Howard.
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Bloodshot reborn, tome 4 : Bloodshot island

Ce tome fait suite à The analog man (épisodes 10 à 13). Il contient les épisodes 14 à 18, initialement parus en 2016, écrits par Jeff Lemire, dessinés et encrés par Mico Suayan, avec une mise en couleurs de David Baron pour les épisodes 14 à 17, et par Diego Rodriguez & Andrew Dalhouse pour l'épisode 18. Les couvertures des épisodes 14 à 17 ont été réalisées par Tomás Giorello, et celle de l'épisode 18 par Stephen Segovia. Ce tome comprend également le numéro annuel qui contient 4 histoires courtes réalisées par différentes équipes.



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- Épisodes 14 à 18 - Après l'étrange épreuve du tome précédent, Bloodshot reprend conscience sur une île, sans aucune idée d'où il se trouve, ni comment il y est arrivé. Il se rend sur la plage et constate qu'une barrière invisible l'empêche d'accéder à l'océan. Des explosions survenues dans les bois l'incitent à revenir sur ses pas. Il butte contre le coin d'une caisse ensevelie : elle contient des armes à feu et des munitions. Alors qu'il s'équipe, il voit surgir un chien au pelage blanc, avec deux yeux rouges indiquant que son corps abrite des nanites. Les explosions continuent et un autre Bloodshot déboule dans la clairière : un afro-américain avec une coupe des années 1960, vétéran de la guerre du Vietnam.



Le Bloodshot afro-américain entraîne Bloodshot (Ray Garrison) plus loin dans la forêt pour le mener à l'écart des explosions. Il l'amène devant 3 autres Bloodshot : un vétéran de la seconde guerre mondiale, un ex-soldat russe (avec sa chapka) et un autre soldat d'une origine indéterminée. L'ennemi jusqu'alors invisible apparaît : une forme humanoïde féminine se faisant appeler Deathmate. Bloodshot semble la reconnaître, ou avoir l'impression de la reconnaître. Mais avant de pouvoir essayer de concevoir une stratégie pour résister, il faut d'abord échapper à Deathmate. Cela semble perdu d'avance.



Le lecteur a bien conscience que Jeff Lemire prolonge la durée de vie de la série, ou en tout cas sa présence en tant que scénariste, histoire par histoire. Il voit bien qu'il y a une continuité de tome en tome, mais assez légère, et que chaque nouveau tome constitue une nouvelle étape dans un voyage qui ne semble aller nulle part. En termes de continuité, Bloodshot (Ray Garrison, la version originelle du personnage) se souvient de l'histoire du tome précédent, mais juste comme ça en passant, car elle n'a pas d'incidence sur ce présent tome. Il est fait mention à plusieurs reprises de Magic, la jeune femme qui l'accompagnait depuis le tome 1, mais son rôle est limité à de la figuration dans une demi-douzaine de pages. Le lecteur voit réapparaître Diane Festival, l'agente du FBI, qui n'apparaissait pas dans le tome précédent. Elle poursuit son enquête sur Bloodshot, sans incidence directe sur l'intrigue de ce tome. Il voit également apparaître Morris Kozol, en provenance directe de la série Bloodshot précédente, ayant également fait des apparences dans les séries Harbinger et Imperium de Joshua Dysart. Du coup, la continuité est assez lâche et ce tome peut pratiquement se lire indépendamment des autres. Les vieux lecteurs de comics ayant connu la première incarnation de Valiant sourient en voyant apparaître le nom de Deathmate, un crossover peu convaincant de 1993/1994, dans lequel les superhéros Valiant croisaient les superhéros Image Comics de l'époque



Après avoir lu ces 5 épisodes, le lecteur se rend compte qu'ils se lisent 2 fois plus vite que des comics habituels. Ce n'est pas un reproche, juste le constat que Jeff Lemire a privilégié l'action, sur la base d'une intrigue linéaire et simple. Il dépose Bloodshot sur une île déserte, où se trouvent 5 autres versions de lui-même, 5 autres individus ayant été améliorés par le Projet Rising Spirit. Le Bloodshot principal (Ray Garrison) devient le catalyseur par lequel le groupe va pouvoir prendre le dessus. Le scénariste avance sur la corde raide. Il doit trouver le point d'équilibre pour donner de la crédibilité à ces 5 autres versions de Bloodshot, et en même montrer en quoi Ray Garrison est l'élément qui manquait pour débloquer la situation et trouver une nouvelle stratégie contre Deathmate. Effectivement, Lemire explique qu'il n'y a pas de raison que le Projet Rising Spirit n'ait pas déjà essayé de développer et construire d'autres super-soldats, avec des technologies d'anticipation pour l'époque concernée. De ce côté-là, après avoir grimacé devant le chien avec des nanites, le lecteur se dit que le principe que Ray Garrison ne soit pas le premier super-soldat semble assez plausible. Une fois qu'il a accepté la possibilité d'un chien avec des nanites, les autres Bloodshot passent tout seul, ou presque.



Mico Suayan réalise des dessins descriptifs avec un degré élevé de réalisme. Il utilise un trait de crayon légèrement appuyé pour les contours des personnages, et des traits très fins pour texturer les surfaces. Il représente avec minutie les plis des vêtements, les détails de la ceinture de Bloodshot, le laçage de ses bottes, le pelage du chien, les armes sur la base de modèles existants, etc. Du coup, le lecteur suit avec plaisir la progression des Bloodshot dans des paysages très consistants. Il profite du spectacle de leurs affrontements contre Deathmate. La densité des dessins de Marco Suayan facilite la suspension consentie d'incrédulité, au point d'accepter ce chien Bloodshot. Malgré tout, il ne peut pas complètement faire taire une petite voix au fond de son crâne qui lui rappelle la version chien de Deadpool (dans le Deadpool Corps), totalement dérivative et au mieux ironique, au pire pathétique. Mais la narration visuelle présente tous les éléments au premier degré, avec une densité et un réalisme qui font que le lecteur peut prendre l'histoire au premier degré, sans estimer que son intelligence est insultée. Le dessinateur donne une consistance réaliste, et transforme une intrigue un peu mince et prévisible, en un thriller avec un vrai suspense.



À l'issue des 4 premiers épisodes, le lecteur établit le constat qu'il a passé un bon moment, à découvrir un récit d'action ne volant pas très haut, mais réalisé avec professionnalisme pour l'intrigue, et une excellente qualité pour les dessins. David Baron effectue une mise en couleurs naturaliste, également très soignée, rendant bien compte des éclairages et rehaussant discrètement les différents volumes.



L'épisode 18 constitue une forme d'épilogue pour l'histoire principale, les différents Bloodshot évoquant leur origine, avec plus ou moins de bonne grâce, à bord d'un petit radeau sur l'océan. Les dessins de Tomás Giorello évoquent les déliés de Gene Colan, avec un sens du mouvement moins développé. Les traits d'encrage ne sont pas très appuyés, et donnent parfois l'impression qu'il s'agit de traits de crayon, plus que de l'encre. Le dispositif narratif sur un radeau permet à l'artiste de ne pas avoir trop d'arrière-plans à dessiner, ce qui se remarque sur certaines planches, sans pour autant complètement briser la sensation d'immersion du lecteur. L'histoire permet d'en apprendre un peu plus sur la plupart des Bloodshot (avec 2 exceptions) pour des histoires personnelles restant très schématiques du fait du peu de pages consacrées à chacun. Le lecteur comprend bien que cet épilogue permet également d'effectuer la transition avec le prochain tome Bloodshot U.S.A., le prochain chapitre imaginé par Jeff Lemire.



Ces 5 épisodes constituent une aventure agréable et divertissante, avec une partie graphique très élaborée qui nourrit un scénario peu épais. 4 étoiles pour une lecture facile, rapide et bien rythmée.



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- Numéro annuel 2016 - (1) The silver lake slasher (26 pages, scénario de Jeff Lemire, dessins, encrage et couleurs de Kano) - Boodshot est envoyé par l'armée pour enquêter sur des signalements de meurtres en série aux abords d'un lac dans des bois lieu de villégiature pour des adolescents.



Jeff Lemire raconte une histoire de slasher, avec un retournement de situation assez prévisible, une histoire qui sert à consolider le fait qu'il a existé d'autres versions de Boodshot avant celle du temps présent. Les dessins de Kano font penser à ceux de Michael Lark, avec un niveau de détail un peu plus élevé et un encrage appuyé un peu cassant, pour une vision de la réalité sèche et factuelle. Le scénario est classique et le lecteur peut anticiper le retournement de situation sans trop de difficulté. Les dessins sont abrasifs comme il faut pour ce récit noir. 4 étoiles pour un thriller intelligent avec une bonne dose d'action.



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- (2) Secret convergence war of inifinite squirts (9 pages, scénario de Jeff Lemire, dessins et encrage de Joe Bennett avec Belardino Brabo & Jay Fabares) - Alors que tous les superhéros se battent contre un ennemi d'une ampleur exceptionnel appelé Anti-Beyonditor, Bloodsquirt arrive pour sauver tout le monde.



Comme le titre l'indique, il s'agit d'une parodie tournant en dérision les plus gros crossovers de DC et de Marvel, sur un ton absurde. Comme toujours dans cet exercice de style, la narration oscille entre la parodie rigolote et la paraphrase navrante car trop proche du modèle original. Les dessins reproduisent les codes des récits de superhéros avec professionnalisme et conviction, et une belle mise en couleurs pyrotechnique et chaude. Malgré tout, ces 9 pages aboutissent à un récit assez vain, une parodie qui n'arrive pas à justifier son existence. 2 étoiles.



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- (3) Jacob (8 pages, scénario, dessins et couleurs de Ray Fawkes) - Dans une zone naturelle, Bloodshot est affaibli par ses blessures, et ses nanites réclament des protéines. Mais Bloodshot se refuse à tuer le cerf qui vit dans les parages.



Ray Fawkes est un artiste réalisant des planches évoquant un mélange entre des toiles peintes et des dessins au crayon de couleur, dans une approche artistique appuyée. Il raconte cette anecdote en vue subjective, par les yeux de Bloodshot, affaibli par le manque de protéines, avec une vision troublée par sa faiblesse physique. Ray Fawkes joue le jeu et développe une narration brouillée par des sens qui ne sont plus fiables. Le lecteur se retrouve dans la tête de Bloodshot, submergé par ses sensations, dans des planches exceptionnelles. 5 étoiles pour un récit totalement kinesthésique.



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- (4) Hellcloud awaits (8 pages, scénario de Michel Fiffe, dessins et encrage de Benjamin Marra, avec une mise en couleurs de José Villarubia) - Bloodshot a été fait prisonnier par Krimins, neutralisé et attaché. Krimins a ouvert une porte sur une autre dimension d'où sortent des créatures qui décident de proposer à Bloodshot de se joindre à eux.



Fiffe et Marra racontent une histoire semblant surgie des années 1940, avec une forme très primaire. Prise au premier degré, cette histoire semble s'adresser à des enfants en bas âge, avec des dessins tout juste professionnels. Il s'agit en fait d'une forme de parodie adoptant les codes des vieux comics, pour en conserver toutes les bizarreries, afin de mieux mettre en avant les conventions narratives. En fonction de la sensibilité du lecteur, il trouve plus ou moins de charme à ce récit se moquant des comics de superhéros. 2 étoiles.
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Star Wars X-Wing Rogue Squadron, Tome 1 : R..

Quelques jours après les batailles de Endor et de Bakura, Luke amène ses copains de l'Esquadron Rogue à Corellia pour leur donner un peu de repos. Malheureusement, un groupe d'impériaux avait au même moment l'intention de montrer aux habitants de la planète que même si l'Empereur était mort, l'Empire existait encore. Il y a aussi deux courtes histoire, la première est sur la chance notoire de Wedge et la deuxième est un jour dans la vie de Wedge.



La première histoire est très bonne mais j'ai déjà vu tellement souvent ce type d'histoire trop manichéenne à mon goût. La seconde histoire raconte comment la chance de Wedge peut être aussi une source de tristesse pour lui. J'ai adoré cette portion. Pour la troisième partie. L'histoire est nulle et les dessins sont les pires que j'ai vu dans le monde de Star Wars. Unew chance que ce n'est qu'un dizaine de page.



C'est une BD qui est intéressante pour quelqu'un comme moi qui est un complétiste du monde de Star Wars.
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Les chroniques d'Arawn, Tome 1 : L'île des géants

Dans ce premier volume des Chroniques d'Arawn, Ronan Le Breton nous relate les événements qui ont porté Math, l'un des quatre frères d'Arawn, sur le trône d'Érin (Irlande).

Dans les premières planches nous le découvrons comme une force de la nature, un meneur d'hommes, un combattant implacable, un être voué à l'accomplissement de son destin.



Sur bien des aspects ce Math nous rappelle d'autres figures howardienne tel Conan ou Sláine.

Un destin tragique emportera la femme dont il est épris et consumera les derniers vestiges de son humanité.

Le Dieu de la guerre est en marche et ni le titan Coichenn, ni les puissants Fommhoires, ni le géant Balor, ni les puissantes murailles de la forteresse d'Érin, ne pourront l'empêcher de s’emparer de la couronne des rois d'Érin.



Tomas Giorello succède à Sébastien Grenier au dessin (bien que ce dernier réalise la couverture ainsi qu'une planche intérieure), son style est plus classique que ce dernier mais la qualité des encrages maintient une certaine cohérence graphique avec la série mère.

Cet ouvrage est idéal pour compléter la narration de la série Arawn bien qu'il soit d'une qualité légèrement en deçà (scénario et dessin).

A déconseiller si vous n'avez pas lu les premiers tomes d'Arawn avant.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Star Wars X-Wing Rogue Squadron, Tome 1 : R..

Un premier tome assez réussi, tout comme dans les romans de l'ancien univers étendu, on retrouve tout les bons ingrédients d'un bon Star Wars à l'état brut.



On se retrouve après Endor et Trêve à Bakura. Les graphismes sont plutôt agréables et on reconnaît assez bien Luke. Pour le reste on retrouve beaucoup de personnages (les pilotes) de l'univers des romans.



Après une histoire principale axé sur de l'action et de l'humour à la sauce Star Wars, on a droit à un petit retour en arrière sur le personnage de Wedge, suivi encore après d'une courte aventure plus sous aspect Manga.



Je conseil cette BD plus pour les vrais fans que pour un nouveau public qui appréciera moins les références à l'ancien univers, qui reste pour moi bien meilleur que le nouveau...
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L'oeil d'Ódinn

Coup de cœur !



Parlons déjà de l'objet livre qui est juste magnifique ! La couverture est dingue, le format du livre plus grand qu'un comics classique met pleinement en valeur les illustrations, le tout imprimé sur un papier de qualité.



Pour l'histoire, nous suivons Solveig, jeune fille issue d'une famille de paysans en Scandinavie. Dotée du don de clairvoyance, Solveig reçoit une vision d'Odin, "Le Père-de-Tout", mais pour comprendre son message elle entreprend un voyage aux confins des grandes montagnes du Nord, accompagnée du guerrier Olle et de la sorcière Veleda.



Histoire prenante, une plongée dans les cultures du Nord où les mythes prennent vie : Odin, Valkyries, l'Arbre Monde, la fin de toute chose... Solveig porte le lourd fardeau d'une prophétie envoyée par Odin lui-même, avec pour mission de retrouver l'oeil Dodin et empêcher la fin des 9 mondes : j'ai adoré !



C'est tout ce que j'aime : c'est épique, il y a des mythes, des croyances ancestrales, une quête et des personnages attachants. Les dessins sont sublimes et donnent toute la force au récit, un régal !



 Ce récit n'est pas énoncé comme un tome 1 et il peut se suffire à lui-même, mais je ne serais pas contre une suite.
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Bloodshot reborn, tome 4 : Bloodshot island

Le quatrième volume intitulé Bloodshot Island, est une grosse baston sur une île, avec le retour de Mico Suayan aux dessins. C'est très beau (malgré un personnage de Deathmate très numérique avec des effets pas terribles) et permet de découvrir les différents bloodshot créés au travers de différentes guerres. Ce principe (déjà vu notamment sur la dernière série Ninja-K) commence à sentir le réchauffé mais ça permet au dessinateur de créer des variations sympathiques. Du reste on est dans le dialogue de bidasse testostéroné, ce n'est pas très subtile. Cet épisode permet de découvrir différentes séquences des Bloodshot passés, avec un Tomas Giorelo bien moins en forme que sur le X-O Manowar mais cela reste très agréable à lire.





Cette série est l'une des meilleurs choses qu'ait produit Valiant, même si l'on peut regretter la mauvaise habitude générale à l'ensemble des comics d'en garder vraiment beaucoup  sous le coude. Beaucoup d'éléments de construction d'univers et bien peu de réponses. Le principe de Bloodshot restant celui de la manipulation conspirationniste, on se rapproche de XIII et l'on s’éloigne des fusillades bourrin avec destruction corporelle gore auxquelles nous avait habitué le tueur aux yeux rouges. On est ainsi surpris de le voir très peu mourir. Est-ce une réorientation complète ou un simple intermède? Le gros apport de cette saga est la relation amoureuse et la culpabilité de Ray Garrison (qui sera prolongée dans la suite Salvation). Sur le PRS et le GATE on n'en sait pour l'instant que bien peu, c'est dommage. Mais pour peu que la mini-série Bloodshot USA clôture enfin cet arc (je vous dis ça très vite), l'ensemble est de haut niveau et une bonne façon de découvrir en douceur les éléments de cet univers super-héroïque.
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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

La guerre des clones continue entre la République et les séparatistes. Un peu partout des batailles politiques, diplomatiques ou militaires s’enchaînent. Plusieurs histoires indépendantes dans ce volume. La dernière, sur Thustra, malgré la présence de Maître Yoda, est la moins réussie, que ce soit au niveau de l'intrigue ou du dessin.
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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

j'ai bien aimer sauf que j'ai pris beaucoup de temps a le lire mais il été bien et j'aimerai faire un quiz
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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

Un excellent album qui permet d'éclaircir le pouvoir de Palpatine et son rôle dans la déstabilisation de la République. C'est très instructif sur ses sentiments et sur le développement de son pouvoir. On voit qu'il se sert de l'amitié à son profit et que toutes ses émotions sont factices !

Un album qui voit également Yoda devoir régler un problème politique ; mais la tâche est bien difficile en ces temps de mensonges, de guerre et de trahisons. La guerre n'est pas une simple guerre du bien contre le mal mais de : où se cache la vérité dans ce conflit ?

Des récits très réussis, avec de nombreuses réponses aux interrogations sur le déroulé de cette guerre (pourquoi ne pas chercher à démasquer le Sith caché dans le Sénat ? Pourquoi donner de plus en plus de pouvoir au Chancelier ? Pourquoi les Jedi sont de plus en plus isolés et aveugles ?…).

Un cinquième tome de Clones Wars passionnant de bout en bout !

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Star Wars X-Wing Rogue Squadron, Tome 1 : R..

X-Wing Rogue Squadron consacre son premier tome à Wedge Antilles avec 3 histoires.

Dans la première, on retrouve Wedge et Luke quelques temps après la bataille d’Endor dans une mission qui devait être très simple sauf qu’ils tombe sur un des nombreux officiers de l’Empire qui tente de venger l’Empereur...

Une histoire assez intéressante même si elle n’est pas exceptionnelle. C’est pourtant l’histoire la plus longue du Comics qui aurait méritée un récit plus abouti.

La seconde histoire revient sur la vie de Wedge avant la rébellion. Même si beaucoup de monde le charrie sur sa chance légendaire, il a vécu malgré tout un moment tragique dans vie... Une histoire encore là intéressante mais pas assez développée pour s’émouvoir. C’est dommage car il aurait été intéressant d’en savoir un peu plus sur la vie civile de Wedge et d’obtenir une histoire plus émouvante sur cette tragique entrée du personnage dans la rébellion.

Enfin la troisième, très courte, raconte une mission du Rogue Squadron où un des pilote meurt, mettant en lumière le dur rôle du leader d’escadron... Encore une fois, l’histoire n’est pas assez développée pour faire ressortir l’émotion que le scénariste essaye d’insuffler à ce récit.

Le dessin des personnages, différent pour chaque histoire, n’est pas super ; on ne reconnaît ainsi pas Wedge et Luke (surtout dans la troisième histoire).

En somme, cela reste un premier tome de X-Wing Rogue Squadron assez moyen.
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Star Wars - Clone Wars, tome 2 : Victoires ..

Une des meilleurs sagas de l'univers Star Wars. Ce second volet nous le prouve !
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Star Wars - Clone Wars, tome 2 : Victoires ..

A la lecture de ce deuxième volet mon sentiment reste le même que lorsque j’avais lu le premier. J’ai l’impression qu’avec ces comics on rallonge la sauce presque indéfiniment. Ce qui est dommage c’est que le volume est partagé en trois récits qui ont un seul lien : la Guerre des Clones. Donc pas vraiment de continuité avec le récit ou les personnages, pas de continuité non plus en matière de dessin.



Je me console en me disant que certains aspects permettent de relativiser l’aspect un peu manichéen des Jedi dans les films. Et puis les Jedi se retrouvent quand même face à des adversaires vraiment méchants, presque imbattables. Ce qui permet d’avoir de l’action presque sans interruption. Mais ces méchants sont presque sans saveur quand on connait ceux des films.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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Star Wars - Clone Wars, tome 2 : Victoires ..

Ce deuxième tome de « Clone Wars » contient 3 histoires.

La première a lieu sur une lune de Naboo où Obi-Wan et Anakin vont rencontrer deux redoutables ennemis dont la Sith Ventress. Un épisode plutôt intéressant même si on reste simplement sur un affrontement entre 4 Jedi, une Sith et une sorte de droïde très puissant.

Le second épisode est le plus court et le bien moins intéressant. C’est dommage de réunir 4 Jedi aux qualités particulières et de véritables légendes pour leur Ordre et qu’ils se fassent éliminer aussi simplement. Surtout que la mission est plutôt alambiquée avec un antidote que l’équipe de Jedi doit récupérer mais dont je ne comprend pas pourquoi Ventress ne détruit pas, même pire ne récupère pas sur Obi-Wan et encore pire ne tue pas ce dernier ! bref, pour moi c’est un épisode complètement incohérent et sans intérêt.

Le troisième épisode est les plus intéressant car le scénario est plus recherché. On y voit deux célèbres Jedi, Quinlan Vos et Shaak Ti, aux prises avec une planète ayant fait allégeance aux Séparatistes.

Le récit prend le temps de présenter des personnages, un cadre et de dérouler l’action sur plusieurs pages, ce qui permet de construire une histoire plutôt réussie.
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Star Wars - Clone Wars, tome 2 : Victoires ..

La première partie, le combat dans les marais, est sans grand intérêt, entre autre parce que ça manque sérieusement de contexte. La seconde, la mission d'Obi-wan et de quatre autres Jedi dans une usine pour récupérer un précieux composé chimique, est déjà mieux mais souffre de sa taille: les Jedi tombent comme des mouches au fil des pages et finalement on ne savait rien d'eux, alors qu'ils semblaient avoir du potentiel. Comment est on censé être touché? Il aurait fallu quatre fois la taille de cette partie pour qu'on puisse réellement connaître les personnages.

La dernière partie est la mieux: Shaak Tii et Vos on les connaît déjà donc on se laisse entraîner dans une histoire menée tambour battant.
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